Appel à l'union sacrée pour que le club rebondisse Selon des indiscrétions, le président du directoire, en l'occurrence M. Belaribi, se trouve dans une situation délicate, à cause du manque de ressources financières et de certaines contraintes qui l'empêchent de faire son travail convenablement. A l'exception de certains sponsors qui l'accompagnent depuis le début du championnat et la présence physique de certains dirigeants, le boss du SAM n'arrive toujours pas à trouver des sources de financement. Depuis plusieurs mois, Belaribi se débrouille comme il peut pour collecter les fonds et essayer de mettre son équipe dans les meilleures conditions possibles. Seulement, cette situation l'a incité à refaire ses calculs. Selon une source proche, Laribi n'est pas prêt à présenter sa candidature à la tête du club et songe sérieusement à rendre le tablier. Il a confié à ses proches qu'il ne peut plus continuer à travailler dans ces conditions, car il veut tirer la sonnette d'alarme, avant qu'il ne soit trop tard. Le club se dirige droit vers l'impasse et la décision de Belaribi cache pas mal de choses. Où sont passés les responsables de l'APC et les amoureux du Sari ? Tenter de sauver ce qui pourrait l'être Le SAM se retrouve pauvre de ses enfants. Même l'exécutif communal est resté insensible à cette situation et n'a même pas fait le geste de débloquer une avance sur la subvention annuelle. L'ancien nouveau président du club doit aussi accompagner le club et s'impliquer dans sa bonne marche. Il doit impérativement intervenir pour sauver ce qu'il reste de ce malheureux club qui nage encore en eaux troubles. Appel à l'union sacrée pour que le club rebondisse Le président du comité du directoire de l'équipe phare de la ville de Mohammadia, en l'occurrence Belaribi, a lancé un appel à la sagesse et à l'union sacrée pour que le club ne revive pas les mêmes désillusions de ces quatre dernières années. Belaribi n'y est pas allé par quatre chemins pour dénoncer «les agissements de certaines personnes qui n'ont rien à voir avec le Sari de Mohammadia». Le président du directoire a insisté sur le fait que la balle est toujours dans le camp des hommes de la ville de Perrégaux. Les clans ne sont pas faits pour arranger les affaires du club «Il est regrettable de voir que même l'entourage et les anciens joueurs sont en train de porter préjudice au club. Cette guerre des clans n'est pas faite pour arranger les affaires du club, car le temps presse. Le plus important aujourd'hui, c'est de mettre le club sur de bons rails, car l'organisation d'une AGO est plus que nécessaire pour passer ensuite à l'élection d'une nouvelle direction dans le strict respect de la réglementation, si toutefois l'AGO aura lieu», dira Belaribi et d'ajouter : «S'il y a une personne qui doit officialiser la venue de nouveaux joueurs, c'est bel et bien le président en place.» Face à cette situation confuse, tout le monde à Mohammadia se demande qui gère réellement les affaires du club. Il va sans dire que pour débloquer la situation qui est devenue insoutenable au SA Mohammadia, l'intervention des autorités locales de la ville, à leur tête le wali de Mascara, est désormais indispensable, car au train où vont les choses, c'est l'image de toute une ville qui risque d'être ternie.