Moucharafou confirme le désaccord avec le sélectionneur Comment seront accueillis les Verts ? Rien ne va plus chez la sélection béninoise, prochain adversaire des Verts le 9 juin prochain à Porto-Novo, pour le compte de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Les Ecureuils du Bénin ont commencé la préparation jeudi dans un hôtel à Cotonou. Leur première séance n'a pas eu lieu comme prévu, soit dans de bonnes conditions. En effet, au moment où les joueurs s'apprêtaient à rejoindre le terrain lorsque le bus les a déposés à l'entrée du vestiaire, le sélectionneur du Bénin, Manuel Amoros, a été agressé par un supporter. Ce dernier a en effet lancé une bouteille pleine d'eau sur l'ancien international français. A ce moment-là, Amoros a perdu tout contrôle et s'est bagarré avec ce supporter hostile au sélectionneur et mécontent du choix des joueurs. Les deux hommes en sont venus aux mains avant que les forces de sécurité n'interviennent pour sécuriser le stade et le périmètre alentour. Moucharafou confirme le désaccord avec le sélectionneur Le président de la Fédération béninoise de football, Anjorin Moucharafou, n'a pas tardé à réagir à la suite de cet acte de violence, qui a beaucoup déstabilisé le groupe. Le premier responsable de la Febefoot a en effet condamné cette agression sur le sélectionneur national, tout en appelant à la mobilisation de tout le peuple béninois afin de battre l'équipe d'Algérie. Néanmoins, le point le plus intrigant, c'est que le président Moucharafou a confirmé tout de même le conflit entre la fédération et le sélectionneur, ce qui est étrange puisque la majorité des présidents de fédération ne donnent jamais l'impression d'être en conflit avec le sélectionneur. Comment seront accueillis les Verts ? Avec l'agression du sélectionneur Manuel Amoros, nul doute que la situation est très tendue au Bénin. Sachant que Moucharafou veut à tout prix battre les Verts et remporter les trois points, il faut s'attendre à une pression terrible sur la délégation algérienne qui sera à Cotonou à partir du 7 juin. Le fait qu'Amoros n'ait pas échappé à l'agression d'un supporter déchaîné veut tout simplement dire que la délégation algérienne risque d'être en danger une fois au Bénin. La FAF devrait en effet prendre ses dispositions sachant qu'on parle de l'éventuelle augmentation du nombre des agents de sécurité. ---------------- Les Ecureuils interdits de déclaration En stage depuis deux jours à Porto-Novo, les joueurs de la sélection béninoise ont été interdits de faire la moindre déclaration à propos du match Bénin-Algérie. C'est le président de la fédération, Anjorin Moucharafou qui a pris cette décision, qui semble apparemment concerner uniquement la presse algérienne. Joints par nos soins hier, certains joueurs ont refusé catégoriquement de répondre à nos sollicitations, se contentant de dire qu'ils sont interdits d'accorder des déclarations à la presse algérienne.