Le meneur de jeu khroubi n'a pas fait le déplacement avec son équipe à Oran. Le joueur s'était déjà signalé par ses absences injustifiées aux entraînements. D'aucuns étaient allés jusqu'à dire qu'il s'agissait là d'une manière de manifester son mécontentement, en raison de la non-régularisation de sa situation financière. Nous avons pris contact avec Douadi pour savoir de quoi il en retourne au juste… Votre absence à Oran n'est pas passée inaperçue, de même d'ailleurs qu'aux séances d'entraînement précédant le match face au MCO ; qu'en est-il au juste ? Franchement, je ne sais quoi vous répondre, à part que je n'ai pas le moral ces derniers temps ni d'ailleurs le cœur à jouer au football. Justement, c'est pour cela qu'on n'arrive pas à comprendre votre comportement, d'autant que vous n'avez donné aucune explication permettant de comprendre votre attitude ? C'est simple, en m'abstenant de me présenter aux entraînements à la veille de ce match, c'était pour éviter de perturber le groupe, car comme je vous l'ai dit, moralement je ne me sens pas bien du tout. Mais qu'est-ce qui fait que vous ne vous sentez pas bien ? Vous savez, le football c'est mon seul et unique gagne-pain et passer l'Aïd sans le moindre sou n'est pas du tout commode pour quelqu'un qui est soutien de famille comme moi. Voilà, c'est la raison pour laquelle je ne me sens pas bien. Mais le président ne l'entend pas de cette même oreille et selon lui, vous devriez assumer vos responsabilités... Oui, mais avant cela, c'était à lui d'assumer ses responsabilités, car s'il nous avait payés avant l'Aïd comme il nous l'avait promis, on n'en serait jamais arrivés là. Certes, je suis au courant des difficultés financières que connaît le club, mais ce n'est pas une raison de laisser les joueurs passer l'Aïd sans le moindre centime quand même.
Est-ce que la direction du club a cherché à avoir de vos nouvelles ? Oui, ils m'ont appelé ces deux derniers jours, mais je n'ai rien décidé encore pour le moment. La balle est dans le camp des dirigeants. Entretien réalisé par A. H.