En prévision de la reprise et des échéances qui attendent le club réghaoui, le président de section a pris le taureau par les cornes pour assainir le contentieux financier qui l'opposait aux joueurs. Ces derniers qui se plaignaient de ne pas avoir été payés n'ont plus de prétexte à trouver dans les jours à venir, en ce sens que ce qui les tracassait au plus haut point vient d'être résolu. Il faut dire que beaucoup, pour expliquer les débâcles à répétition des camarades de Alliche, brandissaient le non versement, aux joueurs, des primes de signature. «Maintenant qu'ils sont régularisés, les joueurs ne peuvent avoir aucune échappatoire. Chaque fois qu'ils rataient un match, on nous disait qu'ils le faisaient exprès ou qu'ils n'avaient pas le moral. Pourtant, nous leur avions promis de leur verser leur dû dès que possible. Nous avons certes eu un peu de retard, mais nous avons quand même tenu notre promesse. Nous pensons d'ailleurs avoir bien fait de temporiser pour mesurer le degré de patience des joueurs. En un mot, nous avons pu ainsi avoir une idée sur le fait que nos éléments nous ont fait confiance, il y a donc une certaine harmonie dans l'équipe en dépit de la mauvaise passe qu'elle traverse», nous dira un proche du club D'autres le seront dans les tout prochains jours Notre source nous avancera, par ailleurs, que les joueurs qui n'ont pas encore perçu leurs arriérés le seront dans le courant de la semaine ou, au plus tard, dans les deux prochaines semaines. Si Kaddour et Merbah font partie du groupe qui n'a pas encore été régularisé pour on ne sait quelle raison. Il faut dire que le «deux poids deux mesures» pénalise un tant soit peu un garçon comme Merbah qui a eu un rendement irréprochable. Il a pratiquement joué presque tous les matchs prouvant sur le terrain qu'il se dépensait sans compter et surtout qu'il était un pion incontournable dans l'échiquier du coach. Malgré cela, Merbah reste zen et dit faire entière confiance aux responsables, à leur tête Oughalim. Saâdoud aux côtés de Teriaki Saâdoud, l'ex-gardien de buts de la fameuse DNC des années 1980, qui a révélé des joueurs talentueux à l'image de Benbouteldja, Belaïdi, Horr, Slimani et autres, vient d'accepter d'apporter son aide au club réghaoui pour sortir du bourbier dans lequel il se trouve enlisé. Saâdoud aura pour tâche de prendre en charge les gardiens de but et aussi de s'impliquer davantage dans les affaires techniques de la formation banlieusarde. Teriaki a, en effet, accepté de travailler avec un entraîneur qui connaît parfaitement son métier et qui, de surcroît, jouit d'une très bonne réputation sur le plan moral. C'est donc Hadj Ali qui fait les frais de la venue de Saâdoud, lui qui nous disait il y a quelques jours qu'il était près à revenir à tout moment. A. Ahnia