«Mon retour veut tout dire» Reparti en France au début de la semaine dernière pour régler des affaires personnelles, l'ex-milieu de terrain nîmois est revenu en Algérie mercredi dernier en fin de journée accompagné de ses parents. Driss Ech Chergui a retrouvé le groupe des Canaris avec beaucoup de plaisir comme il l'a lui-même avoué. Il s'est directement remis dans l'ambiance du travail en prenant part à la séance d'entraînement de jeudi après-midi sous le regard attentif des supporters venus nombreux constater son retour. Après quelques exercices techniques, l'entraîneur Lang a organisé un match d'application qui verra la participation du jeune émigré. Une autre occasion pour le staff technique de voir à l'œuvre ce garçon plein de qualités et qui, selon les observateurs, va faire bouger le milieu du terrain kabyle si jamais il est officiellement qualifié. En tout cas, c'est le vœu du staff technique qui trouve déjà en Ech Chergui le profil recherché, en attendant la décision définitive du président Hannachi qui ne devrait pas tarder à trancher. L. A. «Mon retour veut tout dire» * C'est la reprise avec le groupe de la JSK ; peut-on dire que vous êtes bien parti pour y rester ? J'ai eu à vous le dire, je suis plus que intéressé de jouer pour ce club. Je pense que mon retour en Algérie veut tout dire (entretien réalisé jeudi dernier, ndlr). * Oui, mais il y a encore ce contrat qui n'est pas encore signé... Je ne pense pas que tout soit lié au contrat. Déjà, le fait que je travaille avec le groupe prouve que pour ma part je suis pris par cette idée de rester. Maintenant, on verra ce que la direction de la JSK pense de tout cela. * Avez-vous rencontré le président Hannachi ? Non, pas encore. On est arrivés à 22 heures mercredi dernier mes parents et moi à Tizi Ouzou. Il y avait un accident de la circulation qui a bloqué la route pendant plusieurs heures. Aujourd'hui, je m'entraîne normalement en attendant ce que me dira le président Hannachi. Entretien réalisé par Lyès A. Son père était présent au stade Il ne le quitte pas des yeux, le père de Driss donne l'impression qu'il est le manager particulier de son fils tellement il aime bien le voir jouer. Il a tenu à assister à la reprise de son fils sous la férule de son nouvel entraîneur. Il a pris place aux côtés du président Hannachi et Doudane, le président de la section football. * «Son rêve le plus cher : le maillot national» Nous avons croisé le père Ech Chergui hier matin à l'occasion de la dernière séance de la JSK avant son match face au MCEE. Tout en se disant optimiste quant à l'issue des négociations avec la direction du club, il nous fera une confidence un peu spéciale : «Mon fils veut jouer à la JSK. Le fait qu'il soit revenu et que nous soyons ici sa maman et moi pour l'accompagner dans ses premiers pas en Algérie montre bien qu'il est intéressé à l'idée de porter le maillot kabyle. Je ne vous cache pas qu'en France, on lui a dit beaucoup de bien sur la JSK. Driss caresse aussi un autre rêve, celui de frapper aux portes de la sélection nationale. En France, on n'arrête pas de l'encourager à opter pour son pays d'origine. En tant que père, je souhaite bien sûr que mon fils atteigne tous les objectifs qu'il se fixe dans sa carrière.»