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Saâdane : «Dans l'histoire du foot algérien, aucun entraîneur n'a bénéficié d'autant de moyens que Halilhodzic»
Publié dans Le Buteur le 03 - 10 - 2013

«En déclarant que les joueurs qui ne disposent pas d'assez de temps de jeu ne seront pas convoqués, Halilhodzic s'est mis en difficulté.» «Le sélectionneur intelligent est celui qui saura tirer le maximum de ses éléments.»
On a appris que votre mission avec le CSC a pris fin, une confirmation ?
C'est sûr qu'après le départ du wali de Constantine, ma mission a pris fin. C'est avec lui que j'ai tout conclu. En Algérie, on ne négocie pas avec les directions mais avec les personnes. L'ex-wali est une personne qui aime beaucoup le football. Là où il est passé, il a laissé ses empreintes. Cela fait 3 ans qu'il m'a contacté et si j'ai accepté cette année, c'est parce qu'on avait tracé un projet énorme qui était destiné à faire avancer le football algérien mais...
Mais quoi ?
Je crois que j'ai été clair, ce projet est maintenant mort-né pour moi.
Après l'échec de ce projet, que devient Saâdane alors ?
J'ai une grande expérience dans ce métier. Je me considère comme un expert dans le football. Mon rôle à présent est d'orienter, former et donner mon point de vue, je suis un expert de haut niveau. Ma vision des choses s'est avérée, avec le temps, juste.
Oui, comme celle des matchs programmés au mois d'août qui nuisent aux joueurs et aux sélections plus qu'autre chose. On sait que vous avez présenté un rapport à la Fifa dans ce sens...
Vous savez, j'ai commencé dans le football très jeune. Certains oublient que je suis dans le métier depuis plusieurs années. J'ai étudié le football et j'ai formé des entraîneurs de niveau qui sont à la tête de clubs algériens et qui exercent aussi à l'étranger. J'ai réussi dans la pratique et sur le terrain. J'ai travaillé comme DTN, comme sélectionneur national et aussi comme entraîneur au sein de plusieurs formations et j'ai qualifié l'Algérie 3 fois au Mondial.
On peut alors dire que Saâdane est une exception en Algérie difficile à égaler ?
Je ne vais pas aller jusqu'à dire une chose pareille. Sinon, ce serait un manque de sobriété de ma part. Il y a des jeunes en Algérie qui sont compétents et capables de porter le flambeau. Personnellement, j'ai pratiqué ce sport, je l'ai étudié et j'ai participé à plusieurs Coupes du monde et d'Afrique, mais cela ne m'empêche pas de continuer d'apprendre et de suivre l'évolution du football.
Pour l'expert que vous êtes, quel est votre avis sur les rencontres du dernier tour des barrages qualificatif au Mondial-2014 ?
Ce sont des matchs barrages qui se joueront en aller-retour, pas sur une seule rencontre d'appui. Le tirage au sort a donné de grandes affiches, comme Ghana-Egypte ou Sénégal-Côte d'Ivoire. On devrait assister à de grands matchs aux mois d'octobre et de novembre.
Si on comprend bien, le match Algérie-Burkina Faso vient au second plan en matière d'intérêt, cela veut dire qu'il sera moins difficile que ceux que vous venez de citer ?
C'est exactement ce que je voulais dire. Les quatre équipes concernées par ces deux confrontations sont d'un très grand niveau. Maintenant, c'est sûr que les autres matchs ne seront pas faciles.
Cette double confrontation face au Burkina ne sera pas comme celle que vous avez gagnée contre l'Egypte à Oum Dourman ?
C'est sûr, tout simplement parce que cette fois, ça va se jouer en aller-retour. Il ne faut pas oublier aussi que la qualification contre l'Egypte a été obtenue sur terrain neutre. Le scénario de cette année me fait rappeler celui qu'on avait vécu en 1981 contre le Nigeria où nous sommes allés chercher une victoire là-bas (0-2) et avons gagné chez nous à Constantine (2-1). Je formais, à l'époque, un staff composé de Maouche et Rogov. Par la suite, j'ai aussi réussi le même exploit face à la Tunisie en 1985 où nous sommes allés battre les Tunisiens chez eux (1-4), avant d'assurer au match retour chez nous au 5-Juillet sur le score de 3 à 0. On leur a administré une mémorable leçon qui restera gravée dans l'histoire du football et malgré tout ce que je viens d'avancer, on continue à dire que Saâdane ne joue pas l'attaque (rires...). Je dois dire qu'à cette époque, j'avais sous ma coupe des joueurs talentueux, à l'image de Madjer, Belloumi, Assad et bien d'autres.
Vous êtes un spécialiste des matchs barrages, vous avez réussi à qualifier l'Algérie à 3 reprises mais...
(Il nous coupe). La nouvelle génération ne connaît que ce match d'Oum Dourman, ils ne savent pas qu'on a réussi à qualifier l'Algérie à deux reprises en aller-retour.
Comment voyez-vous ce match barrage face au Burkina Faso ?
Ça va être difficile pour les deux équipes. Le Burkina Faso, qui est le dernier finaliste de la CAN, possède une belle équipe et de très bonnes individualités, avec un bon entraîneur. Même si on possède des joueurs de très bon niveau, la qualification sera dure à arracher. Ce match se jouera sur de petits détails et le rôle des entraîneurs lors de ces deux confrontations sera très important et décisif. Dans des matchs comme ça, on aura besoin de joueurs de talents capables de faire la différence et je pense que sur cet aspect, on a des éléments individuellement bien meilleurs que ceux du Burkina Faso.
Après le tirage, vous avez déclaré que le Burkina était à notre portée, maintenez-vous votre avis ?
Bien sûr. Il faut croire à la qualification. C'est l'une des clés de la réussite avec la détermination, bien entendu. En plus, l'Algérie possède les moyens humains pour passer ce cap. Sadi et Zefzef sont déjà sur place à Ouagadougou pour préparer ce match aller. La FAF a aussi mis tous les moyens nécessaires à la disposition de cet entraîneur (Halilhodzic), notamment sur le plan organisationnel. Il ne reste qu'à bien terminer le travail sur le plan technique. Sincèrement, je pense que ce sélectionneur (Halilhodzic), a bénéfiié de tous les moyens pour réussir dans sa mission. Je dirai que depuis l'Indépendance, aucun entraîneur n'a bénéficié d'autant de moyens. Je parle du côté organisationnel bien sûr. Même sur le plan des effectifs, il y a «Allah Ibarek» une armada de bons joueurs.
Le problème, c'est que plusieurs d'entre eux ne jouent pas en club ?
C'est l'entraîneur (Halilhodzic) qui s'est mis tout seul en difficulté. Il a déclaré que celui qui n'est pas compétitif ne sera pas convoqué, il est maintenant confronté à un problème. Je crois que le problème des joueurs qui ne jouent pas avec leur club ne se pose pas. En deux matchs, il n'y a pas de place aux calculs. Celui qui aura la confiance du coach se donnera à fond, quel que soit son temps de jeu. En cette période de l'année, je veux dire au mois d'octobre, tous les joueurs sont prêts physiquement. Ce critère, que je qualifie d'interne, n'a aucun sens à mon avis. Je crois que maintenant, personne ne pourra remettre en cause le choix du coach, s'il décide de faire jouer des joueurs qui ne sont pas titulaires avec leur club.
Vous avez parlé de l'apport de l'entraîneur dans des rendez-vous pareils, quel sera le rôle des joueurs ?
C'est le rôle de tout le monde, pas uniquement de l'entraîneur et des joueurs. Qui ne veut pas participer à un match pareil ? L'entraîneur qui qualifie une équipe pour un Mondial verra sa cote grimper. C'est aussi le cas des joueurs. On a attendu 24 ans pour jouer une autre Coupe du monde et là, une autre occasion se présente pour nous, on doit la saisir à fond.
Notre effectif manque d'expérience, il ne reste que Bougherra et probablement Yebda dans cette équipe, c'est un handicap, non ?
L'expérience est importante, comme tous les autres facteurs qui peuvent influer sur le résultat dans des matchs comme ça. Après, c'est à l'entraîneur intelligent de tirer le maximum de ses joueurs dans des rencontres aussi difficiles. C'est dans ce genre de match qu'on peut faire la différence entre un petit et un grand entraîneur. C'est aussi dans ce genre de rendez-vous décisif qu'on peut distinguer un entraîneur de métier et compétent.
Cinq jours pour préparer le match aller, cela sera-t-il suffisant ?
Je pense que cela importe peu. Avoir 2, 3 ou 5 jours de préparation ne sera pas si important que ça. Les programmes des matchs sont définis depuis longtemps, selon les dates Fifa. Il faut se demander pourquoi un sélectionneur travaille seulement durant une semaine ou quelques jours, avant de rentrer chez lui. Ce n'est pas comme dans un club. J'espère que vous m'avez compris. Un sélectionneur doit savoir qu'il a été choisi pour faire face à tous les obstacles. On ne peut pas faire confiance à un entraîneur incapable de faire face aux situations difficiles. J'ai entendu dire que le coach ne disposait pas d'assez de temps pour préparer son équipe, mais il faudrait cesser d'en parler. Un sélectionneur doit programmer son équipe pour être prête selon un programme bien défini qui se base sur les dates Fifa.
Certains avancent que tout se jouera à Ouaga ?
Non, c'est faux. Moi en tout cas, je ne crois pas à cette thèse. Ce match barrage se jouera en aller-retour et tout se décidera au bout des deux rencontres. En 1981, malgré notre victoire au Nigeria (2-0), le match retour à Constantine était compliqué pour nous. Ils auraient pu nous battre chez nous. Celui qui avance que tout se jouera à Ouagadougou n'a rien compris au football. On peut gagner au Burkina et perdre à Tchaker. Il faut donc savoir gérer le match aller et bien négocier le match retour.
Croyez-vous que le mois d'octobre et le mois de novembre sont appropriés pour jouer ces matchs barrages ?
Oui, pourquoi vous me posez cette question ?
Parce que dans une de ses déclarations, Halilhodzic a dit qu'au mois de novembre, les joueurs se blessent beaucoup ?
Quand tu prépares bien tes joueurs, ils ne risquent pas de se blesser. Bien sûr que cela peut arriver à l'entraînement, en raison de l'engagement des uns et des autres. Sincèrement, je ne veux pas trop m'étaler sur ce sujet. L'entraîneur est le seul responsable de tout ça, c'est à lui de trouver des solutions.
Vous connaissez cette équipe du Burkina, quel conseil donneriez-vous aux Verts, avant ce match aller ?
A l'heure de la technologie, aucun adversaire n'est inconnu. Donc, même si j'ai vu cette équipe jouer, je ne peux donner aucun conseil Je sais que chaque entraîneur va essayer de visionner le maximum de matchs de son adversaire pour se faire une idée fixe sur le jeu collectif et individuel de chaque équipe.


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