«Je souhaite renforcer l'équipe dirigeante par des anciens joueurs.» Le bailleur de fonds des Hamraoua, Ahmed Belhadj, connu sous le sobriquet de Baba, n'a pas mâché ses mots pour dire ce qu'il pensait de la politique menée par le P-DG, Larbi Abdelilah, qui a décidé d'opter pour la piste des émigrés. Belhadj se dit également intéressé par la présidence, mais seulement dans le cas où Abdelilah accepterait de se retirer. «Je ne peux pas prétendre à la présidence alors que Larbi Abdelilah est encore en place. Je ne la prendrai que lorsque je sentirai une réelle volonté de la part des gens qui m'entourent, de me voir comme premier responsable car j'aurai besoin de l'aide de mon entourage pour accomplir comme il se doit ma mission», affirme Baba avant d'ajouter : «Si jamais Abdelilah démissionne de son poste de P-DG, je vous confirme que je serai preneur.» «C'est lui qui recrute les émigrés, pas moi» Ahmed Belhadj confirme que la politique des émigrés est menée par l'actuel P-DG de la société : «Les supporters doivent savoir que je n'ai rien à voir avec le recrutement des émigrés. Ça n'a jamais été ma politique. Je ne suis pas un menteur pour promettre des joueurs de renom et faire appel par la suite à des émigrés. Je ne suis pas en train de diminuer de la valeur des joueurs qui sont actuellement à l'essai, mais je trouve que le mercato est réservé aux joueurs prêts et compétitifs. J'aurais aimé que ces garçons, qui sont actuellement avec nous, soient mis à l'essai durant l'été, au moment où nous avons l'argent et le temps pour les juger». Et d'ajouter : «En tous les cas, je dois me réunir avec les dirigeants. S'ils ont une réelle volonté de me laisser recruter, je le ferai avec mes conditions, dans le cas contraire, qu'ils assument leurs responsabilités. Moi, je n'ai rien à voir avec ce recrutement.» «Je ne payerai que ceux que je ramènerai» Pour ce qui est du plan financier, et sachant qu'il est actuellement la seule personne qui met la main à la poche, Baba n'a pas l'intention de commettre l'erreur de la saison passée lorsqu'il a donné de l'argent à Abdelilah, qui a effectué un recrutement catastrophique qui a failli mener l'équipe en Ligue 2 : «Je ne donnerai pas l'argent aux dirigeants pour recruter. Mes conditions ne peuvent être plus claires. S'ils veulent recruter, qu'on me laisse m'occuper de cette tâche. Celui qui veut ramener un joueur, qu'il le paye de sa poche. En tous les cas, je leur donne jusqu'au 1er janvier prochain car après je me rendrai en France.» «Il y a de bons éléments sur le marché» Contrairement à ce qu'affirme le P-DG, Baba pense qu'il existe des joueurs potables en Ligue 1 capables de pallier certaines insuffisances au Mouloudia d'Oran : «Je pense qu'il existe de bons joueurs dans notre championnat et qui sont d'accord pour porter le maillot du MCO. Personnellement, je ne suis pas le gars qui aime dévoiler les noms pour se faire la publicité. Nous n'avons même pas encore choisi une politique de recrutement, alors comment pourrais-je dévoiler des noms ? J'attends ce que va décider la réunion avec les dirigeants pour en parler.» «Je souhaite renforcer l'équipe dirigeante par des anciens joueurs» Belhadj qui a réussi à mettre un terme au problème des primes en payant jusqu'au dernier sou ses poulains avant de choisir le bon coach pour son équipe, qui est Benchadli, n'a pas l'intention de s'arrêter là : «Le MCO est un grand club qui a besoin d'être restructuré. Je n'ai pas seulement l'intention de recruter et de payer les primes, je souhaite réorganiser le club en renforçant la direction par des anciens joueurs pour entourer l'équipe, notamment lors des matches de championnat. Il ne faut pas que l'équipe se déplace seule. Personnellement, je ne peux m'acquitter de cette tâche car j'ai des obligations, notamment à l'étranger.» ------------------------------------------ La piste des émigrés ne fait pas l'unanimité ! Alors qu'on s'attendait à voir le MCO entrer en force dans le marché hivernal des transferts, voilà que le club est en train de mettre à l'essai des éléments émigrés n'ayant pas réussi à s'imposer en France. Une politique qui ne semble point faire l'unanimité chez les supporters. Il faut dire aussi que les dirigeants et principalement le bailleur de fonds, Ahmed Belhadj, ne sont pas chauds à l'idée de voir l'équipe se renforcer par des joueurs inconnus au bataillon. L'on voit mal donc comment Baba va devoir financer une opération de recrutement dont il s'oppose à la politique. Abdelilah, qui est pour sa part en train de frapper à toutes les portes, pour avoir de l'argent, veut prendre ses précautions si jamais Baba coupait les vannes. Le P-DG de la société qui a demandé de l'aide chez le DJS d'Oran avant de se rendre hier à Alger, pour réclamer les droits de télévision, veut avoir une manne financière suffisante pour payer les nouvelles recrues et réussir au moins à engager des joueurs, lui qui n'a pas cessé de critiquer le recrutement effectué par le club, l'été dernier. Divergences entre Abdelilah et Baba Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que le P-DG de la société, Larbi Abdelilah, et le bailleur de fonds, Ahmed Baba, ne partagent pas les mêmes idées concernant la politique de recrutement que va adopter le club cet hiver. Si Ahmed Belhadj, qui ambitionne de prendre la présidence souhaite respecter ses engagements envers les supporters en ramenant des éléments d'expérience et de qualité, Abdelilah, lui, qui n'a pas les moyens de cette politique tant qu'il ne possède pas le moindre sou, tient à cette piste des émigrés. Autrement dit, il a l'intention d'engager les joueurs les moins chers possible sans trop se soucier de leur niveau car il est insensé de soumettre des joueurs à l'essai en prévision de la phase retour où l'équipe aura besoin d'éléments prêts à jouer. Ce regard différent entre Abdelilah et Belhadj risque de pousser ce dernier à se retirer des affaires du club et couper les vannes, car, selon nos sources, Baba a décidé de ne pas payer un joueur qu'il ne ramènera pas lui-même. Le problème de la présidence refait surface Pressenti pour accéder à la présidence de la société avant la venue de Naftal, Ahmed Belhadj semble coincé dans ce poste de numéro 2. L'actionnaire majoritaire qui s'attendait à voir ses proches s'occuper de son accession à la présidence constate d'un jour à l'autre que Abdelilah s'accroche à son poste et ne semble point prêt à lâcher les rênes. Abdelilah, malin comme il est, est en train de proposer verbalement à Belhadj la présidence sans pour autant insister. Cela se passe au moment où des proches de Baba affirment que ce dernier ne veut pas forcer Abdelilah à la démission, attendant que ce dernier parte de son plein gré. ------------------------------------ Sebaïhi, Bouderbala et Bara à l'essai Trois émigrés ont intégré hier le groupe à l'entraînement au stade Ahmed-Zabana. Chose qui a obligé l'entraîneur, Djamel Benchadli, à programmer un match d'application pour les superviser. Il s'agit d'un gardien de but né en 1993 au gabarit impressionnant qui est Bara Naïm, d'un milieu de terrain offensif ayant pour nom Sebaïhi Bilel, et un ancien attaquant de Lorient, Rafik Bouderbala, qui a déjà porté les couleurs de l'ESS avant de se blesser et repartir à Lorient. Benchadli et Hichem Chérif s'expliquent Apparemment, tout est rentré dans l'ordre entre l'entraîneur, Djamel Benchadli, et l'attaquant du Mouloudia, Hichem Chérif. Les deux hommes, qui ne s'adressaient plus la parole depuis la prise de fonction du technicien en question, ont longuement discuté hier avant le début de la séance d'entraînement. Ce brin de causette a été fructueux dans la mesure où le coach du Mouloudia a réussi à faire changer d'avis à son élément qui avait l'intention de partir cet hiver. Pour Hichem Chérif, tout est rentré dans l'ordre, ainsi il devra aller au terme de la saison avec les Rouge et Blanc. Voilà ce qui constitue une bonne nouvelle pour les Hamraoua. Berradja reprend en solo Ayant terminé le match contre le Widad de Tlemcen blessé, Seddik Berradja, qui a fait l'impasse sur la reprise des entraînements, a repris hier le chemin des entraînements. Le capitaine des Rouge et Blanc s'est entraîné en solo. Sachant que sa blessure n'est pas du tout grave, le joueur réintégrera le groupe aujourd'hui. Il devra par conséquent être présent lors du match de coupe d'Algérie face à l'IRB El Hadjar. Bouazza écourte l'entraînement Le jeune arrière gauche, Bouazza Krachaï Hossam, n'est pas allé au terme de la séance d'hier matin. Le joueur, qui a souffert d'un problème au pied, a dû arrêter ses efforts sur conseil du staff médical. Sa participation pour le prochain match de Coupe d'Algérie n'est toutefois pas remise en cause. Aouedj suspendu Le milieu offensif des Hamraoua, Sid-Ahmed Aouedj, qui était absent hier à la séance d'entraînement au stade Ahmed-Zabana, sera suspendu pour le match de Coupe d'Algérie contre l'IRB El Hadjar. Le joueur, qui a enlevé son maillot après avoir inscrit le second but contre le Widad de Tlemcen, venait d'écoper de son quatrième carton, synonyme de suspension. Une absence qui représente un coup dur pour le joueur qui a réussi à retrouver sa forme dès son retour à la compétition, non seulement en tenant physiquement pendant 90 minutes, mais aussi en inscrivant ce second but qui a scellé le sort de la partie. Sandaogo et Dagoulou toujours absents Souffrant de blessure et s'absentant depuis la reprise des entraînements, les deux Africains du Mouloudia d'Oran rateront probablement le prochain match de Coupe d'Algérie face à l'IRB El Hadjar. Hier, les deux joueurs étaient encore absents. Signature avec Naftal avant le 5 janvier Selon une source digne de foi, la signature entre la société Naftal et le Mouloudia d'Oran, représenté par son conseil d'administration, devrait avoir lieu avant le 5 janvier prochain. Certains dirigeants s'empressent de signer le contrat avec l'espoir d'avoir des postes au sein de l'administration. D'ailleurs, une quête de pouvoir sans merci est déclenchée en catimini entre certains responsables du club.