«Tout ce que raconte Boulhabib à mon encontre est pur mensonge» «Je suis venu jouer les premiers rôles car le club en a les moyens» L'entraîneur en chef du CSC, Diego Garzitto, nous a reçus, hier soir, dans sa chambre à l'hôtel El Hocein situé à la nouvelle ville Ali Menjeli, accompagné de son manager. L'entraineur franco-italien est revenu sur les derniers événements qui ont secoué le club constantinois en nous accordant un long entretien qui paraîtra demain. Garzitto est revenu sur ce qui s'est passé avant-hier au stade lorsqu'il n'est pas parvenu à s'asseoir sur le banc de touche pour diriger son équipe, suite à la disparition de sa licence. Un comportement que Garzitto a jugé de honteux. «C'est vraiment honteux ce qui m'est arrivé samedi. Mon avocat est au courant et un huissier de justice a tout noté». Un autre fait a irrité Garzitto, c'est lorsque Bounaâs a remplacé Garzitto sur la main courante, un acte jugé d'inadmissible par le Jurassien. «Le plus désolant dans cette histoire est que Bounaâs a participé à cette la mascarade, alors qu'il aurait dû nous soutenir.» «Tout ce que raconte Boulhabib à mon encontre est pur mensonge» L'entraîneur constantinois n'est pas allé avec le dos de la cuiller pour expliquer sa situation à nos lecteurs. Ses problèmes avec le directeur sportif sont derrière cette situation confuse, comme il le dit : «Tout ce qu'a déclaré Boulhabib à mon encontre est pur mensonge. Je suis en contact permanent avec les responsables de Tassili. Mes problèmes avec Boulhabib ont commencé l'été dernier, à cause du joueur Dahmen qu'il voulait imposer pour faire du bisness». «Je suis venu jouer les premiers rôles car le club en a les moyens» Apparemment, certaines déclarations de Boulhabib n'ont pas plu à Garzitto, surtout quand il a dit que le CSC ne jouera que pour le maintien : «Je suis venu jouer les premiers rôles en championnat et une participation honorable en Coupe de la CAF. Le club a bien les moyens de jouer pour de tels objectifs. C'est ce qui m'a retenu ici et fait patienter cinq mois sans salaire. Je suis prêt à tout faire pour redresser la situation et permettre au CSC de repartir sur de bonnes bases.» «S'ils veulent que je parte, il faut que ça se fasse légalement» Enfin, le technicien italien ne compte pas lâcher prise, lui qui compte poursuivre son chantier entamé avec le club. «Je ne compte pas quitter le club. Je veux rester et poursuivre mon travail avec le CSC. Maintenant si la direction veut quye je parte, qu'elle le fasse de manière légale», a-t-il ajouté. Ne ratez pas l'intégralité de l'interview de Garzitto et d'autres révélations bien croustillantes dans le numéro de demain.