Voilà ce qu'a dit Boukhari à Mekkaoui «Si, chaque fois que tu ne joues pas, tu te distingues par un tel comportement, autant arrêter dès maintenant ! » Au lendemain de son coup de gueule à Sétif, le latéral gauche, Zinedine Mekkaoui, a reparlé de son geste. Il estime qu'il est victime de la hogra au sein de la JSK, car il méritait de jouer. Il dira à ce sujet : «Je me sens marginalisé. J'estime que j'ai ma place dans ce groupe. Je suis victime de la hogra. C'est difficile pour moi de me contenter de ce statut de remplaçant au moment où je me sens capable d'apporter un plus à l'équipe.» «Je n'ai pas joué face au CABBA car j'ai raté une séance d'entraînement. Mais cette fois, j'étais plus que sérieux durant la semaine» Avant d'ajouter : «Déjà, la semaine dernière je n'ai pas été aligné face au CABBA. J'ai compris la décision du staff, car j'ai raté une séance d'entraînement. Mais cette fois-ci, je me suis préparé à jouer le plus normalement du monde. Je me suis préparé sérieusement durant la semaine qui a précédé le match. J'étais très déçu de constater que j'allais une fois de plus rater ce match.» «Je n'ai aucun problème ni avec Amrouche ni avec les dirigeants» Toutefois, Mekkaoui affirme qu'il n'a aucun problème ni avec Amrouche ni avec ses dirigeants. Il dira : «J'étais mécontent car je n'ai pas joué, ni plus ni moins. Je tiens à dire que je n'ai aucun problème personnel avec Amrouche ni avec les dirigeants d'ailleurs. J'ai quitté le terrain sur décision personnelle et il n'y a pas de raison d'en faire une polémique.» «A ce que je sache, j'ai jeté le dossard pas le maillot de la JSK !» Accusé d'avoir manqué de respect aux couleurs du club, Mekkaoui répliqua de la sorte : «A ce que je sache, j'ai jeté le dossard par terre pas le maillot de la JSK ! En plus, je ne l'ai pas jeté à la base car je l'ai donné à une personne qui a refusé de le tenir. Je n'ai à aucun moment manqué de respect à la JSK ni à ses supporters. Il ne faut pas interpréter mon geste comme un manque de respect à ce club.» Il songe à ne plus revenir D'après nos indiscrétions, Mekkaoui ne songe plus à revenir à la JSK. Il aurait menacé de quitter le club à 2 journées de la fin du championnat. Toutefois, il se voit dans l'obligation de négocier sa lettre de libération, du moment qu'il lui reste une année de contrat. ----------------------- Voilà ce qu'a dit Boukhari à Mekkaoui «Si, chaque fois que tu ne joues pas, tu te distingues par un tel comportement, autant arrêter dès maintenant ! » Dès qu'il est rentré dans le vestiaire, le secrétaire du club, Saïd Boukhari, n'y est pas allé par quatre chemins avec Mekkaoui, lui lançant : «Si, chaque fois que tu ne joues pas, tu te comportes de la sorte, il serait préférable pour toi de quitter le club dès maintenant ! Ce que tu viens de faire est inadmissible. Tu seras sévèrement sanctionné pour ce geste. Tu dois à présent assumer tes responsabilités.» Boukhari a officiellement déchiré la licence de Mekkaoui C'est officiel. Mekkaoui ne jouera plus le moindre match cette saison, puisque, après l'incident de Sétif, le secrétaire, Saïd Boukhari, a aussitôt déchiré la licence du joueur, avant même la fin de la rencontre. D'après nos sources, Boukhari n'a pas agi seul, puisque c'est le président Hannachi qui lui en aurait donné le feu vert. ----------------------- Mekkaoui n'est pas le seul à avoir refusé de jouer cette saison... Ces joueurs qui ne mesurent plus la grandeur de la JSK ! Les scandales se suivent se ressemblent malheureusement à la JSK ! En plus des insuffisances de résultats qu'enregistre le club pour la 3e saison de suite, voilà que le club phare de la Kabylie continue de faire parler de lui, suite aux coups de gueule de certains joueurs qui s'enchaînent depuis le début de saison. Des affaires qui ne font qu'entacher davantage l'image de ce grand club qui n'a jamais connu cela par le passé. Tout le monde connaît, désormais, l'affaire Mekkaoui qui a jeté le dossard par terre samedi dernier lors du match face à l'ESS. Mécontent de son statut de remplaçant, le joueur n'a pas trouvé mieux que de quitter le terrain pour rejoindre le vestiaire sous le regards de tous, à commencer par son entraîneur, Arezki Amrouche. Aux yeux des observateurs, un joueur pareil devrait être exclu dans les minutes qui ont suivi le match. Face à ces nombreux scandales qui frappent le club, les supporters ne peuvent qu'être inquiets. D'autres plus virulents dans leur analyse estiment que ce genre d'affaire révèle, une fois de plus, que certains joueurs ne mesurent pas la grandeur du maillot qu'ils portent. Jeune génération ou pas, les joueurs actuels doivent mesurer l'importance de ce grand club identitaire. Déjà qu'ils ne sont pas parvenus à le maintenir au sommet, ils devraient au moins respecter l'histoire de ce club. Le scandale de l'an dernier à Sétif en mémoire Le plus triste dans cette histoire est que l'affaire Mekkaoui, samedi dernier à Sétif, n'en est qu'une parmi d'autres. Pour preuve, la saison dernière, sur ce même stade, un scandale avait éclaté dans le vestiaire. Bilan final, Belkalem avait refusé de reprendre sa place en seconde période. Même l'intervention des responsables n'a pas suffi pour convaincre l'international algérien de changer d'avis. Voilà qu'une saison plus tard, la JSK est confrontée à un nouveau scandale d'indiscipline. Belakhdar quitte le terrain sous les yeux de Sandjak Cette saison déjà, le staff technique kabyle a été confronté à un cas similaire à celui de Mekkaoui samedi dernier. En effet, tout le monde se souvient du coup de gueule de Fayçal Belakhdar en plein match de championnat face à l'USMA. Non titularisé, le joueur en question a attendu la seconde période pour quitter le terrain après le second changement de Sandjak. Une affaire qui a fait couler beaucoup d'encre elle aussi, mais la direction n'a pas pris les mesures qui s'imposent. Le joueur s'est senti protégé par ses dirigeants, ce qui a ouvert une brèche à certains, tels que Mekkaoui. Beaucoup pensent que si la direction avait sanctionné, jamais un autre joueur n'aurait eu le courage de refaire un coup pareil. Un conseil de discipline deux poids deux mesures On ne peut évoquer ces scandales à répétition sans parler du conseil de discipline qui fait dans le deux poids deux mesures. Dans le cas contraire, comment peut-on sanctionner un joueur par une mise à pied de 10 jours alors que d'autres commettent des fautes aussi graves et s'entraînent le plus normalement du monde ? Pis encore, les absences à répétitions de certains éléments n'ont jamais fait l'objet de sanction. Amrouche manque d'autorité L'autre paramètre de taille est le manque d'autorité de l'entraîneur actuel sur ses joueurs. Les observateurs s'accordent à dire que Arezki Amrouche est loin d'imposer sa discipline. Beaucoup pensent que l'ex-entraîneur adjoint a perdu de son autorité le jour où Nasser Sandjak est parti. Le seul souci de Amrouche est de terminer la saison sur une bonne note sans trop se soucier du volet disciplinaire. Amrouche n'aurait jamais dû fermer les yeux lorsque certains de ses joueurs s'insultaient sur le terrain en pleine séance d'entraînement. C'est à ce moment-là qu'il a perdu les commandes du groupe. Et maintenant, que faire ? Que faire à 2 journées de la fin du championnat ? Faire de Mekkaoui un exemple en le revoyant définitivement de l'équipe ? Mais est-ce que cela servira vraiment de leçon pour les autres joueurs en prévision du prochain exercice ? Laisser le futur entraîneur en chef reprendre les rênes du groupe ? De nombreuses questions que les dirigeants se posent certainement, car à l'heure actuelle, on semble être dépassés par toutes ces affaires qui secouent le club.