Benachour Med Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a sommé ses ministres de donner plus de facilitations aux jeunes pour accéder aux diverses formules des micro-investissements. Il a recommandé, aussi, la levée de «toute conditionnalité» à l'accès à toutes les formules de l'ANSEJ et de la CNAC. Le Conseil des ministres s'est convenu, suite à ces recommandations du Président, à soutenir les candidats à travers, notamment, la réduction de leur apport personnel au titre du financement de l'investissement, de l'élargissement du seuil maximal de bonification des taux d'intérêts sur le crédit bancaire et l'octroi, si nécessaire, de crédits supplémentaires. Le chef de l'Etat a, en outre, précisé qu'un «guichet unique» doit être instauré pour l'ensemble de ces dispositifs. Pour rappel, ces mesures ont été toujours inscrites dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) et de la Caisse nationale de l'assurance chômage (CNAC), amis alourdies par des contraintes d'ordre purement bureaucratique. Dans les foulée de ces réformes, on relève également du relèvement le montant du crédit sans intérêt, alloué à l'acquisition de matières premières, particulièrement en direction des femmes au foyer réalisant une activité destinée à améliorer le revenu familial, de même que du relèvement du crédit destiné à l'acquisition de petits matériels et équipements pour les personnes désireuses d'exercer une activité manuelle. D'autres mesures ont été décidées par le Conseil des ministres comme celles portant sur l'introduction des améliorations en rapport avec les dispositifs déjà mis en oeuvre pour assurer l'insertion dans le monde du travail des diplômés universitaires et techniciens supérieurs que ce soit au sein de l'administration publique que des opérateurs économiques. Ces nouvelles mesures détaillées une à une dans le communiqué du Conseil des ministres sont de plus soutenues par la levée de «toute conditionnalité», même celle relative aux activités commerciales, pour l'accès aux locaux pour les jeunes réalisés dans le cadre du programme «100 locaux par commune». Les jeunes exerçant une activité commerciale informelle ne sont pas, pour leur part, en reste. Une enveloppe budgétaire annuelle complémentaire de 2 milliards DA en 2011 et en 2012, a été ainsi allouée, au titre des programmes communaux de développement (PCD) pour l'aménagement de «marchés de proximité» dans les locaux et quartiers urbains qui leur seront consacrés. Cet ensemble de mesures vise deux objectifs nationaux stratégiques, la croissance économique et la lutte contre le chômage, a souligné le président Bouteflika lors de la réunion du conseil.