Le PDG de Djezzy, Mahdi El Tamer, est accusé par la Banque d'Algérie, de transferts illégaux de fonds et d'infractions aux Lois des changes algériennes. En effet, Tamer El Mahdi a été convoqué hier par la Police dans le cadre d'une enquête financière, portant sur des infractions à la législation des changes et des mouvements de capitaux. Djezzy, la poule aux œufs d'or de Nagui Sawiris, se retrouve une fois encore dans le collimateur. Dans cette nouvelle affaire, ce ne sont pas les services fiscaux, mais c'est la Banque d'Algérie qui accuse Tamer El Mahdi de graves griefs à la législation des changes algérienne. L'information a été confirmée par le groupe Orascom Télécom Holding (OTH) qui a publié immédiatement après l'«interpellation» du PDG de Djezzy, à la Bourse du Caire. Le communiqué révèle, bel et bien, que Tamer El Mahdi a été entendu au cours de la matinée d'hier par la Police algérienne et devra, à cette occasion, fournir des éclaircissements sur cette affaire qui pourrait carrément être la fin de Djezzy en Algérie. D'après les premières constatations de l'enquête de police, Tamer El Mahdi est accusé de transférer illégalement des devises à l'étranger. Il faut souligner que les Lois algériennes punissent les fraudeurs de ce genre à des peines d'emprisonnement de deux ans à sept ans et d'une amende qui ne saurait être «inférieure au double de la somme sur laquelle a porté l'infraction et de la confiscation du corps du délit et des moyens utilisés pour la fraude». Désormais, la situation des responsables de Djezzy en Algérie est en perpétuelle détérioration. Est-ce la fin effective de Djezzy ?