Dans l'après-midi du Mardi, le président clubiste Ounis a tenu une conférence de presse au niveau du siège de Boussouf et a traité certains points concernant sa formation du CSConstantine. Un match à huis clos : «Que Bergui s'exprime sur ce qui s'est passé !» Montrant le fax qui venait tout juste d'arriver à son administration et qui stipulait un match à huis clos suite aux jets de projectiles durant le dernier derby, le président Ounis avait du mal à contenir son mécontentement à l'adresse de pareille décision. «Sincèrement je ne trouve pas le moindre mot pour expliquer cette sanction. D'ailleurs vous étiez tous présents en tant que journalistes avez-vous vu le moindre dépassement dans le match ? Dans ce cas précis je prends à témoin le président de la commission anti violence de la FAF, M. Bergui qui était à nos côtés et qui était le dernier à quitter le stade et de se prononcer sur cette sanction en son âme et conscience. La meilleure preuve, c'est qu'il a tenu à nous féliciter pour la sportivité qui a régné tout au long des débats. Alors pourquoi cette mesure et surtout sur quelle base. La commission de discipline a dû se pencher sur un rapport de quelqu'un qui n'a pas assisté à la rencontre, c'est l'unique explication que je trouve pour ne pas dire autre chose. En un mot je tiens à dire que cette sanction n'est en aucun cas justifiée et ce n'est pas de la sorte qu'on nous récompense des multiples efforts fournis dans ce derby pour éviter le moindre dépassement. C'est dommage et triste pour celui qui a été l'auteur de pareille décision.»
Le cas des joueurs absents passé en revue Evoquant le cas des éléments absents, le président Ounis devait traiter chaque cas et informer les présents des motifs. «Belghomari : Cet élément a été légèrement blessé durant la rencontre de Bel-Abbés et a dû rentrer chez lui en fin de rencontre pour ne plus donner signe de vie. Après plusieurs contacts de notre part, il vient de revenir et nous sommes en train de prendre les mesures pour en savoir davantage sur sa blessure au genou droit. Touil : Pour ce joueur le club lui a donné toutes les facilités pour qu'il puisse revenir le plus vite possible. Il vient de demander la résiliation de son contrat. Quant aux motifs qui l'ont poussé à le faire, j'estime qu'il serait préférable de les connaître du joueur lui-même. Medjoudj : Le contrat de cet élément a été résilié en date du 27 septembre et ce, en présence d'un huissier de justice. Pour l'heure c'est le joueur qui doit respecter ce qui a été convenu à savoir le remboursement des 50 pour cent de la somme prise. Nehili : Devant le Paradou le joueur n'a pas respecté les choix de l'entraîneur de l'équipe, car il n'a pas été retenu. Il a préféré partir et son retour serait lié à son passage devant la commission qui serait en mesure d'étudier son cas. Hazi : Pour lui aussi il a eu une réaction lors de notre dernière rencontre à l'extérieur devant le Paradou et n'a pas accepté le fait qu'il ne soit pas titularisé. Il est revenu après une longue absence et devrait être traduit devant la commission qui statuera sur son cas.»
Il renouvelle sa confiance à Benyellès La présence de l'ex-entraîneur clubiste Yanackovic au dernier derby a été sujette à moult discussions de la part de certains supporters. Le futur retour de celui-ci était évoqué. C'est dans ce registre que le président Ounis devait ajouter: «Nous ignorons totalement la venue de l'ex-entraîneur et que ceux qui l'ont invité assument leur entière responsabilité. Me concernant je tiens à dire que je renouvelle ma totale confiance à l'entraîneur actuel Benyelles avec qui j'entretiens une excellente relation de travail.»
«L'objectif est toujours l'accession» A une question relative à l'objectif assigné au club, le président dira : «Je ne vois pas pourquoi je changerai quoi que ce soit. Nous avons traversé une phase difficile qui nous a coûté quelques points et depuis deux rencontres environ j'ai noté une nette amélioration dans l'état d'esprit entre les joueurs et cela va se répercuter sur les résultats futurs. Nous gardons l'espoir de revenir au premier plan en y mettant plus de cœur à l'ouvrage.» Tahar Aggoune