Facile vainqueur du Dinamo Kiev (4-1), le Paris Saint-Germain a parfaitement signé son retour en Ligue des Champions avec un Marco Verratti tout feu, tout flamme. Les spectateurs du Parc des Princes en ont eu pour leur argent. Hier soir, au moment où retentit l'hymne de la Ligue des Champions, c'est toute une ville qui a vu huit ans de frustration se terminer. Et pour son grand retour, le Paris Saint-Germain a livré un très gros match face à une faible et désorganisée équipe du Dinamo Kiev (4-1). Une victoire cinglante acquise après une première période où les Rouge et Bleu ont marché sur l'eau. Et si prudence il faut garder au vu de la performance de la formation adverse, c'est un signal fort que le club de la capitale a envoyé en Europe. La preuve avec la Gazzetta dello Sport qui n'a pas oublié de rappeler les exploits d'anciens protégés de la Botte: «Ibra déclenche, Verratti enchante et le PSG balaie le Dinamo Kiev». Ou encore Marca qui affirme que «Oui, le PSG fait peur en Europe». En France, même discours et même emballement. Pour Le Parisien, «Le PSG enchante le Parc et démarre en fanfare» et pour L'Equipe, «Le PSG dynamite Kiev». Mais si la prestation des hommes de Carlo Ancelotti a été saluée de toutes parts, comment ne pas évoquer la partition individuelle du jeune Marco Verratti? À seulement 19 ans, le milieu défensif fait des merveilles. Véritable pitbull sur l'homme, doté d'une technique et d'une vision de jeu de grande qualité, il a récolté de nombreuses ovations du Parc. Capable de ressortir le cuir en toute propreté, l'ancien môme de Pescara réussit une entrée tonitruante parmi l'élite. Interrogé à l'issue du match, Carlo Ancelotti ne s'y est d'ailleurs pas trompé, même si l'Italien préfère parler de collectif. «Verratti, Chantôme et Matuidi, nos trois milieux défensifs ont été très, très bons défensivement et offensivement pendant quatre-vingt-dix minutes.» Quant au principal intéressé? Il refuse de s'enflammer. «Quand j'ai entendu la musique avant le coup d'envoi, j'avais les jambes qui tremblaient. C'est quand même la Ligue des Champions, une grande compétition et j'avais beaucoup d'émotion puis sur le terrain plus aucun problème. Bien sûr, j'ai entendu les supporters chanter mon nom, mais je ne suis pas encore comme Zlatan, lui est capable de changer le cours d'un match à lui seul, pas moi. Je suis trop content de poser des problèmes à Carlo Ancelotti dans ses choix. Mais je dois encore beaucoup travailler pour confirmer.» En tout cas, Paris ne regrette pas d'avoir mis 12 M d'euros sur la table pour se l'offrir.