Une instabilité administrative Les résultats de l'équipe du CRT en cette phase aller sont en deçà des espérances et de la direction du club et des supporters dans la mesure où les joueurs n'ont fait que de la figuration lors de ces quinze premiers matches de la phase aller. Voici les principales raisons qui ont conduit à ce parcours médiocre de l'équipe. Une préparation très tardive Au moment où toutes les formations des Ligues 1 et 2 avaient entamé la préparation d'avant-saison à la fin juillet et début août, l'équipe du CRT pourtant nouvellement promue en Ligue 2 pataugeait dans de multiples problèmes d'ordre organisationnel et administratif et ce n'est vers le début septembre que la préparation a été entamée avec le duo Benmechta-Bencheriet. Raison pour laquelle les joueurs témouchentois éprouvaient toutes les peines du monde à finir un match lors des premières rencontres du championnat, ce qui a considérablement influé sur le rendement des coéquipiers de Belaalem lors des premiers matches. Une instabilité administrative L'équipe du CRT a vécu l'été dernier une instabilité administrative qui a placé trois présidents à la tête du club, après Abdelbaki qui était le président de la SSPA lors des deux dernières saisons, au moment où les équipes des Ligues 1 et 2 recrutaient les meilleurs joueurs de la région, le président délégua ses pouvoirs à Drif Nourdine, celui-ci n'est resté que quelques semaines à la tête du club pour laisser place à Haddou Houari. Ce dernier était venu à un moment où le délai d'engagement allait expirer. Il fallait coûte que coûte qu'il engage l'équipe du CRT sans même procéder au recrutement des joueurs du fait qu'il était déjà trop tard pour le faire. Haddou a recruté Amrouche pour entraîner l'équipe, mais avec une mauvaise préparation et sans recrutement de bons joueurs, il était impossible pour l'ex-défenseur international de mener à bien sa mission, il a été forcé à la démission à la 10e journée. Un recrutement médiocre Les dirigeants qui étaient chargés de l'opération recrutement sont passés complétement à côté, car aucun joueur recruté n'a été à la hauteur des attentes du public témouchentois. Oui, aucun d'eux n'a vraiment montré quoi que ce soit dans cette phase aller, certains ont joué un seul match ou deux tout au plus, alors que les autres n'ont fait que de brèves apparitions tout au long de cette phase aller. Donc, on peut affirmer sans se tromper que l'opération recrutement était fiasco. Notons enfin les joueurs engagés lors de la saison sportive et aucun d'eux n'a gagné réellement sa place de titulaire. On fait allusion à Nouga Samir (USMBA), Medjahed (MCO), Oubrainine (PAC) Yessaad (USMB) et l'émigré Bekkar. La libération des meilleurs éléments Une lourde responsabilité est sur le dos des dirigeants du CRT qui, bien qu'ils aient fait un mauvais recrutement lors de cette entame de saison sportive, ont libéré les meilleurs éléments de l'équipe, à l'image du buteur Hachem (20 réalisations) qui a été recruté par le WAT, Tlemçani pour le CRB Sfisef et l'entraîneur Kebdani sans omettre le défenseur Bouterfes et le milieu Zouaoui qui ont été écartés du groupe pour avoir demandé leur dû. La valse des entraîneurs La saison sportive au CRT a connu plusieurs entraîneurs qui se sont succédé à la tête de l'équipe. D'abord Benmechta et Bencheriet qui ont entamé la préparation d'avant-saison au bout de quelques jours, Benmechta se retire, le président Haddou engage Amrouche avec Bencheriet après quatre journées, Bencheriet jette l'éponge pour décrier la situation qui prévalait au sein du club, le président engage Mehadji, l'ex-gardien du CRT, pour seconder Amrouche, mais au bout de quelques matches, il démissionne. Avec les mauvais résultats, Amrouche a été limogé à son tour, et on a confié l'équipe à l'entraîneur des espoirs Zenagui Mohamed pour trois matches, seulement avec la défaite humiliante face à l'ES Mostaganem 7-1. On a préféré faire revenir Bencheriet et Bouterfes pour diriger l'équipe. Ainsi, si on fait un petit calcul, on trouve que l'équipe du CRT a vu se défiler six entraîneurs durant la phase aller. Du jamais vu dans les annales du football ! Le nerf de la guerre Le problème des arriérés des salaires des joueurs du CRT est, à nos yeux, le plus sérieux problème qui a fait que les joueurs du CRT ne se donnent pas à fond lors des matches joués, à tel point que le président Haddou à maintes reprises a accusé certains joueurs de ne pas mouiller le maillot cette accusation a fait que trois joueurs avaient boycotté les matches du CRT pour protester contre les accusation du boss témouchentois. En réalité, les joueurs du CRT ont fait montre d'une longue patience où à chaque fois ils honoraient leur contrat pour réussir mais devant des équipes adverses mieux organisées et plus motivées. Les jeunes témouchentois ont fini par se plier devant l'inégalité des forces et moyens dont disposent les grandes formations. Un bilan négatif sur toutes les lignes Pour toutes ces raisons, il est tout à fait clair que les Rouge et Blanc ne peuvent pas tenir tête à des équipes de grosses cylindrées du fait qu'ils ont fait une mauvaise préparation et n'ont pas été payés pour les trois derniers mois. Donc, les coéquipiers de Benmoulay en dépit de leur bonne volonté ne peuvent que constater les dégâts. Pour preuve, ils n'ont engrangé que 9 points sur 15 matches joués dont 7 sur leur terrain Oucief Omar où ils ont été battus trois fois NAHD (0-1), ABM (1-2), USMB (1-2) et ont été contraints au score de parité deux fois RCA et ASMO (1-1) les Témouchentois ont remporté deux rencontres contre l'OM (1-0) et le MSPB (2-1) et ont ramené un nul devant le MCS (0-0), la ligne d'attaque n'a enregistré que 9 buts, alors que la défense en a encaissé 29.