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Retombées de l'offensive française au Sahel : L'Algérie réconfortée dans son rôle de force régionale
Publié dans Le Financier le 08 - 08 - 2010

L'offensive militaire et politique française au Sahel s'est-elle dégonflée comme une baudruche ? Paris voulait-elle éreinter la volonté algérienne d'unir les pays de la région sous la même bannière, en créant une base pour les états-majors, à Tamanrasset ?
C'est d'ailleurs un principe colonial : «diviser pour régner». Mais la tentative française de chambouler les aspirations unionistes de l'Algérie a-t-elle réussi ? Les experts en géostratégies qualifient l'offensive française de «fiasco». En effet, après une dizaine de jours de l'opération militaire (22juillet dernier, ndlr) menée conjointement avec la Mauritanie, dans le territoire malien, la France s'est tout simplement…tu. Pourtant, l'opération militaire et l'offensive diplomatique d'après étaient réglées comme du papier musique. Le ministère Algérien des affaires étrangères a été surpris des déclarations des responsables français. Mourad Medelci s'est trouvé devant l'obligation de condamner l'assassinat de l'otage français sans ajouter aucun détail, nonobstant l'importance de l'affaire. Les Français voulaient une guerre globale sur tous les fronts. L'offensive, qui s'apparentait même à de la propagande pure contre l'Algérie (lire le dernier rapport du Quai d'Orasay sur l'Algérie), était bien programmée, selon une stratégie qui se voulait hégémonique sur la région. Si la Mauritanie qui vit des troubles politiques importants a cédé aux pressions de la France, l'Algérie ne va pas faire de même. Surtout que les enjeux stratégiques dans cette région sont majeurs. Le Sahel est une zone concomitante au Sahara qui constitue la corne d'abondance de l'Algérie avec son gaz, pétrole, uranium et autres gisements de grande importance. Egalement, la coopération militaire conjointe avec la France devait donner l'opportunité aux terroristes de l'Aqmi à légitimer ses discours surtout avec les stigmates du passé colonial. Cette option donc est dangereuse et «pourrait modifier considérablement la perception des Algériens de la lutte contre le terrorisme et fournir un argument en or pour les recruteurs de l'ex-GSPC», rapporte TSA qui semble bien informée du dossier. A cor et à cris, les Français veulent la coopération militaire des Algériens dans la lutte contre l'Aqmi au Sahel. D'après le journal on-line TSA, la haute délégation française qui aurait séjourné il y a quelques jours à Alger aurait surtout sollicité la coopération militaire des Algériens, comme a été fait avec la Mauritanie.
Pourquoi paris veut la coopération militaire d'Alger ?
La question est peut être absurde puisque l'Algérie est parmi les pays du monde qui ont le plus lutter contre le terrorisme, toutefois une coopération militaire avec des soldats français sur le territoire algérien ou ailleurs serait mal vue par l'opinion publique algérienne. En fait, Paris veut l'aide de l'Algérie pour s'installer durablement au Sahel, afin de protéger ses intérêts ou ce qui y reste.
L'Algérie est incontournable dans la région, selon tous les géo-stratèges. En effet, l'armée algérienne est omniprésente dans la zone. Ces groupes procèdent à des ratissages réguliers et installent des campements conjoncturels, mais il n'existe pas de «bases» consacrées exclusivement à la lutte antiterroriste dans le Sahel. Les autres corps constitués, à l'instar des douaniers, des gardes communaux et des gendarmes gardes-frontières (les GGF), aident substantiellement l'armée dans sa besogne. Tandis que les autres pays de la région sont beaucoup amoindris et inexpérimentés. Sous le nom de la lutte contre la criminalité organisée en général et la lutte antiterroriste en particulier, , l'Algérie a commencé, depuis mai 2009, à fournir au mali des livraisons d'armes, qualifiées d'importantes, par les observateurs. Egalement, Alger fournit à Bamako d'aides logistiques de renseignements également importantes. Ceci entre dans le cadre de réunir les états-majors de la région, sous le même étendard, ce qui peut être déplu à Sarkozy. A travers cette coopération avec Bamako, Alger voulait montrer son engagement dans la lutte antiterroriste dans la région, mais aussi empêcher toute tentative d'immixtion étrangère dans la région du Sahel, note-t-on.
Les Américains et leur pragmatisme
Lors d'une conférence de presse, organisée à l'ambassade des Etats-Unis, le 26 juillet dernier, à Alger, le coordonnateur de la lutte anti-terroriste au département d'Etat américain, Daniel Benjamin a assuré que «les Etats-Unis n'ont aucune intention de déployer des troupes dans la région du Sahel, car nous estimons que les pays concernés ont suffisamment de capacités pour faire face au phénomène du terrorisme». Il a toutefois réaffirmé la volonté de son pays à fournir aide et assistance aux pays de la région afin de faire face à ce phénomène. Daniel Benjamin a indiqué dans son point de presse que les Etats-Unis considèrent l'Algérie comme un pays «leader et un partenaire incontournable» en matière de lutte contre le terrorisme et sont «prêts à coopérer sur tous les plans» concernant ce phénomène. «Nous apprécions les efforts de l'Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, tant au Maghreb, dans la région du Sahel ou ailleurs», a-t-il affirmé ajoutant : «Le gouvernement algérien est capable, à lui seul, de résoudre tous les problèmes du terrorisme et nous sommes prêts à lui fournir toute l'assistance qu'il demande». Le responsable US a affirmé que «les Etats-Unis sont en train d'apprendre et de s'imprégner de l'expérience algérienne en matière de lutte anti-terroriste».


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