Naples exige plus de 55 M€ pour Cavani Zlatan : «Moi, je suis le «bad boy» !» Si le Paris Saint-Germain fait beaucoup parler de lui au rayon des arrivées, il pourrait y avoir cet hiver plus de départs que de renforts. Mohamed Sissoko fait partie d'une liste non exhaustive de partants composée de Diego Lugano, Nenê, Siaka Tiéné et Guillaume Hoarau. Le milieu défensif passe derrière Thiago Motta, Blaise Matuidi, Marco Verratti et Clément Chantôme dans l'esprit de Carlo Ancelotti, qui a assuré de son côté que personne n'avait demandé à quitter le club de la capitale. Néanmoins, le Franco-Malien dispose encore d'une belle cote de popularité en Italie, où il évoluait il y a encore une saison et demie, du côté de la Juventus Turin. L'AC Milan serait sur le coup, pour pallier la grave blessure de Nigel De Jong au tendon d'Achille, comme l'a confié un proche des Rossoneri à la radio RMC : «Nos bonnes relations avec le PSG peuvent faciliter l'opération mais ce ne sont que de légers contacts pour l'instant. Nous n'avons pas les moyens du PSG donc l'opération devra être peu élevée ». De son côté, le joueur n'a pas caché sa frustration de ne pas jouer régulièrement au PSG : «Je me sens très bien. Ma blessure au genou a traîné mais elle est guérie. Je veux être très clair : depuis que vous voyez mon nom sur les feuilles de match, cela veut dire que je ne suis plus blessé. Donc si je ne suis pas toujours titulaire, ce sont des choix d'entraîneur. (...) Je suis un compétiteur, j'ai 27 ans et je suis un joueur frustré», confiait ainsi Sissoko début novembre. Depuis, le sort du Malien, pas retenu dans le groupe parisien lors des quatre derniers matchs, ne s'est guère amélioré. Aujourd'hui, un retour en Italie est plus que jamais à l'ordre du jour. Naples exige plus de 55 M€ pour Cavani Approché par le Paris Saint-Germain l'été dernier, l'attaquant de Naples Edinson Cavani (25 ans, 15 matchs et 13 buts en Serie A cette saison) serait toujours sur les petits papiers du manager brésilien Leonardo. Mais le président napolitain Aurelio de Laurentiis n'est pas vendeur, en voulant profiter au maximum de la vente de son buteur vedette : «Edison est devenu le symbole de Naples. C'est un guerrier et nous pourrions refuser de supers offres comme 55 millions d'euros. Je l'ai gardé avec nous parce que c'est pour le bien de l'équipe et même pour le bien de toute l'Italie», a estimé de Laurentiis dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport hier. Zlatan : «Moi, je suis le «bad boy» !» Dans un entretien accordé au magazine officiel 100 % PSG, Zlatan Ibrahimovic a évoqué de nouveau : «Moi, je suis le «bad boy» ! Tout le monde joue mal, à part moi, bien sûr... (sourire) J'ai entendu dire que certaines personnes me voyaient comme ça, alors, je m'en amuse. L'important, dans la vie d'une équipe, c'est d'être honnête les uns envers les autres. C'est ma philosophie. Je ne cherche pas à jouer un rôle mais juste à être moi-même. Ma volonté est d'aider le club à être plus fort. Je ne suis pas là pour être sympa ou pour être acclamé. Je suis là pour gagner. Et c'est uniquement là-dessus que je dois être jugé », a-t-il confié avant de se dire surpris de l'engouement du public pour le projet assez alléchant certes du club de la Capitale : «Lorsque je me suis engagé au Paris Saint-Germain, les gens me répétaient que j'allais être très tranquille ici, car les Parisiens ne s'intéressent pas trop au football. Mais depuis le premier jour, j'observe que les choses ne sont pas du tout comme on me les avait présentées. En fait, il y a beaucoup d'effervescence autour de moi et de l'ensemble du groupe. Mais n'allez pas croire que cela m'agace, au contraire », a-t-il avoué. La pression, Zlatan adore ça. C'est un moteur qui le pousse à donner le meilleur de lui-même. «Je veux faire gagner le Paris Saint-Germain, mon club, c'est tout ce qui compte. (...) Je veux tout gagner ! J'ai mal vécu notre élimination en Coupe de la Ligue, donc, j'aimerais éviter que ça se reproduise. Il nous reste trois compétitions à jouer, à nous d'être au rendez-vous dans les trois », a-t-il conclu avec beaucoup d'assurance. Avant de finir, le Suédois a donné son sentiment sur sa marionnette aux Guignols de l'Info de Canal + : «J'ai vu quelques séquences. Sur l'une d'entre elles, je frappais James Bond ! Ça m'a fait rire. Il paraît que le fait d'avoir sa marionnette signifie que l'on est quelqu'un d'important, donc, je ne peux qu'être content », a-t-il lâché. Qui a dit que Zlatan n'avait pas le sens de l'humour ?