Benchikha ne viendra pas L'année du Chabab a pris fin sur une très bonne note, une victoire arrachée en déplacement à Tizi, une performance qui rassure les Sanafir un peu inquiets pour leur formation ces derniers temps. L'heure est aux bilans de ces quatre mois de compétition. Sur le plan global, les chiffres du CSC restent loin des espérances des supporters et spécialistes. En effet, beaucoup de monde s'attendaient à voir les Constantinois terminer l'aller champion d'hiver sinon dauphin du leader. Il faut dire que la courbe de résultats pouvait être meilleure au vu du potentiel et des moyens dont dispose le club cette saison. Avec seulement six victoires réussies à l'extérieur dont trois victoires, alors que les défaites sont très rares de nos jours chez les Sanafir, le club a sombré trois fois lors des dix-sept rendez-vous si on compte les matchs de coupe. Cela reste la meilleure preuve que le CSC renferme un effectif capable de faire beaucoup mieux que ce bilan jugé moyen. 3e au classement malgré tout Durant ces quatre mois, le club constantinois est passé par plusieurs étapes, mais les deux faits marquants de cette période sont bien sûr la série de dix matchs d'invincibilité et la guerre froide mal terminée entre l'ancien entraîneur Diego Garzitto et les dirigeants clubistes. Cela a porté un coup à la sérénité et à la belle série, surtout à la bonne marche du club. La suite a été marquée par cette séparation à l'amiable entre le Jurassien et le CSC qui est passé par une période de turbulences sans précédent sans oublier aussi le manque d'argent et le cumul des salaires impayés. Tout cela a fait reculer le club jusqu'à à la 7e place au classement, mais la dernière victoire à vrai dire inattendue face à la JSK a fait remonter le CSC au 3e rang en compagnie de trois autres équipes avec 24 points. Le titre est jouable Peu importe l'envie et les intentions de l'administration clubiste, le CSC peut toujours croire au titre. Le champion d'hiver, l'USMA, comptabilise 29 unités, ce qui signifie un écart de cinq points seulement d'avance sur le CSC, même si le programme de la suite s'annonce plus laborieux pour les Constantinois qui joueront sur trois fronts, alors que les gars de Vélud sont déjà éliminés de la coupe et n'ont que le championnat comme objectif. 9 points de perdu à Hamlaoui Si Garzitto était resté peut-être que le CSC aurait terminé premier, la majorité des Sanafir le pensent en tout cas. Ce qui est sûr, c'est que l'équipe a perdu trop de points à Hamlaoui, précisément 9, face au CABBA, au MCEE, à la JSMB et le MCA. Avec un petit calcul, si le CSC n'avait pas perdu ces unités chez lui, il serait aujourd'hui leader avec 33 points, mais ce n'est que de simples suppositions. Il y aura des départs et des arrivées bon marché Le groupe Tassili dégraissera bien l'effectif et c'est sa première priorité durant cette trêve hivernale. L'actionnaire majoritaire n'arrive toujours pas à comprendre comment des joueurs qui ne joueront pas le titre touchent des salaires exorbitants. Avec un effectif qui coûte chaque mois à la caisse du groupe Tassili l'immense fortune de 3 64831 milliards comme masse salariale, il est plus que nécessaire de réduire cette somme au moins jusqu'à la limite des deux milliards. Cela signifie aussi que certains éléments aux gros salaires qui n'ont pas donné satisfaction lors de la première partie du parcours devront plier bagage pour laisser place à d'autres, certainement bon marché. Six jours de repos et stage à Hammam Bourguiba C'est les vacances d'hiver et c'est bien mérité pour la majorité de l'équipe. La direction a libéré les coéquipiers de Maïza vendredi soir lesquels sont allés rejoindre leurs familles pour se ressourcer. Ces vacances vont durer six jours et la reprise des entraînements est prévue pour jeudi prochain avant de partir en stage chez le pays voisin. Un stage de préparation d'une durée de dix jours est programmé à Hammam-Bourguiba, un lieu isolé et calme que le club connaît bien du moment qu'il trouvera sur place plusieurs formations pour les affronter en amical. ---------------------------------- Benchikha ne viendra pas Alors que les joueurs sont déjà en période de repos, pour les dirigeants constantinois ce n'est pas encore le cas, la priorité actuelle est de trouver un entraîneur en chef avant la reprise prévue jeudi prochain, encore une déception cette fois venue du technicien Benchikha. Ce dernier, qui est l'unique candidat qui faisait l'unanimité au sein des dirigeants, a décliné poliment l'offre du Chabab. Ce sont ses obligations professionnelles avec la formation marocaine de la défense Jedidi qui ont bloqué la route entre les deux parties. «Pardon aux Sanafir, je suis déjà pris» C'est Benchikha comblé et heureux qui accumule de l'expérience et du métier dans le championnat marocain qui a expliqué à notre confrères d'El Haddef les raisons qui l'ont poussé à décliner l'offre des Clubistes : «J'ai entendu dire que le CSC s'intéresse à moi actuellement, mais le temps est mal choisi même si l'idée d'entraîner le CSC m'intéresserait beaucoup à l'avenir. Je demande pardon aux dirigeants et fans de cette équipe car je ne peux pas donner suite à leur demande, je suis sous contrat avec mon équipe marocaine et j'ai droit à un traitement vraiment spécial ici au Maroc. Si le CSC m'avait contacté en été dernier quand j'étais sans club, j'aurais certainement accepté de venir. Qui ne rêve pas de driver cette grande formation ? Enfin, je souhaite une bonne phase retour au CSC et une participation honorable en Coupe de la CAF.»