Les organisations patronales privées se sont jointes, avant-hier, à l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) pour saluer comme il se doit la décision prise par le président Bouteflika, lors du dernier Conseil des ministres, d'aller vers la dépénalisation de l'acte de gestion. Les organisations patronales privées se sont jointes, avant-hier, à l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) pour saluer comme il se doit la décision prise par le président Bouteflika, lors du dernier Conseil des ministres, d'aller vers la dépénalisation de l'acte de gestion. Les FCE, CGOEA et CIPA ont tenu à exprimer leur satisfaction suite à cette évolution dans la perception de l'acte de gestion des entrepreneurs du secteur public. C'est ainsi que le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), M. Réda Hamiani, s'est félicité des dernières mesures annoncées par le président de la République, tout en précisant que son organisation attendait la mise en œuvre de ces mesures. M. Hamiani a affirmé que la mesure ayant trait à la dépénalisation de l'acte de gestion, était « très attendue » et « réclamée » par les gestionnaires, notamment par les banquiers qui, a-t-il dit, « avaient des marges de manœuvres très restreintes dans la mesure où, à chaque prise de risque, ils encourent de graves peines au niveau du pénal ». Le président du FCE a exprimé, en outre, sa satisfaction de « l'orientation résolue » en faveur de la prise en charge des attentes et des espérances des citoyens, notamment les jeunes à travers la diligence de plusieurs chantiers importants. Il a salué, à ce titre, l'engagement de l'Etat pour « prendre à bras le corps la question du chômage » et améliorer les dispositifs de préinsertion des jeunes dans la vie professionnelle. De son côté, le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGOEA), M. Habib Yousfi, a affirmé que la CGEA a accueilli avec une « grande satisfaction » la mesure prise par le Chef de l'Etat concernant la dépénalisation de l'acte de gestion. Il s'agit d'une « avancée notable » qui permettra de « relancer le moteur de financement de l'économie » et de « booster la croissance », a estimé M. Yousfi. Le président de la CGOEA a enregistré également avec « soulagement » les mesures prises par l'Etat en faveur de la régulation du marché et de la préservation du pouvoir d'achat des citoyens face aux fluctuations des cours des produits alimentaires de base sur les marchés internationaux. Selon M. Yousfi, la réponse apportée par l'Etat aux aspirations de la population est de nature à « consolider la cohésion sociale et la stabilité nationale ». Pour la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), les dernières mesures annoncées par le président de la République lors du conseil des ministres sont d'une « grande sagesse ». « La levée de l'état d'urgence annoncée prochainement, l'ouverture des canaux des médias lourds pour l'ensemble des partis et organisations nationales agréés, la création de nouvelles opportunités d'emplois, la dépénalisation de l'acte de gestion dénotent de la haute responsabilité politique du Chef de l'Etat », a soutenu le président de la CIPA, M. M'henni Abdelaziz. Tout en se félicitant de la mesure portant dépénalisation de l'acte de gestion, M. M'henni a mis l'accent sur la nécessité de préserver les deniers publics et de lutter contre la corruption avec toute la rigueur de la loi.