Bouaïcha : «Parfois, il est plus difficile d'affronter un relégable qu'un leader» Belakhdar : «Je suis prêt à jouer» Tant que la direction de la JSK ne nomme pas officiellement le successeur de Sandjak, les managers continueront à proposer des techniciens étrangers. Après avoir reçu le CV de Patrice Neveu et de Benito Floro, voilà qu'un autre technicien vient d'être proposé. Il s'agit du Brésilien Paolo Luis Compos. Cet entraîneur âgé de 56 ans a effectué ses débuts au Brésil, avant de s'envoler vers les pays du Golfe. Et c'est là où il a passé la plus grande partie de sa carrière. Compos qui dispose d'un CV consistant a déjà pris en main la sélection du Koweït, du Qatar mais aussi les U17 du Ghana. Son CV a été déposé cette semaine sur le bureau de Moh Cherif Hannachi par le biais d'un manager algérien. Aux dernières nouvelles, le boss kabyle n'est pas resté insensible, puisqu'il essaye de recueillir le maximum d'informations sur le technicien en question, avant de trancher son sujet. Champion en Arabie Saoudite, au Qatar et au Soudan Il faudrait dire que le palmarès du technicien brésilien est assez étoffé, puisqu'il a laissé son empreinte là où il est passé. Parmi ses titres, Compos a remporté le championnat d'Arabie Saoudite ainsi que la Supercoupe avec Al Shabab. Il s'est aussi illustré au Qatar en remportant le championnat avec Al Rayyan. Quant à son dernier passage réussit, ce fut au Soudan, plus précisément à la tête d'Al Hillal, où il a reporté le titre de champion en 2010. Aux dernières nouvelles, Compos est en exercice au Brésil, où il a pris en main depuis l'an dernier la formation Guaratinquetà. ---------- La rumeur Charef Au moment où tout le monde est focalisée sur les CV d'entraîneurs étrangers que reçoit la direction kabyle au quotidien, certains ont laissé entendre que le président Moh Cherif Hannachi a songé récemment à l'actuel entraîneur harrachi, en l'occurrence Boualem Charef. Toutefois, beaucoup pensent qu'il s'agit d'une rumeur, car connaissant la mentalité des deux hommes, cette union est quasi impossible. De plus, Charef se dit toujours partant pour une nouvelle saison à l'USMH, ce qui l'éloigne davantage de la JSK. Ce n'est d'ailleurs pas la seule raison, puisqu'aux dernières nouvelles, Hannachi semble toujours intéressé par un entraîneur étranger, plutôt qu'un technicien local. ---------- Bouaïcha : «Parfois, il est plus difficile d'affronter un relégable qu'un leader» Pour le milieu de terrain kabyle Djamel Bouaïcha, le match de ce vendredi face à l'USMBA est d'une grande importance, au moment où l'équipe est à la recherche des 3 points après une semaine mouvementée. Aussi, Djamel estime qu'à la JSK, ce n'est pas encore les vacances, contrairement à ce que pensent certains puisqu'en cinq matchs, l'équipe a encore des chances d'améliorer sa place au classement. Parlez-nous de la préparation du match de ce vendredi face à l'USMBA... La préparation s'effectue dans d'excellentes conditions. Tous les joueurs sont concentrés sur leur RDV du week-end. On sait que ce match face à Belabbès est très important pour nous. La victoire s'impose et les 3 points ne doivent pas nous échapper. J'espère qu'on sera à la hauteur, ne serait-ce que pour reprendre confiance en soit après ce qu'on vient de vivre. Faites-vous allusion au limogeage de Sandjak ? Non, je fais allusion à notre dernière défaite en championnat face au MCA. Nous avons mis fin à une belle série de sept matchs sans défaite. On doit à présent réagir dans le bon sens en renouant avec le succès à domicile. C'est la raison pour laquelle j'estime que les 3 points ne doivent pas nous échapper. Ne pensez-vous pas que vous avez un bon coup à jouer vu que vous allez affronter une formation relégable ? Croyez-moi, affronter une équipe relégable est parfois plus difficile que d'en découdre avec le leader. Une équipe qui joue sa survie en Ligue 1 n'a plus rien à perdre. Souvent, c'est des matchs très intenses avec un rythme infernal. L'erreur serait de prendre cette équipe de Bel Abbès de haut. On les prendra au sérieux. D'ailleurs, il n'y a qu'à voir le match aller pour confirmer mes dires. Soyez plus explicite... Au match aller, nous avons perdu sur le score d'un but à zéro. Mais maintenant, j'estime que les tendances ont changé. Nous avons amélioré notre jeu depuis et le moment est venu de prendre notre revanche. A mes yeux, si on perd ce match, ce sera la catastrophe. Nous avons donc intérêt à gagner avant qu'il ne soit trop tard. Revenons à votre situation. Vous avez très peu joué en cette phase retour. N'êtes-vous pas inquiet ? Je ne peux pas trop parler de ma situation car je suis encore sous contrat à la JSK. J'ai choisi de jouer ici et je n'ai jamais regretté mon choix. Maintenant, il est clair que je n'ai pas trop joué, mais je ne perds pas patience. J'essaye de rester dans le rythme. J'attendrai ma chance jusqu'à ce qu'on me la donne. Pensez-vous pouvoir jouer ce vendredi face à Bel Abbès ? Je l'espère. Ce qui est certain, c'est que je me tiens prêt à affronter l'USMBA. Je n'attends qu'un signe de l'entraîneur. La compétition me manque quelque peu et je suis extrêmement motivé à prendre part à ce match. Beaucoup pensent que c'est déjà la fin de saison à la JSK. Quel est votre commentaire à ce sujet ? Je ne suis pas d'accord avec ce raisonnement. Il nous reste encore cinq matchs et ce n'est pas encore les vacances. Nous devons jouer toutes nos chances pour améliorer notre place au classement. Ce sera aussi une bonne opportunité de préparer la saison prochaine. Aussi, ce serait incorrect de notre part de baisser les bras alors que la saison n'est pas terminée. Nous avons avant tout un contrat moral avec la JSK, c'est ce qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes jusqu'au dernier match cette saison. ----------- Marginalisés par Sandjak... Les remplaçants veulent leur révolution A 2 jours du match de championnat face à l'USMBA, le staff technique de la JSK s'active pour mettre en place les onze rentrants de ce vendredi. Une première pour Amrouche et Kherroubi depuis le départ de Nasser Sandjak. Mais aux yeux de nombreux observateurs, cette mission est loin d'être facile pour l'entraîneur intérimaire, face à la grosse pression qui pèse sur le banc de touche, surtout lorsqu'on sait que ce sont les nombreux conflits au sein du groupe kabyle qui ont précipité le départ de Sandjak de la tête du staff technique. Cela a commencé par Maïza et Belakhdar avant que ça ne se termine par l'affaire Mekkaoui. Durant plus d'un mois, l'ex-entraîneur de la JSK n'a fait que calmer les esprits qui s'échauffaient au fil des jours. Nul doute que les joueurs marginalisés par Sandjak voudront faire leur révolution ce week-end, en retrouvant leurs statuts de titulaires. Et les exemples ne manquent pas puisqu'en plus de Maïza qui retrouvera sa place en l'absence de Belkalem, Bouaïcha, Belakhdar et Mekkaoui ont eux aussi une grande chance de rejouer ce vendredi. Un casse-tête pour Amrouche Le moins que l'on puisse dire est que l'entraîneur intérimaire Arezki Amrouche se trouvera confronté à un réel casse-tête. Aux yeux de nombreux observateurs, l'atmosphère est encore tendue au sein du groupe, puisque les joueurs attendent toujours de jouer dès la prochaine journée. Maintenant que Sandjak est parti, chaque élément attend un signe du staff. Mais ce qui est certain, c'est que cela risque d'exploser à nouveau. A cinq journées de la fin de la Ligue 1, il est clair que la tension est loin d'être apaisée. Aura-t-il carte blanche ? La question qui reste posée est de savoir si Amrouche sera libre dans ses choix pour composer son onze. Beaucoup pensent qu'après le limogeage de Sandjak, la direction et en particulier Moh Cherif Hannachi s'impliqueront davantage pour ce qui reste des cinq prochaines journées de championnat. Il sera aussi difficile pour Amrouche de tenir tête à son président, dans le cas où ce dernier aurait un droit de regard sur le onze. Réponse ce vendredi. Belakhdar : «Je suis prêt à jouer» L'attaquant Fayçal Belakhdar espère renouer avec la compétition locale dès ce vendredi face à Bel Abbès. Il nous confie : «Ça fait longtemps que je n'ai pas joué le moindre match en championnat. Il est clair que la compétition me manque terriblement. J'attendrai un signe de l'entraîneur ce week-end pour jouer. Je me sens en excellente forme pour disputer ce match. Je sais que je peux beaucoup apporter à l'équipe.» ------------- Benlamri d'attaque L'international latéral droit de la JSK, Djamel Benlamri, sorti blessé à l'épaule au dernier match face au MCA, il y a plus d'une semaine, se porte mieux. En effet, Benlamri a pris part au stage de la sélection nationale des locaux et participé à toutes les séances d'entraînement. Hier matin, le joueur a réintégré le groupe normalement, à Tizi, et se prépare activement pour le match de l'USMBA, ce vendredi. Selon un membre du staff technique, Benlamri ne souffre d'aucune douleur et sera d'attaque. Voilà ce qui rassure Amrouche, lequel sera privé des services de Remache, sur le flanc droit. «Je serai présent face à l'USMBA» «Je vais mieux, Dieu merci. Les douleurs à l'épaule ont disparu. D'ailleurs, j'ai pris part au stage de la sélection le plus normalement du monde, et j'ai profité justement pour ne pas accuser du retard. Pour ce match face à l'USMBA, je peux vous dire que je serai présent. Amrouche peut compter sur moi. Nous ferons notre possible pour le gagner et bien gérer cette fin de saison», a-t-il confié. Les internationaux ont repris hier Les Canaris ont effectué, hier matin, leur troisième séance d'entraînement de la semaine, en prévision du match de l'USMBA. Ce qui l'a caractérisé, c'est le retour des quatre internationaux convoqués au stage de la sélection A', Benlamri, Rial, Chalali et Belkalem. Mazari se porte mieux Le portier kabyle, Nabil Mazari, qui a été ménagé par le staff technique lors des deux premières séances de la semaine, en raison d'une tendinite au genou, a repris, hier, les entraînements. Il a effectué une légère séance, durant vingt-cinq minutes, avant de poursuivre avec une série d'exercices en solo, sous l'œil de Guillou.