«Je suis fier d'avoir contribué à cette joie qui s'est emparée du peuple algérien.» * Comment qualifiez-vous l'accueil que vous a réservé le peuple algérien ? C'est carrément la folie, je m'attendais à tout sauf ça. Contrairement à mes coéquipiers, je suis resté un jour de plus à Alger et je peux vous assurer que la porte de notre maison est restée ouverte toute la journée pour accueillir la famille et les amis. Je suis fier d'avoir contribué à cette joie qui s'est emparée du peuple algérien. * Avez-vous suivi le tirage au sort ? Non. * Pourquoi ? Parce que je savais que tous les groupes allaient être difficiles, y compris le nôtre. J'ai bien sûr été informé par la suite des adversaires de l'Algérie. * Et que pouvez-vous nous dire à première vue ? Qu'il s'agit d'un groupe très difficile, peut-être le plus difficile de tous parce qu'il y a dedans le pays organisateur. * Le groupe A est-il plus difficile que le groupe B avec la Côte d'Ivoire et le Ghana ? Oui. * Pouvez-vous nous parler des trois adversaires de l'Algérie ? Par qui voulez-vous que je commence ? * L'Angola, le pays organisateur… Vous l'avez si bien dit, le pays organisateur. En plus de l'apport de son public, l'Angola qu'on a affronté il n'y a pas longtemps possède des joueurs rapides et habiles techniquement. Ce n'est pas un hasard s'ils se sont qualifiés à la dernière Coupe du monde. * Le Mali ? C'est l'équipe qu'on connaît le mieux pour l'avoir affrontée assez souvent en amical ces dernières années. Le Mali est une équipe qu'on ne présente plus avec des joueurs qui évoluent au plus haut niveau à l'instar de Oumar Kanouté, Seydou Keïta, Mohamed Sissoko et Mahamadou Diarra. Quant à la chance et la réussite qui les fuient depuis longtemps, ils vont essayer de les forcer en Angola. * Le Malawi ? Notre force durant les éliminatoires qui viennent de se terminer a été de respecter tous nos adversaires et de jouer à fond tous nos matches. Nous l'avons prouvé contre le Cap-Vert, la Gambie et tout récemment le Rwanda. Nous allons donc affronter le Malawi comme si nous allions affronter le Cameroun ou la Côte d'Ivoire. Vous savez, à chaque phase finale, il y a une équipe prétendument petite qui crée la surprise et le Malawi pourrait surprendre plus d'un. * Sincèrement, Rafik, avez-vous souhaité rencontrer l'Egypte ? Pour nous, l'Egypte c'est de l'histoire ancienne. Personnellement, je n'ai même pas pensé à eux avant le tirage ni même après. * Eux par contre espéraient une revanche ? Mais ils ont eu leur revanche mercredi et on les a battus. Que veulent-ils de plus ? Entretien réalisé par M. S.