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Kerbadj : “S'il n'y a rien de concret d'ici le16 avril, le boycott sera inévitable” Les présidents de club reviennent à la charge sur l'application des mesures pour le professionnalisme
On croyait que le problème était résolu après les dernières promesses, plutôt les engagements, du ministère de la Jeunesse et des Sports quant à l'application des mesures d'accompagnement en faveur des clubs professionnels, mais il n'en est rien. Depuis la dernière réunion du bureau exécutif de l'association des présidents de club durant laquelle il a été décidé de renoncer au boycott du championnat, à la suite des nouvelles garanties présentées par la tutelle, la situation ne change pas. Les clubs des Ligues 1 et 2, ne voient rien de concret, d'où leur décision de revenir à la charge et d'interpeller pour la énième fois les pouvoirs publics afin de prendre en considération leurs doléances, à savoir la mise en application des décisions du chef de l'Etat au sujet du dossier du professionnalisme. Présents aux travaux de l'assemblée générale de la FAF, tenue hier à Annaba, les présidents ont décidé de saisir le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour l'application des mesures figurant dans la loi de finances complémentaire 2010. Tous étaient d'accord sur cette démarche à l'exception du président de l'ES Sétif, Abdelhakim Serrar, qui s'est abstenu au moment du vote. Dans une déclaration à Liberté, Mahfoud Kerbadj, le président de l'association des présidents de club professionnelsindique que “malgré les dernières assurances faites par le ministère de la Jeunesse et des Sports, la situation est toujours au point mort. On ne voit rien de concret. Nous trouvons déplorable ce retard accusé dans l'application des décisions du président de la République et nous jugeons que le moment est venu pour réagir et continuer à défendre les intérêts de nos clubs”. Jusque-là, toutes les revendications de club sont restées lettre morte au niveau des pouvoirs publics. “Nous appelons l'Etat à honorer ses engagements envers les clubs. Nous avons décidé de solliciter le Premier ministre pour appliquer ces mesures. Les clubs sont dans l'asphyxie sur le plan financier et ça ne peut plus continuer comme cela”, déplore Kerbadj qui fait savoir que les clubs ne comptent plus attendre longtemps et souhaitent des actions concrètes dans les plus brefs délais, faute de quoi le boycott de la compétition sera inévitable. C'est ce qui a été convenu lors du conclave ayant regroupé la veille, c'est-à-dire samedi, les présidents de club professionnel. “Si nos doléances n'étaient pas prises en charge d'ici le 16 avril, il y aura certainement des décisions à prendre par les clubs. Je pense que si rien n'était fait d'ici cette date, cette fois, je peux dire que nous allons bel et bien recourir au boycott de la compétition”, précise-t-il.