Les travaux du 1er congrès international sur la santé naturelle se sont ouverts, mardi après-midi à l'université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, initié par le laboratoire de microbiologie et biologie végétale (département de biologie) de la faculté des sciences exactes et sciences de la nature et de la vie. Lors de son intervention à la cérémonie d'ouverture, le Docteur Noureddine Djebli, président du colloque, a indiqué que l'objectif de cette manifestation scientifique est d'échanger les expériences entre les chercheurs algériens et étrangers, et de présenter les derniers résultats des recherches scientifiques liés à la spécialité des soins naturels. Il a expliqué que «le soin naturel est un substitut aux soins chimiques qui présentent des effets secondaires», en appelant à «la multiplication des recherches scientifiques dans le domaine de la médecine naturelle» afin de diminuer la facture du médicament et mettre un terme, graduellement, à la dépendance des médicaments. Selon la même source, plus de 500 espèces de végétaux, non exploités jusqu'à maintenant, ont été recensés en Algérie. Ces genres naturels sont en cours d'expérimentation par les différents laboratoires des universités du pays. Il est à noter que cette rencontre, dont les travaux se poursuivent pendant trois jours, connaît la participation d'experts et chercheurs des universités du pays et de Russie, Bulgarie, Bosnie, Nigeria, Jordanie, Yémen et Libye. Le programme comporte la présentation de plusieurs communications liées à la thématique comme les médicaments produits à base d'herbes médicinales traditionnelles, les genres et utilisations des plantes médicinales dans les soins de certaines maladies, l'anémie chez la femme enceinte, le poids du bébé et autres thèmes. Une exposition d'affiches est organisée afin de faire connaître les herbes médicinales et ses bienfaits.