Si Antoine Kombouaré pense que foot et Ramadhan ne font pas bon ménage, d'autres pensent pouvoir concilier les deux. Le Ramadhan a débuté samedi. Avec le traditionnel dilemme : jeûner ou jouer ? Si Antoine Kombouaré pense que foot et Ramadhan ne font pas bon ménage («Ceux qui font le Ramadhan le jour du match doivent rester chez eux», avait-il déclaré), d'autres pensent pouvoir concilier les deux. C'est le cas de Frédéric Kanouté, joueur de Séville et musulman. «J'essaye de respecter ma foi et la suivre du mieux que je peux. C'est vrai que parfois ce n'est pas facile de faire le carême, surtout ici en Espagne où il fait très chaud, mais j'y arrive. Grâce à Dieu. En Europe, il y a beaucoup de footballeurs musulmans qui retardent leur jeûne et le mois de Ramadhan c'est un sujet dont ils ne veulent pas spécialement parler. Pour moi, personnellement, l'Islam m'a aidé à devenir fort mentalement et physiquement. Je crois même qu'il ne devrait même pas y avoir débat. Le jeûne n'affaiblit pas le Musulman, bien au contraire», explique le Malien. Guy Roux défend le Ramadhan Au cours d'un débat télévisé sur le sport de haut niveau et le Ramadhan, Guy Roux a surpris tout le monde en déclarant que le Ramadhan n'est pas incompatible avec le sport de haut niveau, encore faut-il faire un programme diététique spécial pour les joueurs qui jeûnent. «En tout cas, moi, je n'ai jamais eu de problèmes avec les musulmans qui faisaient normalement le Ramadhan, sauf le jour du match où ils devaient offrir un repas en guise d'aumône à un pauvre », a dit Roux qui a pris la peine de consulter un imam pour autoriser ses joueurs de confession musulmane, dont les Algériens Saïb et Tasfaout, à manger le jour des matchs. «L'Islam m'a aidé à devenir fort» Kanouté :