Selon un responsable du ministère de l'Agriculture, repris par la version en ligne d'El Khabar, l'importation de la viande soudanaise, comme repris par la quasi-totalité de la presse nationale, il y a des mois de cela, est actuellement otage de certificats sanitaires, non délivrés par les autorités soudanaise à leurs homologues algériens. Selon nos confrères d'El Khabar, un groupement industriel spécialisé dans la transformation des viandes, a effectivement émis le souhait d'importer des quantités de viande à partir de ce pays. Cependant, les documents réclamés par les services du ministre de l'Agriculture, préalables à une autorisation d'importation ont tardé à être fournies par les autorités compétentes du Soudan. Il s'agissait selon le site de 4, des documents qui ont trait à la santé du bétail et aux normes des abattoirs, dont les services vétérinaires soudanais ne se sont toujours pas acquittés. Pour autant, la viande indienne ne sera pas la seule servie dans les assiettes du consommateur algérien en ce mois de Ramadhan, et la viande soudanaise pourrait bien se retrouver dans nos assiettes. Polémique autour de la viande indienne : l'œuvre des importateurs En effet, selon les services concernés, 28.000 tonnes de viandes rouges ont été importées depuis janvier dernier d'Amérique latine (Brésille, Argentine, Uruguay) d'Europe (Allemagne) et enfin d'Asie (Inde). Et cette quantité pourrait être renforcée par celle provenant du Soudan, si la situation venait à se débloquer. Elle serait, selon les prévisions du ministère de l'ordre de 7.000 tonnes. Revenant sur le débat qui fait en ce moment rage, autour de la qualité de la viande indienne que l'Algérie a importé, la source que cite El Khabar, invoque la forte concurrence qui existe en ce moment sur le marché de la viande importée. Selon elle, la polémique est due aux grandes quantités de viandes importées par des opérateurs privés à partir des pays de l'Amérique latine notamment, et dont les intérêts sont ainsi menacés. Pour sa part, il a indiqué que toutes les dispositions ont été prises, pour garantir au consommateur algérien une viande saine. 500 tonnes de viandes indiennes sont déjà sur le marché, et 1.500 seraient selon lui au niveau des ports d'Alger d'Oran et de Skikda, en attente de l'autorisation de sortie de l'Institut Pasteur.