Le faire contre Chelsea, c'est exceptionnel, j'ai un peu de mal à réaliser, s'est réjoui le milieu français après la rencontre, dans des propos relayés par L'Equipe. Je vais savourer. Auteur d'une performance de haute volée face à Chelsea samedi après-midi pour ses débuts à St James Park sous le maillot de Newcastle, Moussa Sissoko ne réalise pas encore la portée de sa prestation. «Le faire contre Chelsea, c'est exceptionnel, j'ai un peu de mal à réaliser, s'est réjoui le milieu français après la rencontre, dans des propos relayés par L'Equipe. Je vais savourer. Je suis tombé dans un groupe de joueurs fantastiques où j'ai été intégré tout de suite.» Et il n'aura pas mis longtemps à s'offrir les faveurs du connaisseur public de St James Park qui scandait après son doublé «He is magic, Sissoko, don't you know ?» (Vous ne saviez pas que Sissoko était magique). L'international français ne pouvait rêver meilleur début notamment devant Rafael Benitez qui avait tenté en 2007 de recruter le jeune Sissoko, tout juste débutant à Toulouse, lorsque le technicien espagnol était le manager de Liverpool. Une véritable performance de l'ancien Toulousain, qui se passe d'ailleurs de commentaires comme l'explique son entraîneur Alan Pardew au micro de la BBC : «Je n'ai pas besoin de dire quoi que ce soit à son sujet, sa performance parle d'elle-même. Je me souviens, je le supervisais à l'époque où il jouait à Toulouse et j'espérais en faire l'un de nos membres rapidement. C'est une bonne chose qu'il soit là».