Agir illico pour éviter le pire Un changement, oui mais comment ? Très élimé par tout ce qu'il endure comme levée de boucliers, le président Djillali Bensenada est, plus que jamais, sur le départ. D'ailleurs selon son entourage, il songe, effectivement, à se retirer de la présidence de la SSPA/USMBA. Bensenada a, à chaque fois, annoncé sa démission mais sans passer à l'acte. La donne peut changer cette fois au vu de la pression grandissante qui déferle sur lui. Selon des indiscrétions, Djillali Bensenada aurait confié à ses proches qu'il était décidé à ne plus continuer sa mission au sein du club bel-abbésien. Notre source indique qu'il compte bien déposer sa démission dans les jours à venir et se retirer après une année seulement de service à l'USMBA. C'est donc une passe mouvementée que connaît la bâtisse de l'USMBA au niveau de sa SSPA. A voir tout ce qui se trame autour, de grands changements seraient sur le point d'être opérés non seulement en raison du départ de Djillali Bensenada, mais aussi de l'après Bensenada. Les supporters veulent du concret... De leur côté, les inconditionnels de l'USMBA s'inquiètent pour le devenir de leur équipe. Cela est prescrit dans leur esprit. Une frange ne veut plus de Djillali Bensenada. D'ailleurs, ils étaient nombreux à réclamer le départ du président. Ils ont sollicité l'intervention du wali pour exiger le départ du premier responsable de la SSPA. C'est dire qu'il y a un réel forcing sur Bensenada. Cependant, les plus sages n'imaginent pas que le wali va céder aux caprices des supporters d'autant qu'il n'y a pas d'alternative magique pour le moment. Un changement, oui mais comment ? C'est vrai qu'avec les dernières péripéties, l'on s'attend à du renouveau. Dans les coulisses, on est quasi-affirmatif. Il devrait y avoir, certainement, du nouveau, mais bien malin qui peut dire quand et comment. Il est évident que si Bensenada décide, bon gré mauvais gré, de partir, il y aura embrouillement au niveau du CA. Une menace réelle Le moins qu'on puisse dire est que l'USMBA est dans une impasse certaine, voire au bord de l'implosion. Le club fait face à une crise sans précédent qui exige l'implication de toutes les énergies de Bel-Abbès, et cela indépendamment des tendances conflictuelles. Après plus d'une longue période de doute et de spéculation, l'avenir de l'USMBA s'annonce des plus critque. Et pour cause, en dépit de toutes les manœuvres visant à raviver le club en lui retrouvant un repreneur, la situation demeure toujours au point mort. C'est dire que du côté de l'USMBA, c'est encore l'incertitude et le dégrisement. Il apparaît clair que toutes les tentatives sont tombées à l'eau, pour des considérations qui restent assez obscures. Après une série de rebondissements, on tablait sur la rencontre de dimanche passé pour débloquer la situation. Cependant, c'était peine perdue, ce qui suppose qu'à heure actuelle, on végète dans le néant absolu. Agir illico pour éviter le pire Face à cette situation, les supporters, sans parti pris, craignent que la crise s'empire davantage. En effet, les raisons avancées ne sont pas fortuites. Au moment où la majorité des pensionnaires de la Ligue 2, et après avoir terminé l'opération mercato, s'apprêtent à amorcer la préparation dans la perspective de la phase retour, l'USMBA, elle, n'est point à «l'ordre du jour». C'est d'ailleurs à partir de cette réalité que les fans se demandent comment le club unioniste va affronter la situation. Pour l'instant, l'USMBA baigne dans l'ambiguïté. Cela est d'autant plus navrant que même ses enfants assistent impuissants à sa crise. L'étonnement est tel qu'il serait plus qualificatif de dire que l'USMBA est dans un état de mort clinique. Comment sortir de la crise ? L'USMBA semble bien être sacrifiée sur la crédence de l'insouciance de ses «enfants». Les postulants ne courent plus les rues, et l'USMBA est beaucoup plus perplexe par le prestige dans une enjolivure épuisée et sombre. Rien ne laisse présager une quelconque prise de conscience, pour éradiquer cette dilapidation qui se déroule à ciel ouvert au vu et su de Tout-Bel-Abbès. Il est vrai que les pouvoirs publics, notamment le wali, importunés par cette réalité, affichent une certaine volonté de remédier à la situation en tentant de trouver une issue heureuse. Des contacts seraient même entrepris avec des personnes bien placées pour concevoir une feuille de route à même de permettre au club de «survivre». Même les inconditionnels unionistes sont venus ajouter leur grain de sel en optant pour le «soulèvement». Une manière à eux d'exprimer leur ras-le-bol qui perdure depuis plus d'un mois. Tout le monde s'y met et s'implique pour que l'USMBA ne meure pas. On affiche même une certaine confiance que l'équipe relèvera la tête si l'on fait preuve d'honnêteté et de droiture dans ses desseins mais, aussi, si les vaniteux ne détournent pas les bonnes volontés pour leur barrer le chemin. Le ridicule ne tue point Décidemment, à Bel-Abbès, on voit de toutes les couleurs. Alors que l'USMBA n'a pas encore trouvé un repreneur, voilà que les computations vont bon train et les rumeurs enflent dans les quatre coins de la ville. Malgré cela, on se précipite, comme on peut, pour annoncer des noms de potentiels successeurs à Djillali Bensenada. Aussi baroque et insolite que cela puisse paraître, les gens continuent de croire à ses ragots. Qui pourrait bien décider du sort de l'USMBA ? Les supporters sont dans le droit de se demander s'il y a «un comité» parallèle qui agit dans l'ombre. D'aucuns diront que ce ne sont là que des menées visant à faire éloigner Djilalli Bensenada. Mais à qui profite tout cela ? Le ridicule ne tue point.