L'Inspection Générale des Finances (IGF) enquêterait actuellement sur la gestion de l'Office du Hadj et de la Omra, sur instruction du Premier ministre Ahmed Ouyahia. C'est le quotidien arabophone El Khabar qui révèle l'information, sur son site internet. Selon ce dernier, l'initiative fait suite au rapport accablant parvenu aux mains du Premier ministre, et qui a trait à la gestion de cet Office. Selon les sources, que cite El Khabar, c'est la gestion du pèlerinage qui est notamment pointée du doigt, particulièrement celle de l'année dernière. Le site indique entre autres exemples de gestion douteuse, la location par l'Office, de quelque 1000 lits supplémentaires, restés vacants pendant la période du hadj. Plus que ça, le site indique, que même les 22.000 lits déjà programmés par l'Office auraient été de trop au vu du nombre de pèlerins algériens (inferieur a 22.000) qui auraient rallié la Mecque. Le rapport remis au Premier ministre, soulignerait également la négligence de l'établissement vis-à-vis des pèlerins algériens. Restauration et hébergement en deçà de la qualité requise. Selon le site, la presse saoudienne en a même fait ses choux gras. Le site indique, par ailleurs, que le bilan financier de l'Office n'a pas été présenté à la tutelle, et ce durant les deux années écoulées, d'où l'instruction de l'enquête. Avec un budget de 2,9 milliards de centimes qui lui est alloué, le Premier ministre aurait, selon la même source, instruit l'Office de travailler en étroite collaboration avec l'ONAT pour la préparation du prochain pèlerinage, et ce jusqu'à la fin de l'enquête. L'Office en question n'est pas la seule à pointer du doigt, dans la mauvaise gestion du Hadj dans notre pays. Certains algériens ayant participé au précédent pèlerinage se plaignent d'escroquerie de la part de l'agence de voyage censée les accompagner aux lieux saints. Selon le site «Alger la Blanche», ces derniers dénoncent l'obligation qui leur a été signifiée de débourser, dans l'urgence, une somme avoisinant les 60.000 DA afin de bénéficier des services de restauration et d'hébergement de qualité, chose qui n'était pas prévue au départ. Selon eux, bien que des promesses de remboursement leur ont été faites par les responsables de l'agence, ces derniers n'ont toujours rien perçus. Affaire à suivre.