Avant-hier, c'était au tour du département de l'agriculture et du Développement rural de passer son oral auprès du président de la république. Le 24 Aout dernier, le premier magistrat du pays, a présidé une réunion restreinte, d'évaluation secteur de l'Agriculture et du Développement rural, durant laquelle un large exposé exhaustif lui a été présenté. Parmi les points abordés lors de cette réunion, les résultats des activités du secteur pour l'année 2009, qui ont été présenté au président, les prévisions du secteur pour 2010, ainsi qu'un état des actions et réalisations projetées dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. Depuis son lancement, la politique de renouveau agricole, menée de manière dynamique par l'équipe ministérielle concernée, commence à donner ses fruits. Les résultats démontrent dors et déjà d'une croissance importante, notamment en matière de céréales et de pommes de terre, et ce n'est que le début. 1330 projets de proximité de développement rural intégré ont été lancés dans 1481 localités dans le cadre du développement durable et équilibré des territoires et l'amélioration des conditions de vie des populations. Cette politique savamment mené par le Dr Benaissa et son équipe a contribué également à la relance d'une autre industrie, celle de la mécanique. Notamment à travers la production de moissonneuses batteuses et de tracteurs. Enfin l'industrie chimique pour la production d'engrais, a elle aussi profité de l'aubaine. Pour faire face à l'accroissement de la demande en fertilisants, celle-ci a été relancée par le département de l'agriculture. Toutes ces actions ont par ailleurs permis la création de plus 240.000 équivalents emplois permanents au cours de l'année 2009. En parallèle a cette politique a dominante économique, une autre politique, cette fois ci institutionnelle a été engagée dans le même sens, et pour les mêmes raisons. Dans le carde de la promotion de la profession et de l'interprofession, il a été procédé à la réactivation des organisations de professionnelles existantes, et à la création de nouveaux établissement de concertation. Pratiquement tous les produits stratégiques ou de larges consommations, ont désormais leur comité interprofessionnels, tels que le lait, les céréales, ou la pomme de terre. Leur création a d'ailleurs été poussée par le ministère de l'agriculture, pour instaurer un dialogue efficace entre les principaux acteurs concernés: Eleveurs, cultivateurs, transformateurs, collecteurs etc. Ces institutions touchent particulièrement les produits stratégiques dont la suffisance relève de la sécurité nationale. Enfin ces mesures institutionnelles additionnelles ont notamment porté sur le système de financement qui s'est traduit par un apport de la BADR dans l'accompagnement des grands investissements du secteur (création de silos, mécanisation, entrepôts, équipements d'irrigation, serres multi chapelles), et au développement de multiples formules de crédits bonifiés. Le ministère a en outre décidé de la remise à niveau des entreprises publiques rattachées au secteur, autour des missions de production des semences, plants et géniteurs et de la valorisation des produits du terroir. 1000 milliards de DA injectés: prépare-t-on l'après pétrole? De l'avis de plusieurs experts nationaux et étrangers, l'Algérie gagnerait a préparer l'après pétrole, grâce à ses potentialités agricoles. Non seulement que le pays est grand et que son potentiel est immense dans ce domaine, mais le secteur est surtout vierge, et sa valeur ajouté importante. Alors que notre pays accumule quelques 451 millions de dollars de bien alimentaires importés (chiffres du CNIS pour 2010), c'est autant d'argent en plus dans les caisses de l'état que le renouveau agricole, brandi par nos responsables et portés a bout de bras par le ministère de l'agriculture, pourrait apporter au budget. Le plan quinquennal 2010-2014 mis en œuvre dans un contexte d'opérationnalité optimale, confirme cette tendance. Ce dernier mobilise 1000 milliards de dinars, pour des objectifs clairement définis: amélioration du taux de croissance de la production agricole moyenne, accroissement de la production nationale et amélioration de son intégration à travers la modernisation et l'intensification des filières de production de large consommation, généralisation de l'utilisation des équipements d'irrigation économiseurs d'eau, développement de la production de semences, plants et géniteurs, développement des systèmes de régulation, protection des revenus des agriculteurs, appui à la réalisation de nouveaux silos de stockage et enfin renforcement du développement durable et équilibré des territoires ruraux.