Saïda n'est pas sorti de l'auberge Le faux pas face au MOC a laissé beaucoup de regrets au sein de cette équipe de Saïda et en premier, le président du club, Kiour Mohamed, qui nous a déclaré que cette équipe de Saïda n'est pas encore à l'abri et est en danger. Il reste juste cinq matchs à jouer et le maintien n'est pas encore assuré : «Ce faux pas est venu au mauvais moment et on aurait espéré gagner cette rencontre pour se rassurer et continuer le reste du parcours dans une grande sérénité. Ce match nul nous a remit à la case départ. Cela nous oblige à redoubler les efforts afin de sortir le club de cette crise, mais pour y arriver, on doit mettre la main dans la main pour sauver le club.»
Tout le monde doit s'y mettre pour sauver le club Après ce match nul, le président par intérim Kiour Mohamed s'est retrouvé dans une situation délicate, car le club est entré dans la liste des équipes qui sont en danger et peuvent être reléguer à la fin de saison. Depuis son installation, Kiour n'a pas cessé de demander de l'aide surtout de la part des membres du conseil d'administration et tous les amoureux du club. Mais il n'a pas reçu le moindre écho : «Avant mon installation, tout le monde m'a promis de m'aider dans ma tâche. J'ai fait de mon mieux et le MCS a réussi à redresser la barre mais ce n'est pas suffisant pour le moment et l'équipe doit faire un parcours de champion pour arriver à sauver sa saison. Tout seul, je ne je ne peux pas et j'ai besoin d'aide de tout le monde, et ceux qui m'ont promis de l'aide, c'est le moment de venir pour que le MCS se maintienne en Ligue deux. Tout le monde doit s'y mettre et une personne toute seule ne pourra jamais y arriver.» L'équipe appartient à toute une wilaya Le président du MCS été très affecté par le faux pas et surtout de voir qu'il était tout seul à gérer ce club, lui qui est venu juste pour sauver le club et pour une période bien déterminée : «Si j'ai accepte d'être le président par intérim, c'est par amour au club. Depuis ? j'ai délaissé mes affaires et ma famille et au fil des jours je me senS tout seul dans cette mission. Le MCS ne m'appartient pas c'est le symbole de toute une wilaya et si j'ai fait des sacrifices, tout le monde devra le faire pour l'intérêt du club et de le sauver. C'est le moment de venir à l'aide de cette équipe afin de la sauver, et moi tout seul, c'est une mission impossible.» Le MCS n'est pas un feuilleton de télévision Kiour Mohamed était très affecté de constater que la plupart des gens à Saïda sont inconscients de la situation du club et ne réagissent pas pour aider cette équipe : «Depuis le début de saison, le MCS traverse une grave crise sur le plan du recrutement, des résultats et financiers. Si j'ai accepté cette mission de remplacer Khaldi, qui a démissionné, c'est par amour au club et j'ai fait des sacrifices sur tous les plans. Les gens et les responsables sont inconscients de cette situation et ils sont en train de regarder le club mourir. Comme si le MCS était un feuilleton télévisé et on attend la fin de cette série. Je leur dirais que le MCS est un club qui a donné des dizaines de martyrs à la Révolution algérienne et il a une grande histoire, et vous n'avez pas le droit de l'abandonner.» Si ça continue comme ça, je jetterai l'éponge ! Le président du MCS était très furieux de voir qu'il est tout seul à gérer le club sur tous les plans, et cette situation ne pourra pas continuer comme ça : «Depuis mon installation, tout le monde s'est sauvé à part deux ou trois membres et les autres je ne les vois pas. Ils viennent des fois juste le jour du match et après, je suis tout seul et le club comme le MCS ne pourra pas fonctionner avec une seule personne. L'équipe a besoin de tout le monde et d'ici quelques jours, si la situation ne s'améliore pas et si je ne reçois pas de l'aide de la part des membres du conseil d'administration et de tous les amoureux du MCS , je vais jeter l'éponge. Ce n'est pas une menace mais c'est mon dernier mot, car je ne peux plus gérer l'équipe tout seul et d'être au four et au moulin, plus les tracasseries administratives et même les problèmes de l'équipe et des joueurs me tombent sur la tête. Je pense aux prochaines rencontres et préparer les déplacements tout seul, c'est trop. Je n'en peux plus. Que personne ne vienne après me blâmer car on m'a laissé tout seul.» ---------------- Saïda n'est pas sorti de l'auberge Tout était réuni pour que le MCS fasse un grand match contre le MOC et renouer avec la victoire après sa défaite contre le MSPB du moment que les Saïdis jouaient chez eux et devant leur public. Les dirigeants du club ont mis tout les moyens pour que leur équipe arrache ces trois précieux points du succès qui permettrait à ce club de sauver sa saison. Enfin de compte, c'est un autre scénario sur le stade 13-Avril 1958 puisqu'il y avait une MCS méconnaissable sur tous les plans. Les camarades de Aouameur non pas saisi cette occasion pour renouer avec la victiore et mettre fin au suspense qui dure depuis plusieurs matchs. Avec ce faux pas à domicile, le MCS n'est pas sorti de l'auberge et la situation sera de plus en plus difficile pour ce club pour son maintien. Le fait de perdre des précieux points à domicile n'est pas du tout rassurant pour les Saïdis. Le maintien passe par des résultats en déplacement Le MCS a perdu deux précieux points chez lui et devants on public, un faux pas qui n'était pas du tout attendu pour les dirigeants et les supporters de cette équipe de Saïda. Avec cet échec, les Cheraitia et Cie se sont compliqué l'existence du moment que ce faux pas a remis tout en cause au sein de cette équipe de Saïda qui devra se racheter lors des prochaines confortations. Afin d'éviter toute mauvaise surprise à la fin de saison, elle devra tout d'abord reste intraitable chez elle et elle n'é plus le droit à l'erreur. Ce maintien ne viendra seulement qu'avec un sans- faute à Saïda du moment que les Saïdis devraient aller chercher des précieux points en dehors de leur base. Cela ne sera pas une mince affaire pour les Bouhada et Cie vu la prestation de ces derniers lors des matchs précédents et la mission sera sûrement délicate, sauf un sursaut d'orgueil de la part des joueurs lors des cinq prochains matchs.