L'industrie nationale gagnerait à voir se concrétiser un vrai partenariat entre les entreprises privées et publiques, notamment dans les secteurs porteurs de croissance ». C'est ce qu'a affirmé mardi dernier à Alger, M.Benmeradi, ministre de l'Industrie de la PME et de la Promotion des investissements à l'APS. A l'occasion d'une réunion avec les présidents d'Organisations patronales dont l'Association des femmes chefs d'entreprises (SEVE), la Confédération algérienne du patronat (CAP), ainsi que la Confédération générale des opérateurs économiques algériens (CGEOA), le ministre a insisté sur cette nouvelle formule de partenariat qui, a-t-il indiqué « se traduira par la création d'une synergie à même de contribuer réellement à valoriser et optimiser les capacités principalement dans les secteurs porteurs de croissance». Pour se faire, et pour que le projet réussisse, le ministre est prêt à donner de sa personne. C'est ainsi, qu'il s'est dit «disponible à recevoir les idées et les propositions des représentants des entreprises privées». Ces derniers ont un rôle que le ministre lui-même qualifie d'indubitable, dans la conduite de l'économie nationale. Elles constituent par ailleurs un moteur de croissance et de création de richesses. Dans ce contexte, le ministre a également rappelé l'importance que l'Etat accorde au développement des entreprises nationales. 360 milliards de DA à leur mise à niveau, afin de renforcer leurs capacités et améliorer leur compétitivité faut il le souligner. De leur côté, les représentants patronaux applaudissent des deux mains cette nouvelle vision des choses. Que ce soit, la présidente de l'Association des femmes chefs d'entreprises (SEVE), Mme Yasmina Taya, le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), M. Boualem Mrakech et le président de la Confédération générale des opérateurs économiques algériens (CGEOA) , M. Habib Yousfi, ils se sont tous félicités de «la décision prise pour l'application de la préférence nationale dans l'attribution des marchés publics», et se sont déclarés «prêts à travailler ensemble avec le secteur public et à identifier les niches potentielles dans une démarche structurante de l'économie nationale», révèle un communiqué du ministère. Reste quelques préoccupations à dissiper, notamment dans la mise en œuvre des programmes de mise à niveau des entreprises. Un diagnostic ainsi qu'une élaboration des plans de mise à niveau, seraient de mise, avec pour objectif d'en faire bénéficier un maximum d'entreprises algériennes».