«Les entreprises doivent s'intégrer dans les milieux où elles exercent car elles peuvent contribuer à l'amélioration du cadre de vie des citoyens», a estimé M. Abdelhamid Sebbagh, consultant et animateur en management, au cours d'une rencontre organisée à Oran au profit des cadres de sociétés publiques et privées, sur la responsabilité sociale des entreprises. Selon l'orateur, le rôle des cadres dirigeants doit s'inscrire dans une démarche «volontaire» fondée sur le réflexe ou la culture sociétale, ajoutant que son appréciation n'est pas un rappel aux obligations légales des opérateurs, comme en matière de recrutement ou de formation, mais une «incitation au rapprochement avec les collectivités locales et la société civile».»En se mettant à l'écoute de son environnement, l'entreprise peut, à l'appui de son savoir-faire et de son aide financière, apporter des éléments de réponse aux besoins des citoyens», a-t-il expliqué. L'expert a évoqué, dans ce contexte, les initiatives de certaines sociétés, les qualifiant d'exemplaires pour avoir permis, entre autres, le soutien de manifestations culturelles, la plantation d'arbres, la création d'espaces verts, ou encore le forage de puits d'eau dans le désert. Membre de l'Association algérienne des ressources humaines (ALGRH), M. Sebbagh apporte également sa contribution à la Fédération méditerranéenne des ressources humaines (FMRH) avec une étude sur la responsabilité sociale des organisations en Algérie. Le séminaire de formation qu'il a animé à Oran a regroupé des cadres de sociétés publiques et privées spécialisées notamment dans la production d'agrégats, l'entretien des routes et l'électricité. Les participants se sont imprégnés dans ce cadre de la méthode dite de programmation neurolinguistique (PNL) en vue de consolider leurs capacités de gestion des ressources humaines. Cette rencontre a été organisée par un cabinet de consulting qui tiendra en février prochain à Alger un séminaire national sur «la responsabilité civile, sociale et pénale des dirigeants».