Le nouveau ministre interpellé 28 présidents de clubs professionnels de L1 et de L2 se sont réunis hier après- midi. Un seul point était à l'ordre du jour, la situation financière des sociétés qu'ils dirigent. Aprés un court débat, il a été convenu de présenter aujourd'hui au président de la FAF une demande de report des deux premières journées de championnat. En parallèle, les présidents de club souhaitent être écoutés par le premier responsable de l'instance fédérale. Yahla, le président de l'association des présidents des clubs professionnels, n'écarte pas l'éventualité d'un boycott du championnat si aucune solution n'est trouvée. Le nouveau ministre interpellé En même temps que des actions en direction de la FAF sont menées, les présidents de club veulent que leurs doléances soient l'une des préoccupations du nouveau gouvernement. C'est ainsi que le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Toumi, nouvellement installé, va recevoir dans les tout prochains jours une demande d'audience de la part des représentants des présidents de club. Ces derniers veulent que les sociétés nationales associent leur image aux sociétés qu'ils dirigent et qui pour la plupart d'entre elles sont au bord de l'asphyxie. Yahla (président de l'Association des présidents des clubs professionnels) : «C'est un appel de détresse» Yahla, qui préside l'Association des présidents des clubs professionnels, qualifiera la démarche entreprise par ses pairs comme un appel au secours. «C'est un véritable SOS que nous lançons aux autorités du pays. La plupart des clubs professionnels sont au bord de l'asphyxie. Nous voulons donner le temps au nouveau ministre d'étudier le dossier que nous lui présenterons. Pour cela, il est impératif que les deux premières journées du championnat soient reportées. Nous espérons voir une volonté de dialoguer. Dans le cas contraire, les positions pourraient se durcir et cela risquerait d'aboutir à un boycott pur et simple du championnat. Nous ne voulons pas en arriver là. Pour cela, nous demandons que les sociétés nationales s'engagent aux côtés des SSPA que nous dirigeons et ce, pour les cinq prochaines années. Ce qui a été entrepris pour certains clubs devra se généraliser.»