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La multiplication des matches a exténué les joueurs tunisiens
Publié dans Le Buteur le 19 - 01 - 2013

Derraji : «Le match contre l'Algérie est important, mais pas décisif.»
Pour préparer la Coupe d'Afrique des nations, le sélectionneur de la Tunisie, Sami Trabelsi, a préconisé des stages continus ponctués de matches amicaux. Ainsi, la sélection tunisienne est l'une des rares équipes participant à la CAN-2013 à avoir disputé quatre rencontres amicales de préparation en l'espace d'une quinzaine de jours. Or, les piètres résultats obtenus (une seule victoire face à l'Irak, deux nuls peu flatteurs devant l'Ethiopie et le Gabon et une défaite déroutante contre le Ghana) font grincer les dents en Tunisie et même dans le groupe des joueurs, à tel point que le choix du sélectionneur est plus ou moins contesté.
Les problèmes psychologiques évoqués par Abdennour en disent lent
Quand on voit que même des joueurs, à l'exemple du défenseur central Aymen Abdennour, parlent de problèmes psychologiques parmi les joueurs et de saturation mentale, c'est que le mal est assez profond. Cela amène tout de suite les analystes à faire le lien avec le rythme soutenu imposé aux joueurs avec trois stages dans des villes et pays différents (à Abu Dhabi, à Doha, puis à Dubaï) avec tout ce que la multiplication des matches, des entraînements et des voyages induit comme fatigue accumulée.
Le décès de Ouartani a exacerbé la frustration des joueurs
Quand on sait, en plus, que les joueurs tunisiens locaux (la majorité dans le groupe des convoqués) n'ont pas pris de vacances d'hiver puisque le stage a débuté le 26 décembre, on comprend que la frustration est grande chez certains d'entre eux. Une frustration exacerbée par le refus du Trabelsi de laisser quelques joueurs effectuer un rapide aller-retour vers Tunis afin d'assister à l'enterrement de l'ancien joueur du Club Africain et ancien international, Lassaâd Ouartani, décédé brutalement le 4 janvier dans un accident de la circulation.
Résultats mitigés, moral en berne
Alors que les matches amicaux sont censés régler les automatismes d'une équipe et remonter le moral de ses joueurs, ces deux objectifs ne semblent pas atteints côté tunisien puisque le jeu pratiqué, au-delà des résultats à proprement dit, a peu convaincu les observateurs, ce qui s'est répercuté sur le moral de la troupe. D'habitude loquaces et coopérateurs avec les médias, les joueurs tunisiens sont devenus moins communicatifs et c'est là un signe de manque de confiance.
Halilhodzic avait parlé du danger de ne pas effectuer de coupure
C'est Vahid halilhodzic qui doit rire sous cape. Critiqué à demi-mots sur son choix de ne débuter le stage compétitif que le 2 janvier et de ne disputer que deux matches amicaux, dont un face à une équipe de club, il avait rétorqué, lors de la conférence de presse qu'il avait animée à Sidi-Moussa le jour du départ de la délégation pour l'Afrique du Sud, que le plan de préparation de Trabelsi pouvait réussir comme il pouvait échouer, surtout qu'un joueur «a besoin d'une coupure ne serait-ce que pour s'aérer l'esprit». Ce n'est pas pour autant qu'on doit enterrer cette équipe trop vite. La seule vérité est celle du terrain et, surtout, celle des matches officielles. Les Tunisiens peuvent se rebiffer, surtout si les Algériens commettraient l'erreur de les prendre de haut.
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Tarek Dhiab attend un faux pas pour l'achever
Trabelsi sommé d'aller aux quarts de finale au minimum
Sami Trabelsi est dans le collimateur de la Fédération tunisienne de football. Le sélectionneur de la Tunisie, pour avoir eu carte blanche afin de mener la préparation de la sélection pour la CAN-2013 comme il l'entendait, est tenu par des résultats. L'objectif a été affirmé et même réitéré avant-hier : passer aux quarts de finale comme «service minimum». Pour une sélection qui était parvenue à ce stade de la compétition lors de la dernière édition, c'est la moindre des choses, assure-t-on.
Dhiab ne lui pardonne toujours pas d'être allé aux Emirats en plus du Qatar
Les résultats mitigés des matches de préparation disputés durant la préparation ne plaident pas en faveur de Trabelsi. Un homme - et pas le premier venu - l'a pour cible et n'attend qu'un faux pas pour l'achever : Tarek Dhiab. Pas seulement Dhiab l'ancien international et capitaine de la Tunisie au Mondial-78, légende vivante du football dans le pays et voix respectée et écoutée dans le pays et même ailleurs, mais aussi et surtout Dhiab, le ministre actuel de la Jeunesse et des Sports, qui ne veut pas que les deniers de l'Etat soient dilapidés dans des stages et des déplacements fastidieux. Il avait d'ailleurs clairement exprimé son opposition à faire des stages dans deux pays différents, estimant que Doha renferme des infrastructures suffisantes pour effectuer une préparation de haut niveau sans être obligé d'aller à Abu Dhabi et Doha.
Belkhiria : «Tous les moyens ont été mis à sa disposition»
En se soumettant à tous les desiderata du sélectionneur tunisien, la fédération a risqué un conflit ouvert avec le ministère. Or, il est clair que ce n'est pas un blanc-seing qui lui a été signé. Le manager de la sélection, Chihab Belkhiria, a été très clair dans des déclarations qu'il nous a faites avant l'arrivée de la délégation tunisienne en Afrique du Sud : «D'un point de vue administratif et logistique, tout a été fait selon les normes. Maintenant, sur le plan technique, seul le sélectionneur peut s'exprimer. Ce que je peux vous dire, c'est que la Fédération tunisienne de football a mis tous les moyens à sa disposition pour qu'il prépare la CAN dans les meilleures conditions. Nous avons ramené quatre matches amicaux avec des sélections de valeur (Irak, Ethiopie, Gabon et Ghana). Tout ce qui a été demandé de nous, responsables, a été réalisé.»
«C'est à lui de jouer à présent»
Une manière indirecte de mettre la pression sur le coach, surtout quand il affirme que «Sami Trabelsi sait pertinemment que nous lui avons donné tout ce qu'il cherchait. A présent, c'est à lui de jouer en préparant le plan de jeu qui lui permettra de battre ses adversaires». Et d'ajouter : «L'objectif tracé est très clair : passer le premier tour. Certes, nos ambitions sont plus grandes, mais il faut déjà se qualifier aux quarts de finale et, après, il y aura d'autres calculs.» En plus clair, la menace d'un limogeage guette le sélectionneur de la Tunisie dans le cas d'un manquement aux objectifs tracés.
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L'entraînement sous une forte pluie
La sélection tunisienne, qui est à pied d'œuvre ici à Rustenburg, s'est entraînée hier sous une forte pluie sur le terrain du stade Olympien-Stadium. Cette séance, qui s'est déroulée en présence du président de la Fédération tunisienne de football, a commencé vers 18h30. L'entraîneur Sami Trabelsi a laissé ouverte cette séance à la presse, le temps d'une demi-heure, avant de nous demander de quitter les lieux pour entamer le travail tactique.
Aucun blessé à signaler
Pour cette séance d'hier, le groupe tunisien s'est entraîné au grand complet. En dépit de la mise à l'écart du médecin de l'équipe et d'un des kinés de la sélection, l'infirmerie tunisienne est vide.
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Derraji : «Le match contre l'Algérie est important, mais pas décisif»
Le meneur de jeu de la sélection tunisienne, Oussama Derraji, est la star de l'équipe. Il n'aime pas trop s'exprimer dans les médias, mais il nous a fait une exception vu que nous avons eu l'occasion de travailler avec lui par le passé.
Bonjour, Oussama. Peut-on prendre un peu de votre temps ?
Oh, mais que faites-vous ici ? (Il nous a reconnus)... Vous êtes venu nous espionner, n'est-ce pas (rires) ? OK, je vais répondre à vos questions, mais brièvement car on nous a demandé de monter directement dans le bus sans parler aux médias (entretien réalisé à l'arrivée de la délégation tunisienne à l'aéroport de Johannesburg, ndlr).
Quelques jours seulement nous séparent de votre entrée en lice dans la CAN-2013. Etes-vous prêts ?
Je pense que nous avons atteint un niveau avancé dans notre préparation, surtout avec la réalisation de plusieurs stages entre les Emirats arabes unis et le Qatar. Cela nous a été très bénéfique. Il nous reste quelques jours que nous consacrerons à nous adapter au climat et à l'environnement.
Pensez-vous que votre arrivée en Afrique du Sud à cinq jours seulement du début de la compétition vous sera préjudiciable, sachant que la sélection algérienne s'y trouve depuis le 4 janvier ?
Non, cela n'a pas trop d'importance parce que nous nous sommes préparés, de notre côté, dans de très bonnes conditions, similaires à celles qui règnent en Afrique du Sud.
Quelle appréciation faites-vous des quatre matches amicaux que vous avez disputés ?
Ce sont de simples rencontres de préparation dont les résultats ne sont pas le paramètre le plus important et sur lesquels il ne faut pas nous juger. Le coach a voulu tester l'état physique des joueurs et, El Hamdoullah, ceux qui ont regardé nos matches ont relevé une amélioration et c'est le plus important. Je suis sûr que nous serons encore meilleurs avec le début de la compétition.
Parlez-vous entre vous, joueurs, du match face à l'Algérie ?
C'est clair ! Cependant, nous ne pensons pas uniquement au match de l'Algérie. Nous pensons également aux deux autres rencontres face à la Côte d'Ivoire et le Togo. A mon avis, la qualification se jouera sur trois matches. Il est impossible de se qualifier en gagnant un seul match et en perdant les deux autres.
Partagez-vous l'avis de ceux qui disent que le match sera décisif ?
Décisif, c'est trop dire. Le match sera très important pour les deux équipes, mais il est clair que celui qui gagnera sera dans une position plus confortable sur le plan psychologique afin de bien poursuivre le parcours. Le perdant, quant à lui, sera soumis à une forte pression lors de son deuxième match.
Vous avez joué plusieurs matches contre des Algériens. Quels souvenirs en gardez-vous ?
J'ai affronté des équipes algériennes tellement de fois que je ne me rappelle pas de toutes les rencontres. Je sais seulement que j'ai affronté l'ES Sétif à plusieurs reprises.
Y a-t-il un joueur algérien qui vous plaît ou qui a attiré votre attention au cours d'un match ?
Nombreux sont les joueurs algériens qui m'ont plus, mais je ne peux pas vous citer un nom précis. Ce qui est certain, c'est que le footballeur algérien est reconnu pour ses grandes qualités techniques et je ne serais pas celui qui dira le contraire.
Un pronostic pour le match du 22 janvier ?
Je ne sais pas. J'espère seulement que la Tunisie et l'Algérie se qualifient ensemble pour les quarts de finale, inch'Allah.
Dites-vous cela parce que vous avez des origines algériennes ?
Non, pas forcément. Je le dis parce que nous sommes avant tout des frères.


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