Medane : «Les auteurs des écarts disciplinaires doivent être sévèrement sanctionnés» Belkalem depuis 48 heures à Doha La JSK qui réalise, depuis quelques semaines, des résultats positifs qui l'ont éloignée de la zone rouge, vit depuis quelques jours une crise inattendue. Il s'agit, comme tout le monde le sait, de la colère de certains joueurs dont deux au juste qui sont montés au créneau en dénonçant la manière de gérer le groupe par le premier responsable technique, Nasser Sandjak. Ce dernier, qui aura selon son entourage, trouvé l'équipe type pour continuer la saison et permettre à la JSK de se hisser en haut du tableau, est contesté par les joueurs qui ne jouent pas. Cette grogne du vestiaire risque bien de porter un sale coup au moral du groupe, si un dénouement de la crise n'est pas prévu. La JSK, qui a consolidé sa position à la septième place à la faveur du succès obtenu face à l'USMA, et qui a bénéficié de deux semaines pour se préparer pour la suite, devra croiser le fer avec trois grosses formations toutes classées en haut du tableau respectivement le CRB, le CSC et le MCA, pour ne citer que les trois prochaines sorties des Canaris qui nécessiteront à coup sûr une concentration maximale mais, surtout, une sérénité totale si l'on ne veut pas revenir à la case de départ. Tout a commencé avec l'axial Maïza Si, jusqu'à la semaine dernière, tout semblait bien pour le coach Sandjak, qui s'est réjoui du retour de sa paire internationale qui lui permet de recomposer sa défense et reprendre la compétition avec des résultats probants, l'incident causé par Maïza qui a refusé de figurer dans les 18 face à l'USMA a provoqué la cassure entre le coach et son joueur. Cet incident n'est pas resté sans provoquer un mouvement de panique à la maison kabyle et qui, heureusement, n'a pas atteint les joueurs qui ont bien réagi en battant la « Dream Team ». Le coach Sandjak n'est pas allé par trente-six chemins pour annoncer que son joueur Maïza, qui n'avait pas le droit de discuter ses choix, sera sévèrement sanctionné. Après Bellakhdar, à qui le tour ? Moins de vingt-quatre heures après l'incident causé par l'axial kabyle, Adel Maïza, que Sandjak n'avait pas encore traité, le temps de jouer le match de l'USMA aussi capital, voilà qu'un autre joueur se distingue par un autre écart disciplinaire. Lui, c'est le milieu de terrain Bellakhdar qui a quitté le terrain avant même le coup de sifflet final en contestant les changements opérés par son coach. Deux dossiers qui viennent au moment où l'équipe retrouve la joie de vaincre mais qu'il faudra traiter en urgence afin d'éviter que l'épidémie ne gagne d'autres éléments, car cela coûterait beaucoup à la JSK à huit journée de la fin de la saison. Sandjak persiste et signe : « Je suis le maître à bord » Pour sa part, l'entraîneur en chef des Canaris reste serein et lucide. Pour lui, ces deux écarts de discipline seront confiés à la direction laquelle, selon ses propos tenus en fin de match, est habilitée à prendre les mesures qui s'imposent. Pour lui, et ce n'est qu'un rappel qu'il a fait, dès lors qu'il avait déjà annoncé sur ces mêmes colonnes, qu'il est hors de question qu'un joueur vienne lui dicter ce qu'il doit faire ou plutôt discuter ses choix : « Je suis l'entraîneur en chef et j'assume pleinement mes responsabilités. Je suis le seul maître à bord et il est de mon ressort seulement de décider qui doit jouer et qui doit rester sur le banc. » Réunion Sandjak–joueurs ce matin C'est aujourd'hui, à l'occasion de la reprise des entraînements, que l'entraîneur en chef, Nasser Sandjak, réunira ses joueurs afin de revenir sur les deux derniers incidents qui ont entaché la semaine dernière. On croit savoir que Sandjak, qui ne souhaite pas faire passer ces deux actes sous silence, reviendra à la charge et demandera aux joueurs de respecter ses choix et ne jamais les discuter. Reste seulement à savoir s'il saura maîtriser cette colère de certains éléments et, par la même, permettre à l'équipe de reprendre son travail dans la tranquillité. Medane : «Les auteurs des écarts disciplinaires doivent être sévèrement sanctionnés» L'ancien international de la JSK et ex-dirigeant, Hakim Medane, qui intervenait en sa qualité de consultant à Canal Algérie, a évoqué les deux derniers incidents qui sont survenus, l'un la veille du match de l'USMA, et l'autre à la fin de la partie en regrettant d'emblée ce qui est arrivé et qui, selon lui, est inadmissible, tout en déclarant que les auteurs doivent être sévèrement sanctionnés. A ce propos, il dira : « D'abord, je tiens à souligner que de tels incidents ne devraient pas se produire dans un match ou bien avant. L'entraîneur est le seul à décider de ses choix et tout un chacun est tenu de les respecter. A mon sens, il ne faudrait pas faire passer ces deux gestes sous silence et des sanctions sévères doivent être prononcées. » « C'est un manque de respect aux autres joueurs » L'ancien Canari, Hakim Medane, ira encore plus loin dans son analyse de ces deux écarts de discipline causés par Maïza et Bellakhdar, en déclarant : « Discuter les choix du coach ou refuser carrément de jouer, si l'on n'est pas retenu dans le onze, est à mon sens un manque de respect aux autres joueurs. L'équipe est formée de plus de 18 joueurs et tous ont le droit de jouer. Il n'y a que onze joueurs que l'entraîneur dégage pour le match. Tout le monde travaille dans la semaine pour le même objectif et seul l'entraîneur est le mieux placé pour décider. » Belkalem depuis 48 heures à Doha Juste à la fin du clasico contre l'USM Alger, remporté par les Kabyles avec la plus petite des marges, l'international Essaïd Belkalem s'est directement envolé à destination du Qatar, plus exactement à Doha. Lorsque nous avons cherché en connaître la raison, nous avons appris que le défenseur de la JSK s'est déplacé à Aspitar. Cette visite ne rentre pas dans le cadre des soins du moment que le joueur ne souffre d'aucune blessure, mais d'après les échos qui nous sont parvenus, Belkalem avait un contrôle à effectuer. Comme tout le monde le sait, Kalou souffrait d'une pubalgie qui l'a privé de la compétition pendant plus de neuf mois. Il sera absent à la reprise Comme il se trouve à Doha depuis 48 heures, Essaïd Belkalem ratera officiellement la reprise des entraînements prévue aujourd'hui. Selon nos informations, le joueur rentrera au pays avant la fin de semaine. La prime de l'USMA doublée Les Canaris, qui ont décroché samedi dernier une précieuse victoire face à l'USMA, laquelle a permis au club kabyle de se consolider au milieu du tableau en attendant, bien sûr, de gagner d'autres matches, seront bien récompensés par la direction du club. Selon une source crédible, le président Mohand Cherif Hannachi ainsi que l'ensemble des membres du CA, ont décidé de doubler la prime de la victoire en accordant aux joueurs 10 millions de centimes chacun. Cette prime, ajoute notre source, est amplement méritée au vu de tout ce qu'ont montré les joueurs sur le terrain et qui ont réussi à redonner confiance au public venu très nombreux. Toutes les précédentes primes seront perçues cette semaine Toujours dans le même sens, nous avons appris que les primes de matches non encore perçues seront versées dans les comptes des joueurs avant la fin du mois de février en cours. En procédant ainsi, les responsables veulent maintenir cette bonne dynamique et motiver davantage les joueurs appelés à redoubler d'efforts pour se hisser en haut du tableau et, pourquoi pas, ne pas terminer sur le podium. Reprise aujourd'hui à 10h Après avoir bénéficié de deux jours de repos bien mérités, au lendemain de l'éclatante victoire face à l'USMA, les Canaris reprendront le chemin des entraînements aujourd'hui à partir de 10 h. Le staff technique kabyle aura devant lui deux semaines pour préparer son équipe à la suite du parcours, à commencer par le déplacement au CRB le 9 mars prochain. Le gros risque pris avec Maroci ! Tout le monde sait que le milieu de terrain récupérateur, Tayeb Maroci, ne devait pas jouer le dernier match face à l'USMA pour cause de blessure. Pis encore, le joueur ne devait même pas être retenu dans la liste des 18. Or, avec l'incident de Maïza qui a claqué la porte, Sandjak a fait appel aux services de Maroci qu'il a aligné forcément en seconde période, après la sortie de Ziad pour blessure. Ainsi, la participation de Maroci ne serait-ce que pour les toutes dernières minutes n'est pas restée sans lui faire revenir les douleurs. Sa participation face à l'USMA est un gros risque pris avec la santé du joueur, qui devra se forcer au repos en extrême urgence, s'il ne souhaite pas voir sa santé se dégrader. Selon nos informations, le joueur ne reprendra pas de si tôt les entraînements et attendra le feu vert du staff médical.