«Une finale de Coupe d'Algérie n'a pas besoin de motivation» «En 1999, l'arbitre nous a privés d'un penalty valable» «Cette JSK me rappelle celle des années 2000» «Je me suis toujours considéré comme un enfant du club» Depuis quelques temps, on ne parle que la finale de la Coupe d'Algérie entre la JS Kabylie et le Mouloudia d'Alger. Deux équipes qui se connaissent parfaitement bien et qui n'ont jamais eu l'occasion de s'affronter en finale de Coupe d'Algérie. Une rencontre avec les mêmes objectifs pour les deux formations lesquelles seront prêtes à tout pour sauver leur saison et offrir à leurs supporters un trophée. Et pour donner un avant-goût à cette finale, nous avons pris attache avec un entraîneur qui connaît assez bien la maison kabyle. Il s'agit de l'actuel entraîneur de l'ASOM Oran, Kamel Mouassa. Ce dernier, qui avait bâti une grande JSK entre 1998-2000, avait perdu une finale de championnat contre le MCA, au stade Ahmed-Zabana. Le technicien guelmi estime que la JSK possède un effectif jeune et solide capable de relever les défis. Selon lui, la force du club kabyle cette saison réside dans son bloc défensif et son attaquant Albert Ebossé : «Vous savez, une finale a un cachet particulier. Elle ne ressemble pas aux autres matchs. A mon avis, la force de la JSK cette saison réside dans son bloc défensif infranchissable et son attaquant Albert Ebossé. C'est un vrai chasseur de buts.» «Une finale de Coupe d'Algérie n'a pas besoin de motivation» A la fin de la rencontre JSK-CRBAF, le président Hannachi, heureux après la qualification de son équipe, a décidé d'offrir à ses joueurs une prime de 20 millions chacun et 150 millions en cas de sacre. De son côté, Boumella songe à mettre 200 millions sur la table pour chaque joueur en cas de victoire contre la JSK. Les deux présidents essayent par tous les moyens de motiver les joueurs, alors que Kamel Mouassa estime que ce genre de rencontre n'a pas besoin de motivation. Selon lui, l'empoignade va se jouer sur le terrain et l'équipe qui sera au top mentalement décrochera le trophée : «Croyez-moi, ce genre de rencontre n'a pas besoin de motivation. Le match va se jouer sur le terrain et les deux équipes vont faire de leur possible pour sauver leur saison. Je crois que l'équipe qui sera au top mentalement et psychologiquement décrochera le titre.» «Le 3-0 contre le MCA en championnat fait partie du passé» La JSK revient en force en championnat. Après avoir pris le dessus sur l'ASO, le CRB et l'ESS, le club kabyle a surclassé le Mouloudia d'Alger par un score sans appel de 3 buts à 0. Une défaite que les supporters du MCA n'arrivent toujours pas à digérer. D'ailleurs, ils ne jurent que par la victoire. Selon Mouassa, ce résultat fait déjà partie du passé et que les joueurs de la JSK devraient l'oublier et aller de l'avant s'ils espèrent gagner la finale : «Les matchs du championnat ne ressemblent jamais à ceux de la coupe. Certes, la JSK a battu le MCA 3 buts à 0, mais ce résultat fait déjà partie du passé. Aujourd'hui, il faut penser à l'avenir. Les joueurs doivent songer à la finale laquelle sera totalement différente.» «En 1999, l'arbitre nous a privés d'un penalty valable» Une année après son arrivée à la JSK, Kamel Mouassa avait réussi un véritable exploit en atteignant la finale du championnat avec une équipe composée de jeunes joueurs, à l'image de Belkaïd. Malheureusement, après un parcours extraordinaire, la JSK a été battue en finale par le Mouloudia d'Alger, suite à une erreur monumentale du gardien Bougherara. Quinze ans plus tard, nous avons évoqué le sujet de cette maudite finale avec Mouassa qui estime que la JSK n'avait pas perdu sur le terrain et qu'elle a été privée d'un penalty valable, suite à une faute sur Farid Ghazi : «La JSK n'a pas perdu sur le terrain en 1999. On avait convenablement dominé le MCA. Malheureusement, on a pris un but sur une erreur défensive. Il faut aussi savoir qu'on a été privés d'un penalty plus que valable. Si l'arbitre nous l'avait accordé, le résultat aurait certainement été différent.» «Cette JSK me rappelle celle des années 2000» Nul doute que la JSK possédait le meilleur effectif d'Alger en début des années 2000. Cette équipe avait réussi ce que personne n'a pu faire jusqu'à présent : trois Coupes de la CAF consécutives. Selon l'entraîneur Kamel Mouassa, la JSK version 2013-2014 lui rappelle cette du passé. Il croit dur comme faire que ses joueurs pourront réaliser ce qu'avaient fait les anciens : «Je suis l'actualité de la JSK et croyez-moi, cette équipe me rappelle celle des années 2000. Ces joueurs sont encore jeunes et pétris de qualités. Je suis persuadé qu'ils seront encore meilleurs à l'avenir. Avec eux, la JSK récoltera plusieurs trophées dans un avenir proche. Il faut seulement garder l'ossature.» «Les déclarations des dirigeants de la JSK et du MCA ont été faites à chaud. Il faut calmer les esprits» Suite aux déclarations fracassantes du président Hannachi et celle du manager du MCA, Kamel Kaci-Saïd, l'ancien coach kabyle, Kamel Mouassa, n'a pas maqué l'occasion de calmer les esprits invitant les deux équipes à se réconcilier et redevenir comme avant : «Les relations entre le MCA et la JSK ont toujours été au top. Je suis certain que les dirigeants des deux clubs ont accordé ces déclarations sur un moment de colère seulement. J'espère que tout rentrera dans l'ordre et que la finale sera l'occasion pour se réconcilier.» «Je me suis toujours considéré comme un enfant du club» Avant de conclure, Kamel Mouassa, lequel n'a jamais tourné le dos à la JSK dans les moments difficiles, n'a pas manqué de confirmer son attachement à cette équipe : «Je me suis toujours considéré comme un enfant du club. La JSK est un club très spécial pour moi avec laquelle j'ai connu de bons moments.»