Finale play-off national (féminines) : CFF Akbou 1 - Afak Relizane 1 (Afak vainqueur aux tab 4-3) Samir Akouba, le portier de la JSA, a été une des valeurs sûres dans l'échiquier du staff technique des Rouge et Noir. A 24 ans, il peut se targuer d'avoir déjà gardé les cages des deux clubs phare d'Azazga. Après un passage chez les voisins de l'OCA, au début de la saison qui vient de s'écouler, il a décidé de revenir à son club formateur avec lequel il a participé à l'accession historique qui les a conduits en Interrégions. Pour revenir à votre parcours, à quel moment avez-vous senti que l'accession était jouable ? Il y en a eu trois que je considère comme la clé dans notre parcours. Il y a eu d'abord le derby remporté contre Azeffoun qui était encore leader, le match remporté contre Akbou, une équipe difficile à contrer et puis l'IRB El Achour qui était encore dans la course. A côté de tous ces matches, il y a eu notre déplacement à Boumerdès, c'était le plus déterminant, mais cela s'est passé autrement qu'on l'avait espéré. Après avoir perdu face au leader, le RC Boumerdès, nous étions tellement abattus et découragés que tout nous semblait difficile désormais, mais on a réussi tout juste après en revenant de chez El Achour avec les trois points, à ce moment, moi personnellement, j'ai vraiment senti qu'on allait accéder. Ce n'était pas facile de revenir après une défaite surtout sur dans un match sur lequel nous avions fondé beaucoup d'espoirs. Les joueurs l'ont fait, et je vous prie de croire que ce n'était pas du tout évident. Quel a été le point fort de la JS Azazga lors de cette campagne ? Nous avons étalé une solidarité extraordinaire, nous formions un groupe soudé et puis il y a eu le coup de main des supporters, ils ont su être là dans les moments cruciaux. On ne pouvait pas se permettre de faux pas avec un public qui se déplaçait avec nous quoi qu'il lui en coûtait, il nous était impossible de le décevoir. Et puis, il y a eu le grand travail fourni par le staff technique, mais il faut dire que celui-ci a trouvé en nos dirigeants des hommes très attentifs à la moindre requête. Tout était mis à notre disposition. On ne pouvait pas passer à côté. Pour terminer ? Nous sommes heureux et fiers de l'œuvre accomplie. Je dédie cette accession aux gens de Timizart et d'Azazga, sans oublier de remercier les dirigeants pour tous ce qu'ils ont fait. ----------------- OS El Kseur Encore une année de ratée ! Le parcours effectué durant l'exercice 2012-2013 par la formation de l'OS El Kseur n'a pas été reluisant. Pour les El Kseurois, ce parcours a été encore une fois chaotique sachant que l'équipe a dangereusement flirté avec la zone du purgatoire. Il a fallu attendre les quatre dernières journées pour voir les Bleus d'El Kseur assurer définitivement leur maintien en division d'Honneur de Béjaia. Un scénario jamais connu auparavant pour un club à qui il tarde de redorer son blason depuis sa relégation de la Régionale 2 il y a quatre saisons de celà. Et dire que les inconditionnels du club s'attendaient à voir leurs Olympiens enfin concourir pour retrouver leur place dans le palier régional. Ce fut en somme, une saison de plus à mettre aux oubliettes pour les gars de la ville d'El Kseur. Trop de points perdus à domicile ! L'Olympique d'El Kseur a terminé la saison à la 12e place ex aequo avec le CRB Souk El Tenine avec 28 points au compteur, cette position a permis aux camarades de Yahiaoui d'assurer tout juste leur maintien. Le parcours de ce prestigieux club ressemble à s'y méprendre à celui de la dernière saison, trop de points perdus à domicile, ce qui a irrité au plus haut point les inconditionnels qui ont boycotté le club et ce, en faisant l'impasse sur le déplacement au stade. Pour les amateurs de statistiques, l'OSEK a terminé dans la seconde moitié du tableau avec la maigre récolté de 28 points, avec 28 buts inscrits contre 53 encaissés, ce qui illustre le déséquilibre dont souffraient les Bleus. Si les Olympiens d'El Kseur n'ont pas fait partie du lot des clubs jouant les premiers rôles, cela est pour le moins logique si l'on se réfère à la vérité des chiffres. Jouer hors d'El Kseur, l'autre handicap Les travaux entamés depuis le mois de novembre dernier au stade Zaidi-Braham, qui consistent en la pose du gazon synthétique, a obligé l'équipe el kseuroise à évoluer en dehors de ses bases et sans la présence de son public. Une donne qui n'a pas été sans arranger encore plus les affaires d'une équipe pas très au point sur le plan technico-tactique. Cette situation a grandement influé sur le rendement de l'équipe qui a disputé tous ses matches à l'extérieur, un handicap majeur pour une équipe fébrile. Quatre entraîneurs en une saison ! L'instabilité à la barre technique de l'équipe des Bleus a inévitablement influé sur le rendement des joueurs. Il ne pouvait en être autrement quand on se permet pas moins de quatre entraîneurs en une petite saison. Belateche a entamé la préparation avant d'être invité à laisser place nette dès la 4e journée de championnat au duo constitué par Hamid Allaoua et Redouane Zeboudj. Ce dernier, non convaincu par la qualité de l'effectif et des absences répétées aux entraînements, a décidé de reprendre son travail avec l'équipe junior qu'il entraînait en début de saison, laissant seul Hamid Allaoua l'homme à tout faire au sein de l'OSEK puisqu'il assurait deux fonctions en même temps, à savoir entraîneur de l'équipe senior et secrétaire général du club. Vers la fin de saison, on a fait appel à un ancien joueur, en l'occurrence Nait Chabane, qui a bouclé du mieux qu'il le pouvait l'exercice des Olympiens. Tout ce chambardement n'a pourtant pas suscité le déclic tant espéré et les El Kseurois n'en finissaient pas de jouer avec leur place en division d'Honneur. Un parcours qui a donc failli coûter chez à une équipe qui n'en finit pas de se chercher depuis quatre ans maintenant et, le plus inquiétant, c'est qu'il n'y a aucun signe qui permet de dire que c'est appelé à changer. Pour s'en convaincre, il faut savoir également que des joueurs ont quitté le club avant la fin de saison, obligeant leur équipe à recourir aux juniors lors des six dernières journées pour prêter aider autant qu'ils le pouvaient les deux seuls rescapés qu'étaient les fidèles Yahiaoui et Biba qui, eux, ne se sont pas fait prier pour honorer leur engagement jusqu'au bout et permettre à l'OSEK d'éviter de descendre plus bas qu'il ne l'est encore. Les U17, la seule satisfaction Au moment où leurs aînés éprouvaient toutes les peines du monde à boucler le championnat en évitant le purgatoire aux leurs, chez les jeunes catégories, l'équipe des U17 a réussi une belle performance en terminant à la cinquième place. Là, il faut reconnaître le mérite du staff technique qui, contre vents et marées, a réussi à relever le défi grâce au soutien de quelques proches de cette équipe qui ont mis tous les moyens à sa disposition tout le long du parcours. L'équipe des U20, quant à elle, s'est classée à 13e place. En revanche, l'équipe des U15, a défrayé la chronique sportive el-kseuroise en terminant le champion lanterne rouge. ------------------ Finale play-off national (féminines) CFF Akbou 1 - Afak Relizane 1 (Afak vainqueur aux tab 4-3) Les Akbouciennes ont frôlé l'exploit Stade : Benallouache de Béjaia Affluence : nombreuse Arbitres : Amraoui, Azouz, Allaoua Buts : Nait Larbi (35') CFFA Aggad (50') Afak
Dans une partie très disputée, les représentantes de la wilaya de Béjaia, à savoir le CFF Akbou, et leurs homologues de l'Afak Relizane ont fait honneur à leurs clubs respectifs en tenant en haleine le nombreux public venu au stade Benallouache assister à cette chaude finale des play-offs nationaux. Ce sont les protégées de Taamourt qui vont annoncer la couleur dès la 5' lorsque Bourouf, sur un ballon bien cadré, obligera le dernier rempart de la formation relizanaise à dégager le cuir en corner. La riposte des joueuses de l'Afak ne se fait pas attendre puisque Aggad à la 7' sur un coup-franc bien ajusté trouvera la gardienne de but Kherbouche à la parade. Sur la seconde alerte des protégées d'Azouz, survenue à la 20', Aggad la joueuse la plus en vue sur l'aire de jeu était tout près d'ouvrir le score, malheureusement pour elle et son équipe, le cuir ricochera sur le poteau gauche de Kherbouche. La bataille fera rage au milieu avec un léger ascendant des protégées de Taamourt sur le plan de la maîtrise du jeu. Ainsi, après un premier ratage de Cheffar (32') qui a vu son ballon être dégagé en catastrophe par Ameur, l'alerte suivante sera la bonne puisque trois minutes après, Nait Larbi reprenait de volée et battait le dernier rempart de Relizane dans un stade qui explosera de joie avec surtout la présence en force de la gent féminine venue d'Akbou encourager ses favorites. De retour des vestiaires, le Scénario va complètement changer. En effet, les coéquipières de Safa, sentant qu'elles avaient un bon coup à jouer, vont changer nettement d'attitude en allant inquiéter l'arrière-garde akboucienne. Après une première tentative avortée dès les premiers instants de cette seconde période, leurs efforts seront récompensés suite à un corner botté de la gauche qui a vu l'omniprésente Aggad à point nommé pour remettre les pendules à l'heure. Une égalisation qui a redonné confiance aux protégés de Azouz qui vont vite repartir à l'abordage pour tenter de reprendre l'avantage mais peine perdue, elles n'y arriveront pas malgré une domination évidente. Par la suite, ce sera au tour des Akbouciennes de reprendre la main, plusieurs occasions nettes de marquer se sont présentées à elles mais sans qu'elles ne parviennent à les matérialiser comme celle de Kadri (80') ou encore Ait Larbi (83') qui ont loupé des buts faciles. Finalement, l'excellent arbitre Amraoui, bien secondé par Azouz et Allaoua de la ligue de Béjaia, sifflera la fin des débats sur ce score de parité d'un but partout. Il fallait donc recourir à la fatidique séance des tirs au but pour départager les deux équipes. A cet exercice, la chance a finalement souri aux représentantes de l'Ouest qui l'emporteront par quatre tirs réussis contre trois, remportant ainsi le trophée mis en jeu et terminant ainsi championnes d'Algérie dans leur catégorie. En face, toutes les joueuses du président Merabet se sont écroulées et étaient difficiles à consoler car elles venaient de frôler l'exploit de revenir chez elles avec le titre suprême. Tout compte fait, les Kadri, Bechroune, Cheffar et consorts ont dignement représenté leur région et méritent toutes les éloges pour le fabuleux parcours réalisé. ------------------- Taamourt Hachemi (entr. CFFA) : «Dommage, mes filles se sont bien battues !» «C'était une partie très disputée. Après une bonne première mi-temps, notre équipe a paru amorphe en début de seconde période en laissant par moments l'adversaire prendre l'initiative du jeu, ce qui a mis en confiance notre vis-à-vis. On a apporté des correctifs et l'équipe s'est de nouveau montrée dangereuse. Nos joueuses se sont un peu libérées en fin de match, il y avait de la place pour reprendre l'avantage. Dommage lors de la série des tirs au but, la chance a souri aux Relizanaises. Je tiens à féliciter l'adversaire pour son trophée. Bravo à mes joueuses qui n'ont pas démérité.» Azouz (entr. Afak Relizane) : «C'est fabuleux !» «C'était un match difficile et serré. L'adversaire nous a étouffés par sa manière d'opérer. Notre équipe a su marquer au bon moment. En seconde période, on a opéré quelques changements, on a eu beau essayer de bloquer l'adversaire, mais nos joueuses ne pouvaient rien, heureusement qu'on n'a pas encaissé durant ces moments de flottement dans notre jeu. C'est fabuleux ce qui nous arrive, on a été récompensés de nos efforts. Je dédie ce trophée à toute la population de Relizane ainsi qu'à Saïdi, le responsable de l'Opod Baraki.»
