Zerdab : «Je me sens bien et prêt pour la bataille» Après sa courte victoire (1-0) à l'issue du match aller des 8es de finale de la Coupe de la Confédération, le dimanche dernier, à Constantine, face à l'ASEC Mimosas, la troupe à Simondi doit impérativement gérer cette avance en résistant aux assauts offensifs qui seront certainement nombreux, tout en usant de contre-attaques qui pourraient être la solution pour les Clubistes. La mission est difficile certes mais pas impossible, pour des éléments de la trempe de Bezzaz, Zerdab, Boulemdaïs et Derrag, avec leurs expériences. Cela donne de l'espoir à cette formation du CSC qui a les moyens de s'imposer même à Abidjan, il faut juste sortir le grand jeu et faire un match d'hommes pour arracher le ticket qui permettra au CSC d'entrer dans l'histoire de cette compétition qui fait rêver Constantine, surtout que les Sanafir ont pris goût et voient grand à présent.
Eviter d'encaisser dans le premier quart d'heure Dans ce genre de situation, le scénario cauchemar serait d'encaisser un but dans les premières 15 minutes du match, cela chamboulerait pas mal de calcul et risquerait de donner une autre tournure pour le match, donc il faut rester compact et solide derrière au moins durant les 20 premières minutes. L'équipe à Simondi fera aussi une grossière erreur si elle joue son match regroupée derrière, trop défendre ne suffira pas aussi pour avoir une qualification, les contres-attaques sont nécessaires sans trop se découvrir derrière. L'ASEC est sous pression et joue très mal chez lui Ces deux dernières années, en Coupe de la Confédération, l'ASEC Mimosas a joué ses meilleurs matches chez l'adversaire. Elle le démontre encore, cette année, après une victoire (2-0) à Bamako, lors des 16es de finale aller, puis après une courte défaite (1-0), à Constantine, dans le cadre des premières 8e de finale aller. Les matches à domicile des Jaune et Noir ont été difficiles à chaque fois. Comme l'atteste le match retour (1-1) contre le CO Bamako, au tour précédent, cela donne une idée précise sur le principal défaut des Mimosas qui ont du mal à gérer la pression à domicile, logique vu le jeune âge de ces joueurs qui sont encore en apprentissage et souhaitent tous arracher de bons contrats en Europe et en Asie. L'ASEC donne une importance majeure à cette compétition car elle lui permet de vendre ses joueurs avant tout, c'est le fonds de commerce et la stratégie des dirigeants ivoiriens, mais ce genre d'idée n'intéresse pas trop les supporters du club appelés les «actionnaires» à Abidjan. Ces derniers boudent, depuis quelques mois, les tribunes et ne font plus le plein comme dans le passé lors des rencontres officielles, cela a poussé les médias locaux a demandé au public de venir soutenir l'ASEC dans sa mission de cet après-midi, voici un bon lot de bonnes informations pour le staff technique constantinois qui doit juste profiter de ces malheurs des Mimosas. -------------------------------------- Le CSC pourra compter sur le soutien des Arabes d'Abidjan La capitale ivoirienne est une ville qui attire beaucoup de touristes, et des Algériens qui sont dans le commerce, surtout celui des téléphones portables. D'après nos informations, il y aurait presque 200 Algériens en Côte d'Ivoire, on ne sait pas s'ils seront au stade Félix Houphouët-Boigny ou pas. En tous les cas, le CSC pourra compter sur le soutien des Arabes qui habitent la capitale ivoirienne. Un soutien supplémentaire qui fera du bien aux coéquipiers de Berthé. Zerdab : «Je me sens bien et prêt pour la bataille» Celui qui souffrait de douleurs au genou et qui avait des doutes sur sa participation ce soir semble au top physiquement. Zerdab est habité par une grosse envie de bien faire pour offrir au CSC une qualification en deuxième huitièmes de finale de la Coupe des confédérations, et dit : «Je me sens parfaitement bien, toute la fatigue s'est dissipée, je suis prêt pour me donner à fond et arracher cette qualification ici à Abidjan pour procurer encore de la joie à nos supporters qui attendent beaucoup de nous.» Simondi craint le jeu des coulisses Pour le coach français Bernard Simondi, c'est un match difficile et à la fois important qu'il faut bien négocier sur le terrain. D'après lui, il ne faut pas décevoir les Sanafir, mais ce qui l'inquiète, c'est le jeu des coulisses en Afrique, surtout avec le président de l'ASEC qui a une certaine expérience en la matière et qui agit souvent en catimini pour le bien de son équipe. Tout cela, suite aux informations qui lui ont été communiquées par ses amis un peu partout en Afrique, qui lui ont certainement donné des tuyaux. Pour Sikazwe, c'est le moment de payer sa dette envers l'Algérie S'il y a une peur à avoir pour le match de cet après-midi, elle vient de l'arbitre central choisi par la CAF pour ce rendez-vous important. la désignation du Zambien Sikazwe angoisse les Sanafir en premier, qui ont toujours en mémoire le rendement de ce referee à Ouagadougou. D'ailleurs, même Simondi craint cet arbitre. Il le trouvait injuste avec notre Equipe nationale dans les barrages. Seulement, le coach constantinois ne savait pas jusqu'à hier que c'est cet arbitre qui arbitrera le match d'aujourd'hui. Depuis, il est soucieux et stressé. Tout le monde espérait voir un Sikazwe juste et neutre, surtout qu'il a une dette envers l'Algérie, et c'est peut-être le bon moment de l'épurer. Traoré Sika : «Il faut marquer 2 buts sans en prendre» Apparemment, le coach ivoirien de l'ASEC a fini par changer de discours, après avoir déclaré en match aller qu'il aller battre le CSC facilement à Abidjan, et semble plus inquiet et moins optimiste que le semaine passée. La raison a peut-être fini par rattraper Sika Traoré qui a déclaré hier au site officiel de l'ASEC : «A l'aller, le CSC a souvent usé de contre-attaques pour nous inquiéter. La chance n'était pas au rendez-vous pour nous. Nous pouvons nous qualifier ici à Abidjan. Les joueurs m'ont déjà démontré leur envie depuis l'Algérie. Ce challenge est collectif, mais aussi individuel. Nous n'avons pas de calcul à faire. Il faut marquer 2 buts sans en prendre ou gagner par deux buts d'écart. Nous allons tenir un discours d'encouragement pour obtenir le meilleur de nos joueurs qui veulent aller monnayer leurs talents en Europe. Ils ont donc, tous, intérêt à continuer la course et aller le plus loin possible dans cette compétition, pour se donner les meilleures chances.»