Les éléments de la Gendarmerie nationale du Groupement d'Oran ont procédé durant les six premiers mois de l'année en cours, au retrait de 6.222 permis de conduire pour différentes infractions au code de la route. Le nombre des retraits de permis a sensiblement augmenté ces derniers mois et en particulier depuis l'entrée en vigueur du nouveau code la route le 1er février dernier, avec une moyenne de 1.000 retraits de permis de conduire par jour. Les 6.222 permis de conduire retirés par les Gendarmes ont été transférés à la commission de wilaya de retraits des permis de conduire. La commission n'a pas chômé les six premiers mois de l'année en cours, du fait du nombre impressionnant des dossiers soumis à son appréciation. La moyenne du retrait de permis de conduire à Oran est de 1.000 par mois, soit 33 permis de conduire retirés quotidiennement par les gendarmes. L'année dernière la commission de wilaya a traité 19.497 dossiers, précise-t-on. Ce nombre impressionnant de permis de conduire retirés par les gendarmes démontre une fois de plus l'indiscipline des chauffeurs et le non respect du code de la route. Les infractions les plus répertoriées par les gendarmes sont l'excès de vitesse, utilisation du téléphone portable durant la conduite, non respect des feux tricolores, circulation dans un sens interdit, dépassement sur ligne continue et non respect des panneaux de signalisation «stop». Les statistiques des services de police démontrent également une hausse des infractions au code de la route à Oran. Durant les six premiers mois de l'année en cours, les radars routiers installés à l'intérieur du tissu urbain, ont flashé plus de 13.000 chauffards pour excès de vitesse. La vitesse est limitée à 60 kilomètres au maximum en milieu du tissu urbain, précise-t-on. Les contrevenants encourent de sévères sanctions à commencer par les lourdes amendes, jusqu'au retrait systématique du permis de conduire définitive ou provisoire (2 ans). Les radars routiers semblent devenir un moyen efficace pour lutter contre les infractions au code de la route. La route du Ravin Blanc ou le troisième périphérique sont généralement choisis par les policiers pour installer leurs radars de surveillance. A quelques mètres du rond point de la Cité Djamel, les usagers de la route sont désagréablement surpris par la présence inopportune d'un radar de surveillance routière, installé à hauteur de la mosquée Abdelhamid Ibn Badis. Une vingtaine de minutes seulement après l'arrivée des policiers, le bas-côté de la route est littéralement bondé de voitures tombées dans les mailles du filet ou plutôt la nasse du radar.