Djahnit : «Aborder la suite du championnat avec un tout autre état d'esprit» La Ligue nationale, en coordination avec la fédération, a décidé que le match comptant pour la Supercoupe qui opposera l'USMA à l'ESS se déroulera le 11 janvier prochain. Cette date coïncide avec la fin de la trêve hivernale. Le choix de cette date ne semble poser aucun problème aux dirigeants de l'ESS. Il n'en est pas de même pour le lieu de cette rencontre. Les dirigeants sétifiens ont saisi les instances fédérales par écrit pour leur demander de délocaliser ce match qui est programmé au stade Hamlaoui de Constantine. Tchaker est le mieux indiqué La décision des dirigeants sétifiens est motivée par la tension qui règne entre le CSC et l'ESS ces derniers temps. Les présidents de ces deux clubs multiplient les déclarations incendiaires à travers les organes de presse. Pour la direction sétifiennne, le stade le mieux indiqué pour accueillir cet événement est l'OPOW Tchaker de Blida. On parle (déjà) de boycott Le déroulement de cette Supercoupe fait l'actualité ces derniers temps à Sétif. Plusieurs groupes de supporters ont déjà donné leur position. Aucun fan sétifien n'effectuera le déplacement à Hamlaoui et il sera demandé à la direction du club de boycotter cet événement. En réalité, plusieurs dirigeants sont de l'avis des supporters. Pour eux, si la ligue maintient le match à Hamlaoui, l'ESS ne se présentera pas au coup d'envoi du match. ----------------------------------- 80 000 euros pour le transfert de Ze Ondo Un accord a finalement été trouvé entre les directions de l'ESS et celle de Bitam. Les dirigeants sétifiens ont fait une nouvelle proposition à leurs homologues de l'US Bitam en ce qui concerne le montant du transfert de Ze Ondo. L'ESS ne paiera donc que 80 000 euros, en lieu et place des 100 000 dollars exigés par le club gabonais. Il est utile de signaler que cela fait maintenant cinq mois que Ze Ondo se trouve à Sétif sans pour autant jouer la moindre minute sous les couleurs de l'ESS. Un émissaire de Bitam attendu à Sétif Lors de la signature du tout premier protocole d'accord, la direction de l'ESS a libellé un chèque de 50 000 euros au nom de son homologue de Bitam. Il ne reste donc que 30 000 euros à régler. Cela se fera en une seule traite. D'ailleurs, un émissaire du club gabonais sera à Sétif la semaine prochaine à cet effet. Le titre se gagnera à l'Est Plus que quatre journées avant que ne tombe le rideau sur la première phase du championnat. Le programme des Sétifiens étant, comme on dit, abordable. Les poulains de Lang auront à se déplacer lors de la prochaine journée à Bordj pour y défier le CABBA, avant de recevoir le MCEE. Ce sont donc les résultats enregistrés contre ces deux formations de l'est du pays qui vont d'abord permettre d'octroyer ou non le titre de champion d'hiver aux Sétifiens. Pour le compte des deux dernières journées, les Sétifiens se déplaceront à El Harrach avant de conclure la phase aller par la réception de l'USMA. Le sacre passe par le titre de champion d'hiver Les six fois où l'ESS a été sacrée champion d'Algérie, les Sétifiens avaient terminé sur la plus haute marche du podium à la fin de la phase aller. Au grand jamais, l'équipe de Sétif n'a pu décrocher la couronne nationale quand elle n'a pas pu s'octroyer le titre de champion d'hiver. ---------------------------------------- Le contrat de Franck Madou sera résilié Comme nous l'avions dans une de nos précédentes éditions, l'Ivoirien Franck Madou ne continuera pas l'aventure avec l'ESS. Cela fait maintenant près d'un mois et demi que ce dernier se trouve en France. Il a informé ses dirigeants qu'il devait renouveler son passeport. Franck Madou a été invité à se rendre à Sétif dans les plus brefs délais et cela pour étudier les modalités dans lesquelles se fera la rupture de son contrat. Il percevra 15 000 euros Il est utile de préciser que Franck Madou est le joueur le mieux payé de l'ESS. Ce dernier a signé un contrat contre une mensualité de 15 000 euros. Il a perçu deux salaires au moment où il a paraphé son engagement. On espère, du côté de la direction de l'ESS, trouver un accord à l'amiable et que Franck Madou accepte de résilier son contrat contre le paiement d'une autre mensualité, à savoir la somme de 15 000 euros. Le flop de l'année ! Il y a quelques temps, nous écrivions dans ces mêmes colonnes : «Franck Madou peut-il réussir à l'ESS?» Quatre mois plus tard, nous avons des éléments de réponse précis à cette question. Et non, l'Ivoirien ne s'est pas imposé à l'ESS comme le redoutable buteur qui était recherché. Intervenu tardivement, le recrutement de Franck Madou apparaissait comme une excellente opération. Il faut dire que l'on voit très rarement des joueurs accepter de quitter un championnat européen, même si c'est celui de l'Ukraine, pour notre L1. Pourtant, la nouvelle recrue de l'ESS n'a jamais réussi à enchaîner les bonnes prestations. Le recrutement de Franck Madou est donc un coûteux flop pour les Sétifiens. ------------------------------------- Djahnit : «Aborder la suite du championnat avec un tout autre état d'esprit» Tout d'abord, donnez-nous de vos nouvelles ? Elles sont bonnes et je vous remercie. Pour ce qui est de ma blessure, je suis totalement rétabli et cela m'a permis d'être parmi les dix-huit samedi dernier. Justement, tout le monde s'attendait à ce que vous soyez titularisé face à la Saoura. Un commentaire. Comme d'habitude, j'ai fait de gros efforts à l'entraînement pour cela. L'entraîneur a fait un choix que je ne conteste absolument pas. Le plus important est que l'équipe ait gagné. Qu'avez-vous ressenti au coup de sifflet final de ce match contre la Saoura? Nous venions juste de réaliser une victoire totalement méritée et tous nos efforts et nos sacrifices venaient d'être récompensés. C'est un match que nous méritions de gagner au vu des très nombreuses occasions que nous nous sommes créés et aussi suite à notre totale domination. Ce match fait maintenant partie du passé. Il a été joué et ce sont ceux qui viennent qui sont importants. Cela vous fait regretter certaines défaites. Qu'en pensez-vous ? C'est un tout. Bien sûr, le fait de perdre des points nous a fait très mal et quoi que nous fassions, les choses ne s'arrangeaient pas. Bien sûr, nous pensons à cette défaite contre le RCA au cours duquel il y avait largement la place pour planter un ou deux autres buts. Nous n'avons pas réussi à le faire et cela est pour nous difficile à digérer. Peut-on dire que votre équipe a mangé son pain noir ? Il n'y a eu que deux accidents de parcours. A part cela, nous pouvons dire que les résultats sont conformes à notre tableau de marche. Il est vrai que dorénavant, nous n'allons rien lâcher. Il nous faut maintenant confirmer lors des prochains matchs. Justement, le prochain, vous allez le jouer contre le CABBA. Un derby pas du tout facile à négocier, n'est-ce pas ? Il existe une grande motivation chez l'ensemble des joueurs. Nous devons impérativement réaliser une belle performance et cela pour confirmer. Un mauvais résultat pourrait avoir des conséquences sur le plan moral. Ce sera difficile, mais la pression sera plutôt sur nos épaules. Nous avons les moyens de contrer cette équipe et conserver notre première place au classement. Les Bordjis réalisent un bon parcours cette saison. Ceci va-t-il compliquer votre tâche ? C'est certain, dans la mesure où cette équipe se donnera à fond dans ce derby. Nous ferons en sorte de sortir victorieux de cette confrontation qui s'annonce compliquée pour les deux équipes. Vos supporters attendent de vous le titre de champion d'hiver, le leur promettez-vous ? On ne peut rien promettre pour le moment car toutes les équipes se sont bien préparées. Les joueurs qui sont dans l'effectif de l'ESS ont des qualités et des arguments à faire valoir, même si en football, on ne peut être sûr de rien. Il y a en plus un esprit d'équipe et c'est surtout cela qui va nous permettre d'aller de l'avant.