«L'EN ? Je demande juste qu'on vienne me superviser» A 25 ans, Kheïreddine Zarabi vient de franchir une nouvelle étape dans sa carrière en signant chez le dernier vainqueur de la Coupe du Portugal Vittoria Setubal. Hier en début d'après-midi, il a signé un contrat de deux années avec une année d'option. Zarabi, qui n'était plus en odeur de sainteté avec les responsables de Belenenses qui ont revu à la baisse les salaires de tous leurs joueurs, déclarait dans les journaux qu'il voulait partir. Une occasion pour l'entraîneur de Vittoria Setubal de l'engager, lui qui était à la recherche d'un stoppeur. «L'EN ? Je demande juste qu'on vienne me superviser» On pensait que vous alliez continuer à Belenenses et vous voilà à Setubal. Comment ont été noués les contacts ? Tout a commencé avec la décision des responsables de Belenenses de nous baisser les salaires. Comme je ne touche pas le même salaire que Cristiano Ronaldo, j'ai exprimé ma déception à travers la presse portugaise. L'entraîneur de Vittoria Setubal, un ami de mon ancien entraîneur à Belenenses, s'est renseigné sur moi pour ensuite pour demander si j'étais intéressé de jouer à Setubal. Ce changement est donc lié au salaire ? C'est vrai que je toucherai plus à Vittoria Setubal, mais c'est l'aspect sportif qui a guidé mon choix. Je joue chez un spécialiste de la Coupe du Portugal, alors que j'ai joué pour le maintien la saison dernière. C'est donc une nouvelle étape dans ma carrière qui m'ouvrira peut-être les portes d'un grand championnat. Quand avez-vous signé ? Je viens juste de le faire et j'ai signé pour deux années avec une année d'option. Cet après-midi, j'entamerai les entraînements avec ma nouvelle équipe. Ne pensez-vous pas qu'à 25 ans, vous avez connu beaucoup de clubs, que ce soit en Algérie ou à l'étranger ? En Algérie, je pensais suivre un cheminement normal, mais lorsqu'on vous dit : ‘Tu ne joues pas parce qu'on préfère les enfants du club' comme on me l'a fait au CRB, il n'y a rien à espérer. Mon seul souci était de jouer en Europe et je suis parti en Finlande où j'ai vécu une expérience enrichissante et où j'ai pu jouer la Coupe d'Europe. Chaque saison, je franchis une étape dans ma carrière, en attendant de me stabiliser. Quel est votre objectif en signant à Setubal ? Je ne vais pas vous dire que je veux jouer en équipe nationale, ça va de soi. Je demande seulement qu'on s'intéresse un peu plus à moi en venant voir si j'ai les capacités d'intégrer le groupe de l'équipe nationale. C'est tout ce que je demande et à moi de prouver qu'on peut compter sur moi. Mais avant, je dois d'abord m'imposer dans mon club surtout avec la politique de rajeunissement entamé par le club cet été. Est-il vrai que Setubal s'intéresse à Doukha ? Tout ce que je peux vous dire, c'est que l'entraîneur m'a demandé ce que je pensais de lui et je lui ai dit tout le bien que je pense de Doukha puisqu'on a joué ensemble en sélection. Je crois qu'on l'attend pour ces jours-ci pour lui faire faire des essais. S'il signe, c'est sûr qu'il ne sera pas dépaysé. Qu'en est-il de vos contacts avec les clubs français ? Avec Istres, on n'est pas parvenus à un accord, alors que pour Lorient, je n'ai pas eu de chance. Ils sont venus me superviser pendant deux matchs, le troisième je me suis blessé et j'ai raté la fin de la saison. Mais ce n'est que partie remise. M. S.