Sandjak : «Je n'avais personne à mes côtés depuis janvier» Avec tout ce que la JSK traverse ces derniers temps, le président Hannachi a déclaré publiquement qu'il était fatigué et qu'il ne pouvait plus continuer : «C'est bon, je suis fatigué et je ne peux plus continuer. J'ai beaucoup donné à la JSK, mais je suis malade. Que tout le monde sache que je resterai toujours derrière l'équipe, même si je ne suis plus le président de la JSK. Je ne la laisserai jamais tomber.» «Boukhari et Idrés sont les plus qualifiés pour me remplacer» Dans le cas où le président Hannachi quitterait la présidence de la JSK, il demandera à Boukhari et Idrés de le remplacer. Selon lui, ces deux hommes, qui connaissent parfaitement le club, sont les plus aptes à prendre le relais : «Boukhari et Idrés sont les plus aptes à me remplacer.» «Les entraînements se déroulent dans de meilleures conditions» Avant de conclure, le chairman kabyle a encensé Arezki Amrouche qui assurera le rôle d'entraîneur en chef par intérim jusqu'à la fin de la saison : «Les entraînements se déroulent dans de meilleures conditions. Amrouche, qui connaît bien le groupe, n'aura aucune difficulté à maîtriser tout le monde. Il nous reste encore cinq matchs à livrer, il faudra qu'on soit à la hauteur.» «Je n'ai plus adressé la parole à Sandjak durant deux mois» Comme l'a déclaré déjà Sandjak, il n'a pas eu l'occasion de rencontrer son président depuis très longtemps. Le président kabyle a affirmé, hier, n'avoir plus vu son entraîneur depuis environ deux mois : «Je n'ai pas rencontré Sandjak depuis deux mois. Je le redis encore une fois, il accordait beaucoup de repos aux joueurs.» La direction de la JSK, et comme tout le monde le sait, a souvent reproché à Sandjak le fait d'accorder aux joueurs 48 heures de repos. Malgré l'explication que Sandjak nous a donnée lors de la conférence de presse, Hannachi persiste à dire : «Je le redis encore une fois, il accordait beaucoup de repos aux joueurs. Je n'avais jamais vu ça.» «Il ne pouvait plus gérer son groupe» Depuis la nomination de Sandjak à la tête de l'équipe, plusieurs cas d'indiscipline ont été signalés auprès de la direction de la JSK. Après l'affaire Bellakhdar et Maïza, l'arrière gauche Mekaoui et le défenseur Khelili se sont violemment accrochés en plein entraînement. selon Hannachi, le seul responsable de ces dérapages n'est autre que Sandjak qui ne pouvait plus gérer convenablement son groupe : «Nasser Sandjak ne pouvait plus gérer son groupe. Il ne pouvait plus maîtriser son équipe. Cela a provoqué plusieurs cas d'indiscipline enregistrés au cours de ces dernières semaines.» «On n'a jamais évoqué le sujet du futur entraîneur» Au lendemain du limogeage de Nasser Sandjak, plusieurs entraîneurs ont été proposés au président Hannachi, entre autres l'ex-coach, Alain Geiger. Profitant de son passage en direct à la radio, le premier responsable de la JSK dira : «Une fois qu'on s'est séparé de Sandjak, je me suis réuni avec les membres du conseil d'administration pour parler de l'avenir de l'équipe. Mais en aucun cas, nous n'avons parlé d'un nouvel entraîneur. Amrouche terminera la saison, après on verra.» «Avec l'ouverture du capital, la JSK pourrait recruter un entraîneur de la trempe de Lemerre» Les supporters de la JSK rêvent encore d'une équipe qui domine le championnat national et retrouve les compétitions continentales. Seulement, pour y arriver, il faudra d'abord un bon entraîneur, capable d'atteindre les objectifs du club. Selon Hannachi, avec l'ouverture du capital, la JSK pourrait recruter un grand entraîneur : «Avec l'ouverture du capital, la JSK pourrait recruter un entraîneur de la trempe de Roger Lemerre. De l'avis de tout le monde, il est temps pour le club de retrouver son lustre d'antan.» «On a dépensé 1,7 milliard pour régulariser tout le monde» Il y a quelque temps, nous avons rapporté dans ces mêmes colonnes que les joueurs de la JSK devaient percevoir leur dû après le match contre le CRB. Seulement, aucun d'entre eux n'a touché le moindre centime, jusqu'à la veille du match face au CSC. Selon le président Hannachi, le club a déjà dépensé 1,7 milliard pour régulariser tout le monde : «On a dépensé 1,7 milliard pour régulariser tout le monde. Aujourd'hui, mis à part les deux mois de salaire que les joueurs devraient toucher prochainement, le club n'est pas endetté.» --------- Hannachi présent à l'entraînement d'hier C'est ce qui s'appelle du tac au tac ! Aussitôt Sandjak limogé de son poste d'entraîneur en chef, le président Moh Cherif Hannachi refait son apparition aux entraînements. Après une éclipse de plusieurs semaines, le boss kabyle était de retour hier matin où il a suivi l'intégralité de l'entraînement à partir de la ligne de touche. Beaucoup pensent que la présence de Hannachi révèle une fois de plus tout le désaccord qu'il y avait entre lui et Sandjak. D'ailleurs, le désormais ex-entraîneur de la JSK a déclaré que cela fait 3 mois qu'il n'a pas rencontré Hannachi, ni au bureau ni aux entraînements. Les proches du boss nous ont fait savoir que Moh Cherif Hannachi sera de plus en plus proche de l'équipe pour ce qui reste des 5 derniers matchs du championnat, puisqu'il sera présent chaque jour à l'entraînement aux côtés de ses joueurs. ------------ Sandjak : «Je n'avais personne à mes côtés depuis janvier» Après Hannachi, c'était au tour de Nasser Sandjak d'intervenir en direct sur radio Chaîne III. L'ex-sélectionneur des Verts s'est plaint, dans un premier temps, d'avoir été délaissé par les dirigeants de la JSK qui, selon lui, l'ont complètement ignoré : «Je me demande pourquoi on m'a fait venir pour qu'à la fin on me laisse seul. Je n'ai toujours pas eu de réponse. J'aimerais bien rencontrer Hannachi pour tout tirer au clair. Je suis venu à la JSK au mois de novembre, mais je me suis retrouvé seul dès le mois de janvier. Et pour gérer un grand club comme la JSK, ce n'est pas facile.» «A mon arrivée, la JSK était relégable» En évoquant les résultats techniques de l'équipe, Sandjak estime qu'à son arrivée, la JSK était relégable, car elle occupait la 11e place au classement. Avec le grand travail accompli, l'équipe a commencé à retrouver son efficacité en enchaînant avec six matchs sans défaite : «A mon arrivée, la JSK était relégable. On a enchaîné six matchs sans défaite et nous avons réussi à nous positionner à la septième place. Que tout le monde sache que j'avais pour objectif d'assurer le maintien de l'équipe.» «Les séances de décrassage n'existent pas» Pour se défendre par rapport au fait qu'on lui ait reproché d'accorder 48 heures de repos à ses joueurs, Nasser Sandjak dira : «Les séances de décrassage n'existent pas. Toutefois, si j'accordais une journée supplémentaire à mes joueurs, c'est parce que j'avais un deal avec eux. A chaque fois qu'ils revenaient avec une victoire ou un match nul de l'extérieur, ils avaient la permission d'avoir une journée de repos de plus.» ----------- Enrico Gomez proposé Comme tout le monde le sait, le président Moh Cherif Hannachi est sur les traces d'un entraîneur étranger. Et au moment où nous mettons sous presse, plusieurs CV sont déjà sur le bureau du boss kabyle dont celui du Portugais Enrico Gomez. Pour rappel, le technicien en question n'en est pas à sa première expérience en Algérie puisqu'il a déjà pris en main la formation oranaise du MCO. Et c'est un proche du club oranais qui aurait proposé le Portugais à Moh Cherif Hannachi. Pour l'instant, le boss kabyle veut prendre tout son temps avant de trancher. Son salaire varierait entre 13 000 et 15 000 euros D'après la même source d'information, la fourchette salariale de l'entraîneur portugais arrange bien la direction kabyle, puisqu'elle rentre dans la moyenne. En effet, Gomez coûterait entre 13 000 et 15 000 euros/mois. Un salaire que le club pourrait assurer sans le moindre souci.