Belakhdar et Maroci toujours en solo Belakhdar : «Je vais mieux» Voilà, donc, une nouvelle histoire d'escroquerie ! Oui, c'est le cas de le dire puisqu'elle n'est pas une première du genre dont a été victime la JSK. L'attaquant Moisés Elie n'aura finalement séjourné qu'une seule nuitée à Boumerdès avant qu'il ne soit informé de son renvoi définitif. Pourtant la veille, il s'est permis le luxe de se faire prendre en photo avec le doyen des présidents et entre ses mains le maillot le plus célèbre d'Afrique. Cette nouvelle affaire ne devrait pas passer sous silence car il y va de l'intérêt de la JSK et de la balle ronde nationale en général. Ces joueurs africains qui se jouent de tout un peuple pour une histoire de sous. Ils viennent tous d'Afrique à la recherche d'une passerelle vers le Vieux Continent et c'est une évidence. Et dire que par le passé des talents ont joué en Algérie ! De la trempe de Dabo, Coulibaly, Diallo, pour ne citer que ceux là, ces joueurs rares ne courent plus les rues malheureusement. Après quelques investigations et autres renseignements recueillis auprès de quelques spécialistes en matière de transferts de joueurs, on aura découvert plusieurs non-dits de ce jeune Ivoirien qui allait porter le maillot de la JSK pour deux ans. Les vidéos sont d'un autre compatriote qui est international au Liban D'abord, ce qui aura attiré l'attention de tous les observateurs au départ sont les vidéos que le joueur et son agent ont transmises au club kabyle dont quelques-unes ont fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques jours. On pouvait voir sur une de ces vidéos un joueur qui descendait du bus de la sélection locale ivoirienne ; il s'est avéré qu'il ne s'agit pas de Moisés Elie. Mais un fait encore plus grave, il s'est fait passer pour un compatriote qui a pour nom Tizane Kone, un international ivoirien qui évolue actuellement au Liban. Selon une source digne de foi, le concerné est décidé à déposer plainte contre Moisés pour utilisation frauduleuse de ses vidéos. Il est né en 1988 et non en 1992, comme il l'a dit à la JSK L'autre fait qui mérite d'être signalé est la date de naissance de l'Ivoirien Elie Moisés. Ce joueur a informé les Kabyles qu'il est né le 1er janvier 1992 alors qu'en vérité, il est né quatre ans plus tôt c'est-à-dire en 1988. Selon un agent algérien qui a pour habitude de faire des transferts à travers le continent, les responsables de nos clubs doivent faire attention aux dates de naissance, notamment lorsqu'elles sont annoncées entre le 31 décembre et le 1er janvier. Notre interlocuteur nous a expliqué que souvent ces joueurs modifient leurs dates de naissance et, en Afrique, il est difficile de contrôler. Son manager a déjà proposé Foui Aguidé et Bobley Anderson à la JSK Comment est-il arrivé jusqu'à la JSK alors qu'il était renvoyé de l'EST un peu plus d'une année plus tôt ? C'est la question que de nombreux observateurs ont posée dans la journée d'hier en apprenant toute la vérité sur le joueur. En effet, on a appris que l'agent du joueur jouit d'une confiance totale de la part du président Mohand Cherif Hannachi d'autant plus que c'est toujours lui qui a proposé, par le passé, les services des attaquants Foué Aguidé et Bobley Anderson qui n'ont malheureusement jamais rallié la JSK. Il n'a joué qu'une seule mi-temps en amicale face à la JSMB en 2011 Comme tout le monde le sait, Moisés a été faire des essais en Tunisie. L'entraîneur de l'EST, Nabil Maâloul, a présenté des excuses publiques à son entourage en ramenant l'Ivoirien. Il a clairement dit qu'il a été piégé par des vidéos montées. D'ailleurs, on aura vite compris que Moisés n'a joué qu'une seule mi-temps en amicale face à la JSMB, qui a effectué son stage estival en Tunisie. L'espace de 45 min seulement Maâloul a déduit que Moisés n'a rien avoir avec le football. Il a été interdit d'entraînement hier Après s'être rendu compte qu'il n'est pas à la hauteur de porter l'un des plus prestigieux maillots du continent, le jeune Ivoirien Moisés a été interdit d'entraînement hier matin. Peu avant midi, il aurait eu une brève discussion avec le duo Sandjak-Amrouche, puis il devait rassembler ses effets personnels et quitter le lieu de regroupement de l'équipe. Moisés est comme un joueur grillé. En Algérie, il n'avait qu'une seule destination : l'aéroport international pour embarquer sur le premier vol. ---------------------- Belakhdar et Maroci toujours en solo Tous les deux blessés, le milieu récupérateur Tayeb Maroci et le milieu de terrain offensif Fayçal Belakhdar n'ont toujours pas été autorisés à réintégrer le groupe. Depuis l'entame du stage de préparation qui se déroule à Boumerdès, les deux joueurs ne travaillent qu'ensemble en marge du groupe. Depuis le retour de Guillou, qui a été autorisé à faire l'impasse sur les deux premiers jours du stage, les deux éléments se donnent vraiment à fond. D'ailleurs, ils ont travaillé pendant presque deux heures lors de la séance d'entraînement d'hier matin. Malgré le fait qu'ils se sentent aptes à rechausser leurs crampons, Guillou n'a pas encore décidé de leur donner le feu vert pour reprendre. D'après ce que nous avons su, les deux Kabyles ne tarderont pas à s'entraîner avec leurs coéquipiers du moment qu'ils commencent petit à petit à retaper dans un ballon. Ils pourraient être ménagés contre Boumerdès Après quatre jours de préparation, la JSK livrera son premier match amical, demain après-midi, contre le RC Boumerdès. Cette rencontre, qui sera l'occasion pour le staff technique de superviser les nouvelles recrues, à l'image de Bouchouk, de Maïza et de Boulaïnceur, pourrait observer l'absence des deux blessés, Maroci et Belakhdar, qui suivent toujours un programme spécifique sous la houlette de Guillou. Le peu que l'on puisse dire est que les deux milieux de terrain seront opérationnels avant le match face à l'USMH, prévu le 15 janvier prochain. Belakhdar : «Je vais mieux» Approché par nos soins à l'issue de la séance matinale, Belakhdar est optimiste pour revenir dans les plus brefs délais sur les terrains. Il nous dira : «Sincèrement, je ne ressens plus aucune douleur. Je suis pratiquement prêt à rechausser mes crampons. Seulement, je dois d'abord avoir le feu vert du staff médical. Je ne sais pas encore si je jouerai contre Boumerdès demain, mais le plus important est que je serai d'attaque contre l'USMH.»