La direction de la PME de la Wilaya d'Oran a organisé hier à la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie, en collaboration avec le Laboratoire des sciences des risques technologiques et environnements de l'Université d'Oran, un workshop portant sur «Ingénieries des risques : sûreté de fonctionnement». Selon M. Belkhatir, directeur général adjoint au ministère de l'environnement durable en France, cet atelier a pour objectif, en premier lieu de promouvoir les échanges et le dialogue entre chercheurs, enseignants, praticiens autour des thèmes de la gestion et de l'ingénierie des organisations anthropotechniques. Selon notre interlocuteur "il est primordial pour nos entreprises de faire un diagnostic de leurs situations respectives avant toute normalisation". Et de continuer dans le même ordre d'idées "la maintenance, l'entretien, bref le plan continuité, c'est- à dire ce qui arrive suite à une panne, n'existe pas au niveau de nos entreprises, même les plus développées. Il n'y a qu'à prendre l'exemple de l'accident de Skikda". C'est dire que la culture de sécurité n'existe pas chez nous et c'est ce qui nous retarde. Pour le moment, nous évoluons dans une société hiérarchique, où la volonté manque et où la bureaucratie prime. Il est question dans les pays développés, à présent d'un nouveau concept. On crée de plus en plus de clubs Rex. En d'autres termes, il s'agit de clubs qui s'occupent du retour d'expériences. Même si les accidents arrivent dans les pays développés, ils sont "intelligents" et grâce à ces clubs Rex, on peut éviter qu'ils se répètent et même s'ils se répètent, ils seront moins dangereux que ceux arrivés la première fois. D'autres thèmes ont été développées lors de cette Journée, à savoir "les risques technologiques et impact sur l'environnement: application à la zone industrielle de Hassi Ameur", présentés par le Dr Guennachi Khedidja, directrice du Laboratoire des sciences des risques industriels technologiques et environnements.