«Je jure devant Dieu qu'Aoudia n'a pas perçu 750 millions» Francis Koné proposé Hammar a très mal apprécié certaines indiscrétions. Il s'était dit qu'Aoudia aurait perçu des sommes très importantes alors que ses coéquipiers étaient sans salaires depuis plusieurs mois. L'attaquant sétifien aurait empoché 750 millions la veille de la demi-finale contre le MCA. Apprenant cela, Gourmi et Karaoui n'ont pas effectué le déplacement à Alger avec le reste de la délégation. Les choses ne s'arrêteront pas là puisqu'on avancera que la veille du match contre les Léopards, Aoudia empochera 250 millions, soit l'équivalent de deux mois de salaires. «Je jure devant Dieu qu'Aoudia n'a pas perçu 750 millions» Hammar nie tout en bloc et il nous dira en substance : «Nous avons certes décidé de passer l'éponge sur des graves agissements, la saison passée. Cette fois-ci, nous n'allons pas nous taire. Je jure devant Dieu qu'Aoudia n'a pas perçu 750 millions la veille de la demi-finale. Ces agissements nous sont totalement étrangers. D'un autre côté, par leurs agissements, certains joueurs sont en train d'hypothéquer leurs chances de faire carrière dans le football.» «Une cabale est orchestrée contre l'Entente !» En cette période de remous, Hammar n'a pas hésité à associer tout ce qui se dit çà et là à une campagne de déstabilisation qui est menée contre le club. Il précisera qu'à aucun moment il ne fera l'amalgame entre les vrais amoureux du club et ceux qui ne veulent pas que l'ESS connaisse la réussite. «Les membres de la famille ESS sauront faire la part des choses» Le président de l'ESS nous a dit ne vouloir faire aucun amalgame et il pointe du doigt ceux qui, selon lui, veulent détruire le club : «Des allégations, si ce ne sont pas des mensonges, ont été dites et c'est ce que, personnellement, je n'ai pas pu tolérer. Dans leur écrasante majorité, les supporters du club ont condamné ce qui s'est passé et les membres de la grande famille de l'ESS savent faire la part des choses. Les personnes qui veulent nuire à l'équipe sont connues à Sétif et je peux vous dire qu'elles n'ont aucune chance de voir leurs desseins aboutir.» La direction du club de Sétif, par la voix de son président, a tenu à dénoncer les affirmations de certains médias : «Certains organes de presse tentent de jeter de l'huile sur le feu. Ils n'ont pas hésité à se faire l'écho de racontars sans aucun fondement.» Récupérer les 125 000 dollars Après s'être expliqué, Hammar nous dira que dans le transfert d'Aoudia, les intérêts du club seront défendus comme il se doit. Il rappellera que la lettre de libération du joueur de son ancien club le Zamalek avait coûté la bagatelle de 125 000 dollars. Cet argent sera récupéré d'une façon ou d'une autre, dira le premier responsable de l'ESS. Ogbi se rendra au Qatar aujourd'hui Après avoir été relancé par les dirigeants d'El Arabi, il y a de cela plusieurs jours et comme nous l'avions annoncé, Ogbi a reçu une invitation à se rendre dans ce pays du Golfe. C'est aujourd'hui qu'il s'envolera vers Doha. Le dernier mot revient à Hammar Ogbi est encore sous contrat avec l'ESS et cela jusqu'au mois de juin 2014. C'est pour cette raison que toutes les démarches qui pourraient aboutir à son transfert au club Al Arabi ne peuvent se faire sans l'aval de Hammar. On se rappelle qu'Ogbi a vu son salaire revu à la baisse à la mi-saison. Sa mensualité est passée de 120 millions à 80 millions et cela après un rapport technique fourni par l'entraîneur. Ceci a eu pour effet de booster le joueur. Le meneur de jeu de l'ESS a effectué une fin de championnat époustouflante et ceci justifie l'intérêt dont il fait l'objet. Il participera à la Coupe du monde militaire Il est certain que les choses vont très vite et c'est pour cela qu'Ogbi veut être rassuré au plus vite, en ce qui concerne son avenir. Cela lui permettra de se préparer sereinement pour la phase finale de la Coupe du monde militaire qui se déroulera en Azerbaïdjan du 3 au 14 juillet. Le Sétifien est une pièce importante de l'échiquier de Mehdaoui. ----------------------- Francis Koné proposé Un manager a proposé aux membres de la cellule de recrutement de l'ESS les services d'un attaquant togolais. Il s'agit de Francis Kouassi Koné. Le joueur qui a été formé à l'académie Bobby en Côte d'Ivoire. Le parcours du joueur est assez atypique. Après sa formation et deux ans à FC San Pedro en D2 ivoirienne, Koné va exercer son talent en Chine en Ukraine et en Allemagne avant de se faire une place en Thaïlande au sein du club de PTT Rayong. Il plantera plus de 50 buts en deux saisons et demie. Lors des 6 derniers mois, Koné a participé à 12 matchs à Oman avec Al Mussanah inscrivant 9 buts. Ces belles prestations lui vaudront une place en équipe nationale. ----------------------- Benturki rejoindra le groupe en Tunisie Messaoud Benturki, le sociétaire de Lyon La Duchère rejoindra le groupe sétifien, directement en Tunisie. Le joueur qui est convoité par plusieurs formations de nationale a préféré tenter une aventure en Algérie. Il a donné son accord de principe à Zeghlache. Un salaire de trois mille euros lui a été proposé. Cette mensualité sera augmentée selon le rendement du joueur. ----------------------- Benchadi, une saison de plus à Sétif Les dirigeants ont longtemps hésité avant de prendre une décision en ce qui concerne l'avenir de Benchadi à l'ESS. C'est fait depuis quelques jours, le latéral gauche sétifien a rempilé pour une saison de plus. Exceptionnel ! Benchadi est arrivé à l'ESS en 2005. Cela lui fait, en comptant celle qui va débuter, sa huitième saison sous les couleurs noir et blanc. C'est déjà là un modèle de longévité. Ce qui est par contre exceptionnel et qu'à chaque fin de saison depuis qu'il est à Sétif, son nom figure en bonne place sur la liste des joueurs libérés. A chaque fois, Benchadi est repêché in extremis. Ça se bouscule sur le flanc gauche ! Comptez bien : Boukria, Legraa et Benchadi. Ce sont là trois arrières gauche qui font partie de l'effectif qui aura à défendre les couleurs setifiennes cette saison. Inévitablement deux de ces trois éléments qui pensaient être des titulaires indiscutables se contenteront d'une place sur le banc de touche. Ce seront là autant «de saute d'humeurs» qu'aura à gérer le coach sétifien Hubert Velud. ----------------------- Une masse salariale mensuelle qui n'en finit pas de grossir Ce sera finalement environ trois milliards de centimes, c'est ce que doit débourser la direction de l'ESS à l'issue de chaque mois pour payer ses joueurs. Les responsables sétifiens nous diront que cette somme était conforme aux prévisions du conseil d'administration, même si on tablait au début sur un total 2,5 milliards à payer mensuellement. La masse salariale de la saison passée était de 2,1 milliards pour un effectif qui a réussi à gagner le championnat. Près d'un milliard et demi uniquement pour les nouvelles recrues Sur les trois milliards de centimes de masse salariale, près d'un milliard et demi de centimes seront consacré aux mensualités qui seront versées aux nouveaux joueurs. A ces salaires pourraient venir s'ajouter ceux correspondant aux futures recrues. Un salaire moyen de 120 millions de centimes pour les anciens de l'effectif A l'heure où nous écrivons ces lignes, neuf joueurs ont renouvelé leur bail avec l'ESS. Ils pourraient être onze dans les tout prochains jours avec les engagements de deux autres joueurs. Pour le moment, le salaire moyen des anciens joueurs est de 120 millions. Tout le monde a été augmenté Les joueurs qui ont rempilé ont tous vu leurs salaires être sensiblement augmenté. En effet pour ce même lot de joueurs, la masse salariale mensuelle était de 660 millions de centimes. Cette saison, elle a fait un bond de 290 millions. 300 millions pour la libération de Yaya Les dirigeants du nouveau promu en L1, le CRB Aïn Fekroune, ont contacté Yaya. Ce dernier qui a fait l'objet d'un prêt la saison passée est toujours sous contrat avec l'ESS. Les dirigeants sétifiens exigent 300 millions de centimes contre sa lettre de libération. ----------------------- El Amri : «Je peux apporter ma contribution à l'équipe» Dans l'entretien qu'il nous a accordé, El Amri nous a dit vouloir réaliser une grande saison avec le MSPB où il a évolué à titre de prêt. Il nous a dit qu'il estime qu'il a les qualités pour décrocher, dès cette saison, une place de titulaire dans cette équipe de Sétif. Avant toute chose, avez-vous été contacté par la direction du club ? Pour le moment, il n'y a rien d'officiel même si j'ai évoqué mon avenir avec le président. On m'a appris que l'entraîneur s'intéressait à moi et je répondrais bien sûr par l'affirmative à l'appel de mon club. Il est vrai que j'ai reçu un grand nombre de propositions, dont certaines sont très intéressantes, mais mon premier choix est déjà fait. Ce sera l'ESS si les choses vont dans le bon sens. Vous devez, avant de faire partie de l'effectif de l'ESS, satisfaire à des tests. Qu'en pensez-vous ? Je le sais et cela ne me dérange pas du tout et je suis prêt pour cela. Il est vrai que je suis bien sur le plan physique et cela pour la simple raison que j'ai beaucoup progressé sous les couleurs du MSPB et de la sélection universitaire. Cela veut-il dire que vous voulez réussir votre saison ? C'est exactement ce que je veux. Je pense avoir défendu avec toute mon énergie les couleurs du MSPB, la saison passée et je ne regrette qu'une seule chose, c'est d'avoir raté des matchs à cause de blessures. J'espère que cette saison, j'en serais épargné. De toutes les façons, tout travail porte ses fruits. Il vous faut décrocher une place de titulaire. Qu'en pensez-vous ? Je ne vous cache pas que je veux montrer ce que je sais faire, cette saison et cela au plus haut niveau. Pour ce qui est de la concurrence, cela ne me pose aucun problème car les choses du terrain ne m'inquiètent pas du tout. Je connais ma valeur et la concurrence ne me fait pas peur. Il y a d'excellents joueurs à l'ESS et il me faut travailler très dur pour espérer décrocher une place de titulaire. Par quoi voulez-vous conclure ? Tout d'abord j'espère que mon vœu de revenir à l'Entente soit exaucé. Je sais que les supporters de l'ESS sont très exigeants. Ils veulent voir leur équipe au sommet de la hiérarchie.
