Créé il y a environ cinq années, le CS Inourar vit une situation financière critique. Le champ des disciplines se rétrécit, d'année en année, comme une peau de chagrin. Les athlètes et les dirigeants, à l'instar du président, galèrent pour un seul but: la survie de l'association. Pourtant, tout au début, l'enthousiasme et la volonté qui animaient sportifs et responsables annonçaient un avenir florissant. Mais, c'était sans compter les difficultés qui allaient freiner cet élan. Aït Ghanem Karim, le président que nous avons rencontré n'a pas manqué de nous énumérer une longue liste d'obstacles difficiles à surmonter pour un petit club. Leur ambition et leur grande volonté réunies ne sont pas parvenues à passer l'épreuve. Comme conséquence, donc, plusieurs disciplines ont fini par disparaître. Ces problèmes ont, en premier lieu, eu raison des sports collectifs avant de s'en prendre aux sports individuels. Cette succession de forfaits, expliquera Aït Ghanem, est due aux besoins plus importants des sections de football et de handball. Les déplacements et la prise en charge financière d'un club d'une vingtaine d'éléments ne sont pas à la portée de toutes les associations sportives. C'est pourquoi, actuellement ne subsiste que quatre disciplines de sports individuels composées de quelques éléments qui se prennent souvent en charge avec leurs propres moyens. Le CS Akbil compte, à présent, une section de jeux d'échecs, de tennis de table, de judo et d'athlétisme. Pour résister à tous ces aléas, les dirigeants ont décidé de limiter les participations. Cette solution, selon le président, semble, pour le moment, payante, car les athlètes parviennent à arracher des titres et des records. En effet, les jeunes d'Akbil ont participé à des compétitions nationales comme le Championnat national de jeunes qui s'était tenu en 2007 à Relizane. Les sections de tennis de table et de jeux d'échec s'imposeront en deux reprises à Hammamet, dans la capitale sans compter les titres régionaux de judo. Pour leurs séances d'entraînement, ils n'ont toutefois qu'un foyer de jeunes situé dans leur village sur les hauteurs du Djurdjura. Malgré sa situation géographique qui fait d'Akbil l'une des communes les plus difficiles d'accès, ce club ne reçoit qu'une petite subvention de l'APC qui ne suffit que pour survivre seulement un mois d'activité. Le président, voulant éclaircir ce point, a affirmé que les prévisions annuelles sont de l'ordre de 500 dinars alors que le club ne trouve dans ses caisses que quelques milliers de dinars qui ne couvrent même pas le transport des athlètes.