Oran est de plus en plus sale, les gestionnaires de la ville ne semblent pas trouver solution à ce problème qui perdure et s'intensifie d'année en année. En fait la gestion des déchets managers est le gros problème des gestionnaires de la cité. Cette problématique a été le thème d'une réunion de coordination entre la commission de wilaya de l'environnement et les directeurs des secteurs urbains de la commune d'Oran, tenue mardi dernier, à l'hôtel de ville. Lors de cette rencontre, le président de la commission économie et finances de l'APW a annoncé «qu'une enveloppe financière de 100 millions de dinars a été dégagée par l'APW pour équiper le secteur de l'environnement à Oran». Cet élu APW a précisé que «cette aide est destinée à équiper la ville en moyens matériels, afin d'assurer la collecte et le ramassage des ordures ménagères compte tenu du déficit énorme qu'elle accuse en la matière». Pour sa part, la présidente de la commission de l'hygiène et de l'environnement de l'APW d'Oran, a relevé le problème récurrent d'immobilisation des camions et qui pose un sérieux problème pour la gestion de ce service public. Cette rencontre a permis de déterminer les besoins des secteurs urbains en matière d'équipements de collecte d'ordures et a été une occasion pour les responsables concernés, de faire le point du secteur et sortir avec des propositions concrètes pour pallier à cette situation. Le directeur du secteur urbain Bouamama qui a présenté la situation qui prévaut dans sont secteur a demandé à revoir le schéma directeur de la collecte des déchets ménagers, il a estimé que la centralisation des moyens matériels par la Division communale de l'Hygiène et de l'Assainissement (DHA) n'a pas donné de résultats probants». Les directeurs de secteurs urbains présents à cette réunion ont relevé de leur part, le manque de moyens matériels et les pannes de camions de collectes des ordures ménagères, mis à leur disposition. Le directeur du secteur urbain El Menzeh abordera le problème de l'absence des équipes de nettoiement engagées dans le cadre du dispositif «Blanche Algérie», malgré leur affectation dans les secteurs urbains.