L'année 2011 semble présenter de belles perspectives en termes de partenariat économique entre l'Algérie et le royaume de Grande-Bretagne avec notamment la visite annoncée à compter d'aujourd'hui de la plus importante mission commerciale britannique en Algérie. 35 hommes d'affaires britanniques aujourd'hui à Alger : L'année 2011 semble présenter de belles perspectives en termes de partenariat économique entre l'Algérie et le royaume de Grande-Bretagne avec notamment la visite annoncée à compter d'aujourd'hui de la plus importante mission commerciale britannique en Algérie. Pas moins de 35 hommes d'affaires britanniques et des représentants de grands groupes industriels seront du 23 au 26 janvier à Alger, certaines pour la première fois pour étudier le marché algérien, rencontrer des représentants d'entreprises nationales de tous les secteurs et discuter de possibilités de partenariat. Parmi les firmes qui effectueront le déplacement d'Alger, il y a notamment Rolls Royce (générateurs d'énergie), Massey Fergusson (machines et outillage agricoles), ou Asta Zenica (produits pharmaceutiques). « Un large éventail de secteurs seront représentés à Alger. L'objectif étant de développer encore davantage le volet commercial », a affirmé à Londres, le directeur de la Middle East association M. Hollis. Les hommes d'affaires britanniques ont compris l'importance du marché algérien et veulent aller au-delà de l'acte de vendre leurs produits, estimant qu'il faut désormais s'impliquer davantage dans les projets algériens liés au développement, a déclaré ce responsable à la veille du déplacement de cette mission vers l'Algérie. En Grande-Bretagne, les hommes d'affaires et les responsables britanniques reconnaissent dans leur majorité que le marché algérien offre des possibilités d'affaires dans divers secteurs d'activités. Les échanges économiques entre l'Algérie et la Grande Bretagne se sont considérablement renforcés aux cours de ces dernières années, conformément à la volonté exprimée par les deux pays de renforcer leurs liens dans tous les domaines. L'élan donné au volet économique par la coopération tous azimuts entre Alger et Londres, est perceptible à bien des égards, notamment dans le domaine énergétique où le partenariat est « très solide », estiment des experts britanniques. Les visites de personnalités entre les deux pays ont été plus nombreuses également au cours de ces trois dernières années, et à un plus haut niveau, tandis que le volume des échanges commerciaux a doublé durant cette période. L'année 2010 a été marquée notamment par la visite en Algérie du ministre britannique pour le Moyen Orient et l'Afrique du Nord, M. Alistair Burt qui a souligné le désir d'accroître les échanges économiques avec l'Algérie. « Je consacre ma première visite dans la région à l'Algérie, ce n'est pas fortuit », avait-il déclaré. En octobre dernier, Susan Haird, directrice générale adjointe de l'agence gouvernementale britannique de développement du commerce extérieur et de l'investissement, (UKTI) a indiqué de retour d'Algérie que « le marché algérien est absolument encourageant, il y a de nombreuses possibilités pour les compagnies britanniques dans des secteurs clés de l'économie ». La Grande-Bretagne est aujourd'hui un important investisseur en Algérie avec un montant de 1,4 milliard de livres sterling. Le partenariat entre les deux pays a encore un potentiel d'évolution qualitatif, et il s'agira de mettre en place les mécanismes, à l'occasion des prochaines rencontres bilatérales, estiment-on dans les milieux d'affaires britanniques. Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Grande-Bretagne avaient atteint en 2009, selon les chiffres des Douanes algériennes, près de 2 milliards de dollars, dont 1,18 milliard de dollars d'exportations algériennes et 720 millions de dollars d'importations. En 2009, la Grande Bretagne a été classée 10eme client de l'Algérie et son 14ème fournisseur.