Simondi : «Il ne faut se concentrer que sur le match» Bezzaz : «J'ai déjà réussi un bon résultat au Libéria et je souhaite le refaire aujourd'hui» Ceux qui pensaient que voyager par avion vers les pays africains est un cauchemar, ils se trompent lourdement, car le vrai cauchemar des Clubistes a commencé à l'atterrissage à Monrovia, un pays non représenté par une ambassade algérienne. Les craintes sont légitimes pour la délégation constantinoise. Sur place, le Chabab a été reçu par un représentant des Red Lions, qui s'est occupé des passeports, tout en orientant aussi la délégation à l'aéroport de Monrovia, qui ressemble à une gare routière, ni chaises, ni magasins, ni le moindre service dans cet aéroport dit international. Le deuxième choc de la soirée survient à l'intérieur de l'autocar mis à la disposition du club. Un ancien mini-bus inconfortable de 15 places, alors que la délégation contenait 27 personnes, sans compter les 9 membres de l'équipage de l'avion. Ce comportement a énervé le chef de la délégation, Hakim Daba, qui s'est emporté verbalement avec le représentant des Red Lions. L'avion du CSC a atterri à 2h du matin à Monrovia L'avion de Tassili qui a transporté le CSC a atterri à la capitale Monrovia vers 2h du matin, après trois heures et demie de vol. La première partie du voyage s'est effectuée jusqu'à Tamanrasset, 1h30 de temps. Après 45 minutes d'attente due à un problème technique qui a obligé l'avion à retourner une seconde fois à l'aéroport de Tamanrasset, le CSC s'est dirigé vers l'Afrique. Les joueurs, qui étaient crispés au départ, ont préféré dormir pour éviter le stress et la peur. Ce n'est qu'à l'arrivée que les coéquipiers de Derrag se sont réveillés de leur sommeil, vers 2h du matin. Les taxis fraudeurs ont sauvé la situation Dans un temps humide et chaud à étouffer, la délégation du Chabab a été vexée par cet accueil. Les cabas et les bagages des joueurs, sans oublier le reste de la délégation, attendaient un autre moyen de transport. Ils avaient opté pour les taxis clandestins, la seule solution. Pour information, les fraudeurs étaient de différentes nationalités et il y avait peu de Libériens sur place.
Un hôtel ou dortoir pour SDF ! Les Constantinois, qui découvraient la ville de Monrovia la nuit, pensaient qu'ils y allaient passer le reste dans un luxueux hôtel, mais ce fut la grande surprise une fois à l'établissement Le Cristal, non classé et qui se trouve dans un état déplorable. Cet hôtel ressemble plutôt à un dortoir pour SDF. Le gardien Si Mohamed a retrouvé du sable dans son lit, et des climatiseurs en panne. Très choqués, les joueurs ont vite redescendu à la réception pour se plaindre, mais cela n'a pas dérangé le représentant de Red Lions qui avait le moral tranquille, alors que toute la délégation fulminait de colère à cette heure tardive de la nuit. Ça sent déjà la guerre psychologique, au point de perturber les joueurs. Plainte contre le Red Lions Les choses ont évolué rapidement suite à cette mauvaise réception. Le chef de délégation, Hakim Daba, s'est rendu à la Fédération libérienne de football pour déposer une plainte contre le Red Lions, pour mauvais comportement et de l'insalubrité de l'hôtel, tout en s'adressant aussi à la FAF et à la CAF. Résultat des comptes, nos responsables de la FAF ont pris attache avec leurs homologues libériens et l'ambassade de Guinée pour prendre soins de la délégation algérienne. Déjeuner en retard, ce qui suscite la colère du coach Grasse mâtinée pour les joueurs, hier, après la nuit cauchemardesque passée dans cette ville. A 13h30, le coach était fou furieux, car le déjeuner n'a pas été servi aux joueurs. Il s'est emporté contre le directeur de l'hôtel. Bref, les joueurs étaient abattus physiquement, sans oublier l'état déplorable du tartan synthétique où se déroulera le match de cet après-midi. ---------- Simondi : «Il ne faut se concentrer que sur le match» C'est un match difficile qui attend le CSC cet après-midi au Libéria. Suite aux mauvaises conditions retrouvées dans ce pays, cela a obligé Simondi à communiquer plus avec ces joueurs : «Il faut rester concentrés sur le plus important, le match, et éviter le scénario du Nigelec. La Coupe de confédération est devenue notre challenge spécial et notre priorité, après l'élimination en Coupe d'Algérie.» Sur les conditions d'accueil, le coach se demande pourquoi la direction n'a pas pensé à envoyer un émissaire sur place pour organiser la venue du CSC à Monrovia. Cela s'appelle le manque d'expérience des dirigeants du Chabab. Bezzaz : «J'ai déjà réussi un bon résultat au Libéria et je souhaite le refaire aujourd'hui» Pour le capitaine d'équipe Yacine Bezzaz, qui connaît un peu le Libéria, après l'avoir visité une fois avec la sélection nationale pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, nous parle de ce match : «J'ai déjà réussi un bon score avec la sélection dans ce pays, j'espère le refaire cette fois avec le CSC, pour négocier le match retour en toute facilité.» Derrag : «Ce qu'ont fait les Libériens nous motive de plus en plus» Cet adversaire est inconnu pour le CSC, mais cela n'inquiète pas Derrag qui a l'habitude de jouer des matchs en Afrique. Suite à cet accueil austère réservé à l'équipe, il nous affirme : «Ce qu'ont fait les Libériens, suite à ce mauvais accueil, nous motive plus à nous donner à fond sur le terrain pour réussir un très bon score et pourquoi pas prendre une bonne option à l'aller.» Le trio arbitral du Burkina Faso Pour ce match, la Fédération africaine de football a opté pour un trio arbitral du Burkina Faso, pour ce deuxième tour préliminaire de la CAF. L'arbitre central sera Louis Sano, en compagnie de Tiama et Touie.