«Serrar a promis à Renard le poste d'entraîneur en chef de l'ESS» Graves accusations que celles portées par les Egyptiens à l'encontre du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, en lui reprochant sur différents sites d'avoir notamment tenté de soudoyer des joueurs de la Zambie. En effet, le site malaïbouna.com a annoncé en grande pompe que Raouraoua a promis la mirobolante somme de 150 000 dollars à chaque joueur en cas de succès ou même un nul face aux Pharaons. Ces tentatives d'intimidation qui ont commencé juste après le coup de sifflet final du match Zambie-Egypte dénotent bien que les Egyptiens ne vont pas cesser de nous sortir des histoires du genre rien que pour déstabiliser les Algériens avant de les recevoir le 14 novembre prochain au Caire dans un match aussi crucial que capital. «Renard a servi d'intermédiaire» Sur le même site, il est écrit sans la moindre retenue que c'est l'entraîneur français Hervé Renard qui aurait été sollicité pour jouer le rôle d'intermédiaire dans ce marché de dupes. Le sélectionneur de la Zambie aurait, selon les rédacteurs de ce chiffon, tenté de persuader ses capés de la nécessité de gagner face à l'Egypte pour donner, de manière indirecte, un coup de pouce aux Algériens et toucher cette fameuse prime de 150 000 dollars que Raouraoua aurait promise. Un montant que la très algérienne FAF n'a même pas consacré à son sélectionneur Saâdane qui, pourtant, est sur le point d'exaucer le rêve de 35 millions d'Algériens. «Serrar a promis à Renard le poste d'entraîneur en chef de l'ESS» Même le président de l'Entente de Sétif, Abdelhakim Serrar, n'a pas échappé aux graves accusations colportées par les Egyptiens qui, sans vergogne, avancent que le chairman sétifien est partie prenante de ce «sombre deal». En termes clairs, il est écrit sans retenue aucune qu'il aurait promis un pont d'or à Renard si ce dernier faisait tomber l'Egypte. Ce pont d'or ne serait ni plus ni moins qu'un poste d'entraîneur en chef à l'Entente juste après les éliminatoires du Mondial. Si les rédacteurs de ces absurdités gardaient un peu de cervelle dans leur tête, ils verraient bien qu'un entraîneur de sa trempe préférerait prendre part à une CAN à la tête d'une sélection nationale que d'aller jouer sa tête dans un club aux objectifs complexes. Les Egyptiens nous ont habitués à mieux en matière de jugeote.