Le célèbre train, qui reliait la gare ferroviaire de haï Sidi El Bachir (ex Plateau St. Michel) à l'université d'Es Sénia, ne sifflera plus, suite à la décision de la direction de l'Office des œuvres universitaires de suspendre cette liaison en raison de la baisse importante des abonnements des étudiants. Le train était gelé, en fait, depuis le début de cette année universitaire. La cause est le recul du nombre des étudiants de l'université d'Es Sénia consécutif au transfert de plusieurs facultés au pôle universitaire de Belgaïd. Le nouveau pôle avait été renforcé au début de cette année universitaire par la réception de 12.000 places pédagogiques et 5.000 lits (trois résidences) pour l'hébergement des étudiants. Sur les 27.000 places pédagogiques programmées dans ce pôle, 12.000 ont été réalisées, 10.000 sont en cours de réalisation et 5.000 places sont à l'étude. L'Office a justifié la suspension définitive du train de l'université d'Es Sénia par la baisse des abonnements qui, depuis plusieurs années déjà, n'arrivent plus à couvrir les charges estimées à deux (2) milliards de centimes. Le transport des étudiants externes a été renforcé depuis le début de cette année universitaire par la location de 150 bus pour desservir les localités périphériques de la wilaya à l'exemple de Bethioua, Arzew et Boutlélis. La direction de l'ONOU a récemment réservé deux bus pour le transport universitaire des étudiants de la localité de Misserghine afin de relier le nouveau pôle universitaire de Belgaïd et l'université d'Es Sénia. Les deux bus de grande capacité ont été mis en service au début janvier dernier pour le transport d'une centaine d'étudiants de cette localité qui trouvaient tous le mal du monde pour se rendre à leurs facultés. Les autres localités situées à l'Est de la wilaya d'Oran, à l'exemple d'Arzew et de Bethioua, ont aussi programmé un plan pour le transport des étudiants. Le nouveau wali avait donné des instructions fermes aux localités périphériques pour trouver des solutions urgentes au problème de transport des étudiants. Il a aussi décidé de renforcer les lignes suburbaines reliant le pôle universitaire de Belgaïd par de nouveaux bus pour répondre aux besoins croissants de la population estudiantine. Ainsi, la direction du transport de la wilaya d'Oran avait injecté des bus 100 places d'opérateurs privés sur la ligne P1, reliant le lycée Lotfi au nouveau pôle universitaire de Belgaïd, pour alléger un tant soit peu la pression sur les bus de l'Entreprise du transport d'Oran (ETO). Le recours aux opérateurs privés était devenu nécessaire après l'affectation au début de cette année universitaire de milliers d'étudiants à ce pôle universitaire.